"Le cas Ben Arfa" (04/02/2010)

Actualité

"Le cas Ben Arfa"

Le Jeudi 04 Février 2010 par Zizouten

Dugarry, Fernandez, Larqué, Gravelaine, Sauzée, Balbir, Berger, Del Bello et Riolo, voilà la belle brochette de vainqueurs, qui tombe souvent à bras raccourci sur Ben Arfa. Sans compter les deux médias que son : France football et l'équipe. Et eux deux, assurent un acharnement permanent, que se soit sur papier ou sur le net à propos de lui. Mais hier soir Gravelaine à atteint le sublime et rien que pour ça, il mérite une statut. Plus sérieusement, on peu comprendre que sur ce match Ben Arfa a très peu de chance de s'épanouir en France. Et d'une parce qu'il y a une trop grande pression négative, qui pèse sur ses épaules et de deux, il n'a pas la confiance de son coach, ce qui ne l'aide pas non plus.

Et cet ensemble joue sur ses performances, difficile de pouvoir jouer son football sereinement quand on est constamment épié. Et Même si il a un gros caractère, inconsciemment cela le déstabilise beaucoup. Preuve en est, que quand il débute un match de manière positive, il réalisera un bon match. Mais par contre, quand il enchaîne deux ou trois premières erreurs techniques, il passe souvent à coté. De plus on a rarement vu Ben Arfa heureux balle au pied sur un terrain en Ligue 1, il semble toujours entre deux eaux, ça fait plus mal au coeur qu'autre chose et ce garçon ne mérite pas ce qui lui arrive. Parfois il semble seul au monde et ça donne la sensation qu'il est étouffé par son coach et donc pas protéger de cette pression. C'est bien de lui faire des reproches sur son jeu... Mais sa serait bien que les autres se remette en cause à son égard. Il n'est donc pas facile pour un joueur de cet âge, d'avancer quotidiennement avec une épée de Damoclès au dessus de la tête. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'on gâche le talent immense d'un garçons très attachant et humble... Quelle belle connerie !

De plus les médias se sont acharné à dépeindre un portrait pourri de Ben Arfa, genre le vilain petit canard. OK, il lui arrive parfois d'être maladroit dans ses réactions, mais il a souvent de bonne raison d'agir ainsi. Par contre ces mêmes médias, on léché les crampons de Benzema. Alors que celui ci, se comporte de manière hautaine et désinvolte et on s'en rend compte aujourd'hui en équipe de France, mais surtout plus au Réal de Madrid. De mémoire, il n'y a pas un interview de Ben Arfa, remplit d'égocentrisme et de narcissisme, au contraire de "l'ex star de la Ligue 1". Ben Arfa à toujours mit le collectif en avant dans ses déclarations, il a du recul sur ses performances et de plus il n'est pas carriéristes, comme un Ribéry ou un Nasri. Fin, apparemment les qualités humaines de Ben Arfa laisse indifférent ses détracteurs... En clair, tout le monde s'en fout.

Un truc qui agace au plus au point, c'est qu'on dise de lui qu'il est souvent transparent sur un terrain, il lui est arrivé d'être mauvais, bine sûr (comme hier soir, mais bon il à était décisif). Mais quand il passe à coté de son match, il donne l'impression de toujours donner le maximum. La transparence s'apparente plus au néant et désolé de l'écrire, mais Ben Arfa n'est pas l'homme l'invisible.

Au contraire d'un Gourcuff, qu'on laisse gentiment évolué dans sa médiocrité, lui il peu enchaîner les performances transparentes et cela ne gène personne. Il doit son statut aux forts jolis buts qu'il a mit la saison dernière et a son sprint final en ligue 1, mais à part ça qu'à t-il de plus que Ben Arfa ? Je me le demande, car il alterne souvent entre le pathétique et l'efficacité, de plus il n'a pas de force de caractère. Comment peut-on comparer ce garçon avec l'immense Zidane, n'importe quoi ! Ben Arfa à un fond de jeu supérieur à Gourcuff et le Bordelais ne lui chatouille, même pas la voûte plantaire. Ben Arfa à largement démontrer de quoi, il était capable sur un terrain, que se soit avec Lyon ou avec l'OM et honnêtement le Bordelais à moins montré de chose que le Marseillais. Ben Arfa respire la classe et si il en y a un des deux, qui a un talent équivalant à Zidane , sans avoir le même profil... C'est bien le Marseillais. Gourcuff a aussi pour lui, un grand avantage, Laurent blanc, qui croit en lui. Il joue aussi dans un fauteuil, il est au coeur du jeu des Bordelais, ce qui à l'avantage de le rendre décisif. Tout le contraire d'un Ben Arfa, qui n'a pas la confiance de son entraîneur et qui vivote de poste en poste, sans être considérer comme une pièce majeure, dommage car il a sans doute le talent et les épaules, pour être la pierre angulaire du système offensif Phocéen.

