Actualité
OM - Nice
Ascenseur pour l'échafaudage !
Le Mardi 26 Avril 2011 par Bab Joo
Alors que l'OM déçoit depuis le début de la saison par son mercato raté, par son jeu indigent, par ses "affaires" extra-sportives, par un manque de bol pas piqué des hannetons du côté de l'infirmerie, par une cacophonie déclarative pas toujours compréhensible de la part du staff, et même par un manque d'implication de plus en plus flagrant de ses supporters - sans doute échaudés par les menaces conjointes de la LFP et du Président. Cependant, l'OM avance, lentement mais sûrement, grappillant gentiment des points et des places au classement. Le réalisme du champion ?
Espérons qu'il ne fasse pas défaut aux Olympiens juste au moment ou ceux-ci sont susceptibles de s'installer dans le fauteuil de leader à six matches de la fin du championnat. Ils pourraient pour s'y aider bénéficier des nombreux absents qui clairsèmeront les rangs de l 'épouvantail de la L1 ce mercredi.
En effet, en plus de Diakité dont l'absence était d'ores-et-déjà prévisible en raison de sa suspension, Eric Roy doit composer avec une infirmerie qui n'a rien à envier aux Urgences des Hôpitaux de Paris un samedi soir : Bellion, Cantareil, Digard, Faé, Gace, Mabiala, Mounier et Paisley sont en effet tous indisponible pour une durée variable, mais qui privera en tous cas l'OGC Nice de quelques uns de ses meilleurs éléments lors de la confrontation avec l'OM.
Roy s'est même vu, dans l'urgence, forcé de titulariser d'emblée sa toute nouvelle recrue, le franco-gabonais Lloyd Palun, qui vient à peine de signer son premier contrat professionnel.
Cependant, "la route est (encore) longue, et la pente est forte", disait il y a quelques années celui de nos Premiers Ministres qui nous avait habitués à ses Raffarinades bi-hebdomadaires : c'est on ne peut plus d'actualité pour les hommes de Didier Deschamps qui, en dépit de résultats assez peu en rapport avec leur niveau de jeu et d'un nouveau trophée empoché au terme d'un énième match d'un ennui proche du coma mercredi dernier : si, si, la célèbre Coupe à Moustache, vous l'aviez déjà oubliée ? Celle que tout le monde nous envie. Celle, au passage, qui permit à l'OM de faire tomber trois records d'un coup : celui du seul club qui l'a remportée deux fois de suite, celui du premier entraîneur à l'avoir soulevée trois fois, celui du seul joueur (Souleymane Diawara) à l'avoir remportée quatre fois, excusez du peu.
Oui, celle-là, donc; bref, j'en étais où, moi ?
Ah oui, donc, disais-je, en dépit de cette ligne supplémentaire sur le palmarès Olympien qui, n'en doutons pas, aura pour nos joueurs la même vertu euphorisante que l'an passé pour la fin de saison, l'escalade finale n'est pas assurée : les Phocéens, qui se sont toujours montrés plus efficaces dans le sprint final que leurs adversaires, bénéficient en ce moment de la relative baisse d'efficacité des Nordistes et de leurs poursuivants les plus sérieux, Lyon et le PSG, ainsi que Rennes dans une moindre mesure, mais il n'est pas absolument impensable que cette méforme ne soit que passagère et que les grosses écuries Françaises qui, à l'exception notable de Bordeaux dont on n'a d'ailleurs pas assez souligné qu'à la faveur de leur victoire face à Sainté, les voilà redevenus potentiellement européens, squattent sans vergogne les cinq premières places de la L1 depuis des mois maintenant, ne se réveillent dans la dernière ligne droite et ne viennent tâcher de planter quelques banderilles dans l'irrésistible ascension marseillaise.
Il serait fâcheux d'oublier que les écarts entre les principaux prétendants au titre se sont singulièrement resserrés ces dernières semaines et qu'une victoire ce mercredi, si elle serait de bon augure pour la suite, ne nous mettrait pas à l'abri d'un accident de parcours, ou même d'un accident tout court, qui pourrait coûter le second titre consécutif aux Olympiens. il serait en effet tout aussi fâcheux d'oublier que si Didier Deschamps n'est pas aussi malchanceux que son homologue niçois, le banc ohémien s'est tout de même lui aussi singulièrement vidé ces derniers temps, et qu'il suffirait d'une blessure ou d'une suspension au mauvais moment pour que le coach n'ait plus aucune solution de rechange.
