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Jouer avec le feu ...
Le Dimanche 08 Février 2004 par Jybee
Amis de l'OM, bonjour. Il y a des matchs que l'on pense gagné d'avance. Il y a des matchs ou l'on se dit que carton sera fait. Il y a des matchs que l'on pense être de simple formalité. Mais dans le football, il n'y a jamais de certitude. Il n'y a que la vérité du terrain. Ce serait faire une Lapalissade que de dire qu'un match n'est jamais gagné d'avance, qu'il dure 90 minutes et des brouettes, et que tant que le temps additionnel n'est pas fini, tout peut se passer. Mais cela résume tellement bien les événements d'hier soir que je n'ai pu m'en empêcher. Ce match d'Ajaccio arrivait à point nommé pour tout le monde. Comme sus cité, un match à la portée des Olympiens, un match gagné d'avance, un match pour se rassurer et faire le plein de point.
Oui mais voilà. Quand on balbutie encore son jeu, il faut se méfier de l'adversaire, et oublier qu'il peut être moins fort que soi. Il faut oublier son rang au championnat, et le prendre au sérieurx. Car du laisser-aller à la boulette, et de l'espoir à la désillusion, il n'y a qu'un pas que l'OM a failli franchir hier soir. On a frisé la correctionnelle. Nous sommes passés près d'une belle gifle innattendue. Qu'on se le dise, un match se gagne sur le terrain, et non sur le papier.
Et trop de gens ont tendance à l'oublier. La prochaine fois, souhaitons seulement la victoire, et avant de souhaiter un carton. Seule la victoire est belle. La manière de le faire n'est que la cerise sur le bon gateau.
Alors que s'est-il passé hier soir pour que l'on ait eu chaud comme ça ? Tout simplement un relachement collectif. Un comportement semblable à celui d'avant la trève. On joue, on marque, et on pense avoir fait le plus dur. Et bien non, ce n'est pas comme cela que cela marche. Le plus dur c'est d'en marquer un deuxième, sous la pression plus forte de l'adversaire qui pousse pour égaliser. Hier soir, j'ai vu une équipe sans reel fond de jeu après qu'elle ait marqué son but.
Progressivement, elle s'est désorientée, jusqu'à ne plus produire de jeu, laissant les Ajacciens s'en charger. Et sans qu'ils ne fussent réellement dangereux, ces derniers ont vu l'un de leur deux tirs cadrés du match rentrer au fond des filets. Et là, grand froid dans le stade, et sans doute même devant les télévisions, malgré le chauffage dans les maisons.
Allons bon, que ce passe-t-il ? Ou est cette avalanche de but attendue par tous ? Ou est le match facile que tout le monde annoncait ? Ou est cette maitrise technique et physique de notre Olympique ? Aux oubliettes ? Sans doute, jusqu'à ce but qui semble à chaque fois reveiller les marseillais. Comme avant, ils se remmettent à jouer en ayant le couteau sous la gorge. Et cela est fort dommage. Toujours est-il que le dernier quart d'heure a vu des Olympiens conscient du danger qui les guettait. Je n'osais même pas imaginer la sortie des joueurs sur un score de paritité.
Tout simplement inconcevable. Ils se devaient de marquer par n'importe quel moyen. Ceci dit, on aura trembler jusqu'au bout. Car les Corses tenaient bien la barraque derrière depuis le premier but. Et on se demandait bien comme les Olympiens allaient pouvoir faire sauter ce verrou de nouveau. Il aura fallu un Marlet volontaire, conquérant et affamé pour aller chercher un but que plus personne n'attendait. Une accélération dans la surface, un bref relachement du défenseur, une trop grande confiance de ce dernier en son gardien, et un Marlet qui s'il avait haussé une taille en dessous, n'aurait certainement pas pu frapper ce ballon. Du bout du pied, entre les jambes du défenseur, il propulse le ballon au ras du poteau. Qu'on se le dise, quand on veut, on peut. Hum, oui, certes. Mais il aura fallu une bonne dose de chance derrière tout ça également. Car pour le même prix, la balle pouvait frapper le poteau, le défenseur pouvait avoir une seconde d'avance et la dégager en touche... Bref, c'est peut être là la chance, le coup de pouce du destin qui a pu nous faire défaut par le passé.
Mais sachons tirer des enseignements de cette victoire à l'arrachée, cette victoire étriquée. L'OM est encore convalescent. Les joueurs se cherchent encore un peu, avec le retour de certains et l'arrivée de nouveaux. Mais cela ne doit pas durer éternellement. Car de nouvelles échéances arrivent. On pourrait se dire qu'elles sont en la faveur des Olympiens avec un déplacement au Mans pour se rassurer et préparer la venue de Nantes au Vélodrome. Oui mais voilà. Du match d'Ajaccio, on se rend compte qu'il n'y a des jours ou il n'y a pas de petites équipes. Le Mans sera à prendre au sérieux. Depuis le 5-0 du Vélodrome, ils ont fait leur chemin. Alors attention. Rien n'est acquis. Il n'y a pas de match facile.