L'ensemble des médias occultent très souvent ses bonnes performances, comme un soir de ligue des champions ou il nous passe un florilège de ralenti d'une roulette de Gourcuff, alors que dans le même temps Ben Arfa avait fait un gros match contre Liverpool, cet exemple est frappant. Et quand, il est moins bien comme en fin de première parti de la saison dernière, ils oublient de dire qu'il a jouait les deux derniers mois, blesser aux adducteurs... Quelle bande d'escrocs ! Et récemment, il nous parle de sa réaction envers Didier Deschamps comme un caprice d'un jeune con, alors qu'il ne joue pas, qu'il est prit pour un bouche trou et que Didier Deschamps lui accorde une confiance limité, tout en en lui demandant de bien mettre son maillot dans son short.

A propos de ses entraîneurs, Perrin, Gerets et Deschamps, ils ont le points commun d'avoir une confiance limité au joueur. Mais le premier et le dernier, ne mette en avant que leur organisation tactique et se foute éperdument de se que pourrait apporter Ben Arfa. Et oui, il arrive aussi parfois que les coachs aient une grosse pastèque en guise de crâne. Ce n'est pas la peine de citer, Le Guen et Houiller, qui avait sous leur main un joueur trop tendre pour être titulaire à Lyon. Juste au passage Houiller et l'un des rares personnages du foot Français qui apprécie sincèrement Ben Arfa et ça ce n'est pas du pipi de chat.

Perrin à bien profiter du talent de Ben Arfa, mais quand celui ci a prit l'initiative contre Saint-Etienne de prendre l'axe (en seconde parti de saison ), il l'a vite sorti à la 66éme minutes et c'est à partir de là que tout à dégringoler pour Lyon. C'est bien joli de vouloir joué le kéké, mais quand on voit le fond de jeu de Lyon en fin de saison, sous l'ère Perrin, on peu se dire que Ben Arfa était quand même essentiel. Le bouquet final fut la finale de la coupe de France contre Sochaux, un Ben Arfa morne sur le banc Lyonnais et un Perrin camper dans son égo forcené, Ben Arfa ne rentrera pas et il partira à l'OM. Ce qui est bizarre, c'est que depuis que Ben Arfa à quitter l'OL, il n'y a plus de créativité dans cette équipe et on dit que Jean-Michel Aulas a fait une belle affaire en nous le vendant... Que néni !

N'oublions pas l'incident qui à jalonner la fin de parcourt de Ben Arfa à Lyon (bagarre entre lui et Squilacci), à se sujet l'autre ex-joueur Lyonnais, à déclarer qu'il avait était surprit de cet événement, car ils étaient très proche, mais qu'il n'en voulait pas à Ben Arfa. Je suis tout aussi ému, quand je me rappelle d'un Luis Fernandez, qui essaye tant bien que mal de tirer les vers du nez de Berthod, à propos de Ben Arfa. Celui-ci lui répondant à plusieurs reprise, qu'il n'a jamais eu de soucis avec son ex-coéquipier et qu'il souligne la gentillesse du garçon.

Gerets, lui, a commit l'erreur de le faire jouer, quand il était en méforme physique, mais il est l'un des rares qui est fait une plus grande confiance en Ben Arfa. Le lion de Rekem appréciait le joueur et ça se sentait, il l'appelait souvent affectueusement "le gamin". Deuxième erreur, le fait qu'il le mette sur le banc contre Paris, Ben Arfa fait un très bon début de saison, mais arrive ce match contre le PSV Eindhoven, certes, il a était moyen, mais est-ce qu'une telle sanction était approprié ? L'incident de Paris est plus une maladresse, de l'un et de l'autre. L'un parce qu'il n'aurait pas du bouder et l'autre parce qu'il a prit l'autre pour un bouche trou maladroitement. Ce qui est marrant dans cette histoire, c'est les médias, en premier : "c'était il n'a pas serrer la main de son coach à la commanderie", en deuxième : "il n'a pas serrer la main de son coach dans le vestiaire", puis c'est devenu "il n'a pas serrer la main de son coach dans le couloir" et il y aussi le "il a refuser de jouer", pour se transformer en "Il a refuser de s'échauffer". Tout en omettant de dire que Gerets à appelé dans un premier temps Ziani pour aller s'échauffer, le belge oubliant que l'Algérien était malade et là, il se retourna vers Ben Arfa, qui prendra ça mal. En seconde partie de saison, il préfèrera Valbuena a Ben Arfa, un choix discutable, mais l'équipe tourne bien. Gerets fera cette déclaration "Ben Arfa doit modifier des choses dans son jeu, comme l'a fait Niang", sur le fond, on est d'accord , mais en même temps Niang à quand même un vécu plus important, un peu curieux ça.