On connaît aujourd'hui peu ou prou l'identité des équipes qui se partageront les places dans les deux coupes européennes la saison prochaîne. Il reste sept matches pour déterminer l'ordre d'arrivée. Et la victoire indispensable contre Nice ce mercredi n'en est que la première étape.
Espérons qu'il ne fasse pas défaut aux Olympiens juste au moment ou ceux-ci sont susceptibles de s'installer dans le fauteuil de leader à six matches de la fin du championnat. Ils pourraient pour s'y aider bénéficier des nombreux absents qui clairsèmeront les rangs de l 'épouvantail de la L1 ce mercredi.
En effet, en plus de Diakité dont l'absence était d'ores-et-déjà prévisible en raison de sa suspension, Eric Roy doit composer avec une infirmerie qui n'a rien à envier aux Urgences des Hôpitaux de Paris un samedi soir : Bellion, Cantareil, Digard, Faé, Gace, Mabiala, Mounier et Paisley sont en effet tous indisponible pour une durée variable, mais qui privera en tous cas l'OGC Nice de quelques uns de ses meilleurs éléments lors de la confrontation avec l'OM.
Roy s'est même vu, dans l'urgence, forcé de titulariser d'emblée sa toute nouvelle recrue, le franco-gabonais Lloyd Palun, qui vient à peine de signer son premier contrat professionnel.
Cependant, "la route est (encore) longue, et la pente est forte", disait il y a quelques années celui de nos Premiers Ministres qui nous avait habitués à ses Raffarinades bi-hebdomadaires : c'est on ne peut plus d'actualité pour les hommes de Didier Deschamps qui, en dépit de résultats assez peu en rapport avec leur niveau de jeu et d'un nouveau trophée empoché au terme d'un énième match d'un ennui proche du coma mercredi dernier : si, si, la célèbre Coupe à Moustache, vous l'aviez déjà oubliée ? Celle que tout le monde nous envie. Celle, au passage, qui permit à l'OM de faire tomber trois records d'un coup : celui du seul club qui l'a remportée deux fois de suite, celui du premier entraîneur à l'avoir soulevée trois fois, celui du seul joueur (Souleymane Diawara) à l'avoir remportée quatre fois, excusez du peu.
Oui, celle-là, donc; bref, j'en étais où, moi ?
Ah oui, donc, disais-je, en dépit de cette ligne supplémentaire sur le palmarès Olympien qui, n'en doutons pas, aura pour nos joueurs la même vertu euphorisante que l'an passé pour la fin de saison, l'escalade finale n'est pas assurée : les Phocéens, qui se sont toujours montrés plus efficaces dans le sprint final que leurs adversaires, bénéficient en ce moment de la relative baisse d'efficacité des Nordistes et de leurs poursuivants les plus sérieux, Lyon et le PSG, ainsi que Rennes dans une moindre mesure, mais il n'est pas absolument impensable que cette méforme ne soit que passagère et que les grosses écuries Françaises qui, à l'exception notable de Bordeaux dont on n'a d'ailleurs pas assez souligné qu'à la faveur de leur victoire face à Sainté, les voilà redevenus potentiellement européens, squattent sans vergogne les cinq premières places de la L1 depuis des mois maintenant, ne se réveillent dans la dernière ligne droite et ne viennent tâcher de planter quelques banderilles dans l'irrésistible ascension marseillaise.
Il serait fâcheux d'oublier que les écarts entre les principaux prétendants au titre se sont singulièrement resserrés ces dernières semaines et qu'une victoire ce mercredi, si elle serait de bon augure pour la suite, ne nous mettrait pas à l'abri d'un accident de parcours, ou même d'un accident tout court, qui pourrait coûter le second titre consécutif aux Olympiens. il serait en effet tout aussi fâcheux d'oublier que si Didier Deschamps n'est pas aussi malchanceux que son homologue niçois, le banc ohémien s'est tout de même lui aussi singulièrement vidé ces derniers temps, et qu'il suffirait d'une blessure ou d'une suspension au mauvais moment pour que le coach n'ait plus aucune solution de rechange.
On connaît aujourd'hui peu ou prou l'identité des équipes qui se partageront les places dans les deux coupes européennes la saison prochaîne. Il reste sept matches pour déterminer l'ordre d'arrivée. Et la victoire indispensable contre Nice ce mercredi n'en est que la première étape.
La rencontre
Marseille - Nice
Mer 27/04 à 19H00/2011
Feuille de match - Historique
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