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Paris 2-1 OM
Ils sont tous tragiques !
Le Lundi 09 Avril 2012 par Bab Joo
Les rencontres entre les clubs de la capitale de la France et celle de la Méditerranée revêtent toujours une saveur particulière. Même si la rivalité "historique" entre les deux villes et leurs clubs respectifs est essentiellement médiatique, elles ont valeur de symbole.
C'est pourquoi les supporters, même interdits d'aller supporter leur club dans le stade adverse, les attendent avec autant d'impatience, de gourmandise, même. C'est pourquoi les équipes, quel que soit leur état de forme et leur situation au classement, les jouent "au taquet", ou en tous cas avec plus d'engagement que n'importe quel autre match : remporter un clasico équivaut presque, dans l'imaginaire collectif, à remporter la Coupe de France.
Pourtant, ces rencontres sont fréquemment déséquilibrées : ils sont rares, les matches qui se sont déroulés entre eux alors que les deux clubs étaient à peu près dans le même état physique, technique, mental, et se tenaient au classement.
Le math de ce soir ne fait pas exception à la règle, avec un OM au fond du trou, qui n'a plus rien à espérer, pour sauver sa saison, que remporter une Coupe de la Ligue que chaque match raté semble éloigner un peu plus, alors que pour la première fois depuis des années, le PSG est à la lutte pour le titre. On espère cependant un sursaut d'orgueil de la part des Olympiens. Un genre de truc comme le chantait Taïwo.
Las ! Alors que le PSG se présente sur la pelouse sans attaquant de pointe, l'équipe de la capitale monopolyse d'emblée le ballon. On se demande même si les Phocéens se sont rendus compte que M. Gautier avait sifflé le coup d'envoi. La nonchalance Provençale, sans doute...
Les Parisiens ne se montrent cependant pas particulièrement dangereux, mais sur un contre mal négocié d'Ayew replié en défense, le ballon revient dans les pieds de Ménez qui tire un peu au hasard. Mandanda, surpris, est battu.
PSG 1-0 OM (6ème)
A l'exception de Diarra, qui doit certainement s'emmerder à attendre après des coéquipiers visiblement guère motivés, l'OM semble toujours aussi apathique.
Des duels ? Ils se ramassent à la pelle. Au propre, comme au figuré. Les Parisiens ont apparemment décidé de faire du petit bois des tibias marseillais. Des fautes grossières qui mériteraient une avalanche de biscottes, mais M. Gautier a confiance en son fournisseur de slips : ça lui en touche une sans faire bouger l'autre.
Il faut attendre la vingt-septième minute et l'off"ensive d'Andre Ayew pour comprendre qu'à l'OM, on a enfin sonné les trompettes de la révolte.
Le pressing marseillais s'intensifie alors et les enfants du Vieux-Port prennent peu à peu l'ascendant sur les adversaires, mais leurs tentatives ne sont pas récompensées, puis il faut bien dire que de part et d'autre, les qualités du jeu sont assez faibles. Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur ce score inchangé.
Une déchirure dans l'espace-temps, une distorsion du réel, j'vois que ça comme explication pour justifier l'illusion que j'ai eue, pendant quelques minutes, au retour des deux équipes, que le match allait enfin commencer, qu'on allait enfin voir du foot.
Je suis vite retombée sur Terre.
Certes, l'OM s'est montré globalement plus convaincant que son adversaire sur cette seconde mi-temps, mais le jeu, ou plutôt l'absence de jeu, du PSG, est si pauvre qu'il n'est nul besoin de forcer son talent pour lui marcher dessus.
Suite à un centre d'Azpi remis de la tête par Rémy, André Ayew trouve enfin le chemin des filets de Sirigu.
PSG 1-1 OM (60ème)
Les Phocéens n'auront pas le temps de savourer car sur le contre suivant, les Parisiens obtiennent un corner. Diarra hésite une fraction de seconde de trop et laisse l'avantage à Alex Costa qui, bien aidé par le poteau, trompe Mandanda.
PSG 2-1 (61ème)
Il est rageant de songer que le PSG parvient à marquer par deux fois sur deux coups de chance lors de ses deux uniques occasions, alors que la réussite fuit aussi éhontément un OM certes guère brillant, mais néanmoins infiniment plus offensif et agressif que son adversaire.
La faute à pas d'chance ?
C'est ce qu'on va finir par se dire alors que les Olympiens continuent de presser et que le chemin des filets continue inlassablement de se dérober.
Ajoutons à cela un excès de fébrilité de part et d'autres qui, du côté de l'OM, fait manger la feuille de match à Cheyrou qui rate l'inratable (81ème), commettre à Brandao un geste dont y a pas de quoi être fier sur Sirigu (84ème), et du côté du PSG, une accumulation de fautes grossières au terme desquelles Sissokho est sorti sur son deuxième carton jaune, synonyme de rouge.
Les trois minutes de temps additionnel permettront à l'OM de tenter d'arracher au forceps un score nul qui ne serait pas trop cher payé.Ca pousse, ça pousse, mais ça vient pas. La constipation, quelle chierie !
En fin de compte, le PSG empoche les trois points contre le cours du jeu, revenant au niveau de Montpellier en tête du championnat et laissant aux Marseillais d'amers regrets.