N'oublions pas aussi les micro incident, entre Hatem, Cissé, M'Bami et Ziani, qui ont donner une érection à tous les médias et à tous ses détracteurs, il ne leur faut pas grand chose pour faire montait la tente.

Laurent Paganelli à déclarer en début de saison au quotidien La Provence, que Didier Deschamps aimait bien Ben Arfa, mais qu'en tant que grand professionnel, il ne lui ferait pas de cadeau. C'est sûr que des cadeaux, il ne lui en fait pas, il passe son temps à dire que le talent ça ne suffit pas, ce qui ferait passé Ben Arfa pour quelqu'un de suffisant. En parlant de suffisance, on peu tout aussi bien pensé que Didier Deschamps en fait preuve, quand il se contente d'un système offensif poussif, sans imagination et sans percussion. Et que dire de cette concurrence déloyale , qui veut que Ben Arfa soit mit au piquet, que lui et a prouver plus que les autres. En bref un Koné ou un Niang peuvent aligner Trois ou quatre matchs merdiques, mais bon ce n'est rien, soyons fous, laissons les comme titulaires. Le plus drôle c'est qu'on dit de Ben Arfa qu'il doit pensé plus au collectif, mais est-ce dans un esprit collectif, que pousse cette concurrence qu'on lui colle au basket ?

Didier Deschamps dit aussi "qu'il doit encore franchir des pallier et être régulier", vaste rigolade ou grand foutage de gueule ? Les deux mon capitaines, comment un jeune joueur peu progresser sans un maximum de temps de jeu et comment peu t-il être plus serein dans ses crampons si on ne lui accorde pas une grande confiance ? Didier Deschamps retarde son épanouissement en se comportant ainsi, qu'il continue... L'OM en payera le prix !

Dans cette période, il y a l'impondérable de l'aéroport, le maillot de Niang sur les frêles épaules de Ben Arfa et le fameux "Tu me casses les couilles", évoqué plus haut, du grain à moudre pour des médias, qui prennent un plaisir fou à dire tout et n'importe quoi. Ben Arfa réagira d'ailleurs suite au grand déballage, qui accompagnera son problème d'aéroport.

Un exemple saisissant, Elie Baup n'accordait aucune confiance à Gignac, comptant plus sur le Suédois Elmander que sur l'ex-joueur du FC Lorient. Elie Baup destitué, Alain Casanova prend sa place et il va faire confiance à Gignac. Alors qu'il aurait pu faire la même chose, à savoir, mettre de coté Gignac et privilégier l'arrivée d'un autre attaquant. Il va donc conserver son attaquant et pour quel résultat, le Toulousain finira meilleur buteur de la ligue 1, La saison passé avec 24 réalisations et il fera ses grands débuts sous le maillot bleu. Alain Casanova a vu en lui un gros potentiel, il a cru en lui et lui a donné sa confiance... Comme quoi il faut peu pour réussir, dommage que Ben Arfa ne soit pas logé à la même enseigne.

Le mieux pour Ben Arfa, si la situation perdure serait de partir, car à ce rythme là... Il avance à pas de fourmis. Un club Européen de standing moyen serait une erreur car il s'enterrerait, la solution la plus plausible, serait un très grand club. Un grand club, où la pression est diffuse, où tout le monde est concerné par cette pression, où la concurrence est saine et où l'on se fiche éperdument du nom qui est floqué au dos du maillot. Un grand club avec un jeu qui lui ressemble et un grand club avec un entraîneur qui croit en lui. Tous ça semble sorti tout droit d'un fantasme, mais sait-on jamais, le rêve rejoint parfois la réalité... Manchester United serait un joli rêve.