Sur ce, en espérant que l'OM trouve assez vite le liant qui lui manque pour s'assurer une cohésion parfaite entre ses lignes, je vous souhaite un bon Dimanche et vous dit à la prochaine. Allez l'OM.
Oui mais voilà. Quand on balbutie encore son jeu, il faut se méfier de l'adversaire, et oublier qu'il peut être moins fort que soi. Il faut oublier son rang au championnat, et le prendre au sérieurx. Car du laisser-aller à la boulette, et de l'espoir à la désillusion, il n'y a qu'un pas que l'OM a failli franchir hier soir. On a frisé la correctionnelle. Nous sommes passés près d'une belle gifle innattendue. Qu'on se le dise, un match se gagne sur le terrain, et non sur le papier.
Et trop de gens ont tendance à l'oublier. La prochaine fois, souhaitons seulement la victoire, et avant de souhaiter un carton. Seule la victoire est belle. La manière de le faire n'est que la cerise sur le bon gateau.
Alors que s'est-il passé hier soir pour que l'on ait eu chaud comme ça ? Tout simplement un relachement collectif. Un comportement semblable à celui d'avant la trève. On joue, on marque, et on pense avoir fait le plus dur. Et bien non, ce n'est pas comme cela que cela marche. Le plus dur c'est d'en marquer un deuxième, sous la pression plus forte de l'adversaire qui pousse pour égaliser. Hier soir, j'ai vu une équipe sans reel fond de jeu après qu'elle ait marqué son but.
Progressivement, elle s'est désorientée, jusqu'à ne plus produire de jeu, laissant les Ajacciens s'en charger. Et sans qu'ils ne fussent réellement dangereux, ces derniers ont vu l'un de leur deux tirs cadrés du match rentrer au fond des filets. Et là, grand froid dans le stade, et sans doute même devant les télévisions, malgré le chauffage dans les maisons.
Allons bon, que ce passe-t-il ? Ou est cette avalanche de but attendue par tous ? Ou est le match facile que tout le monde annoncait ? Ou est cette maitrise technique et physique de notre Olympique ? Aux oubliettes ? Sans doute, jusqu'à ce but qui semble à chaque fois reveiller les marseillais. Comme avant, ils se remmettent à jouer en ayant le couteau sous la gorge. Et cela est fort dommage. Toujours est-il que le dernier quart d'heure a vu des Olympiens conscient du danger qui les guettait. Je n'osais même pas imaginer la sortie des joueurs sur un score de paritité.
Tout simplement inconcevable. Ils se devaient de marquer par n'importe quel moyen. Ceci dit, on aura trembler jusqu'au bout. Car les Corses tenaient bien la barraque derrière depuis le premier but. Et on se demandait bien comme les Olympiens allaient pouvoir faire sauter ce verrou de nouveau. Il aura fallu un Marlet volontaire, conquérant et affamé pour aller chercher un but que plus personne n'attendait. Une accélération dans la surface, un bref relachement du défenseur, une trop grande confiance de ce dernier en son gardien, et un Marlet qui s'il avait haussé une taille en dessous, n'aurait certainement pas pu frapper ce ballon. Du bout du pied, entre les jambes du défenseur, il propulse le ballon au ras du poteau. Qu'on se le dise, quand on veut, on peut. Hum, oui, certes. Mais il aura fallu une bonne dose de chance derrière tout ça également. Car pour le même prix, la balle pouvait frapper le poteau, le défenseur pouvait avoir une seconde d'avance et la dégager en touche... Bref, c'est peut être là la chance, le coup de pouce du destin qui a pu nous faire défaut par le passé.
Mais sachons tirer des enseignements de cette victoire à l'arrachée, cette victoire étriquée. L'OM est encore convalescent. Les joueurs se cherchent encore un peu, avec le retour de certains et l'arrivée de nouveaux. Mais cela ne doit pas durer éternellement. Car de nouvelles échéances arrivent. On pourrait se dire qu'elles sont en la faveur des Olympiens avec un déplacement au Mans pour se rassurer et préparer la venue de Nantes au Vélodrome. Oui mais voilà. Du match d'Ajaccio, on se rend compte qu'il n'y a des jours ou il n'y a pas de petites équipes. Le Mans sera à prendre au sérieux. Depuis le 5-0 du Vélodrome, ils ont fait leur chemin. Alors attention. Rien n'est acquis. Il n'y a pas de match facile.
Sur ce, en espérant que l'OM trouve assez vite le liant qui lui manque pour s'assurer une cohésion parfaite entre ses lignes, je vous souhaite un bon Dimanche et vous dit à la prochaine. Allez l'OM.
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