Mais le plus inquiétant n'est pas ce score : c'est de songer qu'un club puisse être en tête de la L1 à huit journées de la fin avec un jeu aussi pauvre. Ca en dit long sur le niveau du Championnat...
C'est pourquoi les supporters, même interdits d'aller supporter leur club dans le stade adverse, les attendent avec autant d'impatience, de gourmandise, même. C'est pourquoi les équipes, quel que soit leur état de forme et leur situation au classement, les jouent "au taquet", ou en tous cas avec plus d'engagement que n'importe quel autre match : remporter un clasico équivaut presque, dans l'imaginaire collectif, à remporter la Coupe de France.
Pourtant, ces rencontres sont fréquemment déséquilibrées : ils sont rares, les matches qui se sont déroulés entre eux alors que les deux clubs étaient à peu près dans le même état physique, technique, mental, et se tenaient au classement.
Le math de ce soir ne fait pas exception à la règle, avec un OM au fond du trou, qui n'a plus rien à espérer, pour sauver sa saison, que remporter une Coupe de la Ligue que chaque match raté semble éloigner un peu plus, alors que pour la première fois depuis des années, le PSG est à la lutte pour le titre. On espère cependant un sursaut d'orgueil de la part des Olympiens. Un genre de truc comme le chantait Taïwo.
Las ! Alors que le PSG se présente sur la pelouse sans attaquant de pointe, l'équipe de la capitale monopolyse d'emblée le ballon. On se demande même si les Phocéens se sont rendus compte que M. Gautier avait sifflé le coup d'envoi. La nonchalance Provençale, sans doute...
Les Parisiens ne se montrent cependant pas particulièrement dangereux, mais sur un contre mal négocié d'Ayew replié en défense, le ballon revient dans les pieds de Ménez qui tire un peu au hasard. Mandanda, surpris, est battu.
PSG 1-0 OM (6ème)
A l'exception de Diarra, qui doit certainement s'emmerder à attendre après des coéquipiers visiblement guère motivés, l'OM semble toujours aussi apathique.
Des duels ? Ils se ramassent à la pelle. Au propre, comme au figuré. Les Parisiens ont apparemment décidé de faire du petit bois des tibias marseillais. Des fautes grossières qui mériteraient une avalanche de biscottes, mais M. Gautier a confiance en son fournisseur de slips : ça lui en touche une sans faire bouger l'autre.
Il faut attendre la vingt-septième minute et l'off"ensive d'Andre Ayew pour comprendre qu'à l'OM, on a enfin sonné les trompettes de la révolte.
Le pressing marseillais s'intensifie alors et les enfants du Vieux-Port prennent peu à peu l'ascendant sur les adversaires, mais leurs tentatives ne sont pas récompensées, puis il faut bien dire que de part et d'autre, les qualités du jeu sont assez faibles. Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur ce score inchangé.
Une déchirure dans l'espace-temps, une distorsion du réel, j'vois que ça comme explication pour justifier l'illusion que j'ai eue, pendant quelques minutes, au retour des deux équipes, que le match allait enfin commencer, qu'on allait enfin voir du foot.
Je suis vite retombée sur Terre.
Certes, l'OM s'est montré globalement plus convaincant que son adversaire sur cette seconde mi-temps, mais le jeu, ou plutôt l'absence de jeu, du PSG, est si pauvre qu'il n'est nul besoin de forcer son talent pour lui marcher dessus.
Suite à un centre d'Azpi remis de la tête par Rémy, André Ayew trouve enfin le chemin des filets de Sirigu.
PSG 1-1 OM (60ème)
Les Phocéens n'auront pas le temps de savourer car sur le contre suivant, les Parisiens obtiennent un corner. Diarra hésite une fraction de seconde de trop et laisse l'avantage à Alex Costa qui, bien aidé par le poteau, trompe Mandanda.
PSG 2-1 (61ème)
Il est rageant de songer que le PSG parvient à marquer par deux fois sur deux coups de chance lors de ses deux uniques occasions, alors que la réussite fuit aussi éhontément un OM certes guère brillant, mais néanmoins infiniment plus offensif et agressif que son adversaire.
La faute à pas d'chance ?
C'est ce qu'on va finir par se dire alors que les Olympiens continuent de presser et que le chemin des filets continue inlassablement de se dérober.
Ajoutons à cela un excès de fébrilité de part et d'autres qui, du côté de l'OM, fait manger la feuille de match à Cheyrou qui rate l'inratable (81ème), commettre à Brandao un geste dont y a pas de quoi être fier sur Sirigu (84ème), et du côté du PSG, une accumulation de fautes grossières au terme desquelles Sissokho est sorti sur son deuxième carton jaune, synonyme de rouge.
Les trois minutes de temps additionnel permettront à l'OM de tenter d'arracher au forceps un score nul qui ne serait pas trop cher payé.Ca pousse, ça pousse, mais ça vient pas. La constipation, quelle chierie !
En fin de compte, le PSG empoche les trois points contre le cours du jeu, revenant au niveau de Montpellier en tête du championnat et laissant aux Marseillais d'amers regrets.
Mais le plus inquiétant n'est pas ce score : c'est de songer qu'un club puisse être en tête de la L1 à huit journées de la fin avec un jeu aussi pauvre. Ca en dit long sur le niveau du Championnat...
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