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OM 3-1 Rennes
L'OM conserve son fauteuil de leader
Le Dimanche 02 Septembre 2012 par pyrOMan
Soleil, ambiance festive, les ingrédients étaient réunis au Vélodrome pour assister à un bon match. Et c'est bel et bien un match plaisant que les deux équipes nous ont offert en cette fin d'après-midi dans l'enceinte du boulevard Michelet...
En prélude à cette rencontre, Joey Barton était présenté aux supporters. Ce dernier semblait ravi des tifos à l'entrée des équipes, et le grand drapeau anglais chez les Ultras était là peut être pour lui rappeler qu'il fêtait ses 30 ans ce jour. Par ailleurs, Stéphane M'Bia était en tribunes aux côtés du Britannique, après avoir remercié le public.
Mais intéressons nous plutôt à la rencontre.
Pas de poignée de main entre Baup et Antonetti : la faute à un vieux différend, le match était lancé !
Surtout qu'après quatre minutes de jeu, les joueurs se chauffaient déjà, l'occasion pour l'arbitre de la rencontre de dégainer deux biscottes. Mais bien heureusement, le match se disputera finalement sans accrocs.
De son côté donc, Baup aligne un onze logique au vu des performances actuelles des joueurs : Mandanda, Morel, Nkoulou, Fanni, Abdallah, Cheyrou, Kaboré, A.Ayew, Valbuena, Amalfitano, Gignac. Notons simplement la présence d'Abdallah, tout fraîchement arrivé des Ardennes.
Et dans cette rencontre, d'entrée ce sont les Marseillais qui se montrent à leur avantage. Ainsi, Gignac dégaine dès la première minute. Trois minutes plus tard la recrue montre qu'elle est déjà là ; Abdallah donc, fait une belle montée, un beau centre repris par Ayew de la tête, à côté. Au fil de la première mi-temps le duo Valbuena/Amalfitano se montre une nouvelle fois à son avantage alors que de leur côté, les offensives rennaises sont terriblement stériles. La première grosse action intervient finalement peu avant le quart d'heure : lors d'un une-deux Ayew-Valbuena, P'tit Vélo reprend un centre en retrait du fils d'Abédi Pelé. Sa frappe sous la barre est détournée magnifiquement par Costil (14ème). Le salut viendra...
En effet à la 34ème minute, sur un centre à ras de terre de Cheyrou pied droit, Valbuena tente une talonnade, mais le geste est raté. Oui mais voilà, au second poteau, Morel n'attendait que ça, et sur un tacle bien senti, ce dernier ouvre la marque.
Mi-temps bien pauvre pour les Bretons qui n'ont eu qu'une demi occase à se mettre sous la dent : le coup-franc d'Alessandrini un bon mètre à côté (21ème).
C'est une première période sérieuse à laquelle nous avons assisté du côté provençal. Avec quelques bons enchaînements et une belle entente offensive, les Olympiens n'ont pas eu de mal à se créer des opportunités devant le but. Le milieu de terrain marseillais prend le pas sur son homologue breton. Il s'agira désormais de corser l'addition pour éviter une mauvaise surprise...
Car dès l'entame de la seconde période, les Rennais attaquent avec de plus grandes intentions. Antonetti ne doit sans doute pas y être étranger : à la cinquantième minute, Erding remet le cuir à Féret dans la surface, mais c'est au dessus. Attention !
L'OM répond tout de suite par le biais d'Ayew : frappe croisée du Ghanéen détournée en corner par l'excellent Costil. Notons au passage qu'en dehors du très remuant Valbuena et de Amalfitano (qui va s'éteindre progressivement), Cheyrou fait un très bon match, tout comme Gignac, une nouvelle fois affûté.
L'égalisation ne va cependant pas tarder à pointer le bout de son nez, les Rennais profitant d'une équipe adverse un peu moins intrusive et qui laisse plus d'espaces. Ainsi, trois minutes après, on prend les mêmes et on recommence : Erding pour Féret qui reprend admirablement bien le ballon en demi-volée. Le cuir heurte la transversale mais rentre dans le but. 1-1, tout est à recommencer.
Gignac incarne le renouveau de l'OM en l'espace de cinq minutes (60 et 65èmes) : le Martégal, par deux fois, dos au but, se retourne avant de décocher une frappe. Sans grand danger pour Costil. Toutefois les minutes passent et l'OM ne trouve plus les solutions comme en première période. Oui mais voilà, c'est sans compter sur la pugnacité de Dédé Gignac. Dix minutes avant le terme, le défenseur rennais, pressé par Rémy (rentré quelques minutes auparavant), donne le ballon à Gignac. Ce dernier ne se fait pas prier, des 25 mètres, il attend le rebond idéal pour reprendre en demi-volée le ballon. La frappe, puissante et limpide, terminera sa course dans le petit filet. L'ancien toulousain donne l'avantage à l'OM. Splendide !
Une autre occase peu avant le but avait aussi été à mettre à son actif, preuve de son niveau retrouvé.
Quelques minutes plus tard Rémy a deux superbes occasions. Mais comme à Montpellier, ce dernier ne les met pas au fond, que ce soit sur un lob face au goal ou, dans la même minute, de la tête après un beau centre de Gignac (88ème). Bien heureusement sans conséquences puisque l'OM finira même par aggraver la marque. Mandanda, en bon Capitaine, aura à s'interposer entre temps mais finalement, le cadet des frères Ayew, entré en jeu, sur un centre puissant à ras de terre, contraint le Capitaine Danzé à un CSC. (90+3)
L'OM rester leader et peut savourer...
En outre, notons la très bonne prestation de Abdallah (sorti à la 60ème) - intraitable défensivement, n'hésitant pas à apporter sa pierre à l'édifice offensivement -. Si ce dernier reste sur ce tempo, Fanni n'est pas près de retrouver son côté droit. Espérons qu'à gauche, Mendes sera tout aussi performant, histoire de pousser Morel dans ses retranchements ou tout simplement, sur le banc.
Tous les ingrédients étaient présents donc, et il y a eu le liant nécessaire dans cette partie pour faire recette. L'OM garde ainsi son fauteuil de leader, après quatre matches pour autant de victoires. On n'avait pas vu si belle entame depuis 1932 et une seconde place au classement, rien que ça !
En prélude à cette rencontre, Joey Barton était présenté aux supporters. Ce dernier semblait ravi des tifos à l'entrée des équipes, et le grand drapeau anglais chez les Ultras était là peut être pour lui rappeler qu'il fêtait ses 30 ans ce jour. Par ailleurs, Stéphane M'Bia était en tribunes aux côtés du Britannique, après avoir remercié le public.
Mais intéressons nous plutôt à la rencontre.
Pas de poignée de main entre Baup et Antonetti : la faute à un vieux différend, le match était lancé !
Surtout qu'après quatre minutes de jeu, les joueurs se chauffaient déjà, l'occasion pour l'arbitre de la rencontre de dégainer deux biscottes. Mais bien heureusement, le match se disputera finalement sans accrocs.
De son côté donc, Baup aligne un onze logique au vu des performances actuelles des joueurs : Mandanda, Morel, Nkoulou, Fanni, Abdallah, Cheyrou, Kaboré, A.Ayew, Valbuena, Amalfitano, Gignac. Notons simplement la présence d'Abdallah, tout fraîchement arrivé des Ardennes.
Et dans cette rencontre, d'entrée ce sont les Marseillais qui se montrent à leur avantage. Ainsi, Gignac dégaine dès la première minute. Trois minutes plus tard la recrue montre qu'elle est déjà là ; Abdallah donc, fait une belle montée, un beau centre repris par Ayew de la tête, à côté. Au fil de la première mi-temps le duo Valbuena/Amalfitano se montre une nouvelle fois à son avantage alors que de leur côté, les offensives rennaises sont terriblement stériles. La première grosse action intervient finalement peu avant le quart d'heure : lors d'un une-deux Ayew-Valbuena, P'tit Vélo reprend un centre en retrait du fils d'Abédi Pelé. Sa frappe sous la barre est détournée magnifiquement par Costil (14ème). Le salut viendra...
En effet à la 34ème minute, sur un centre à ras de terre de Cheyrou pied droit, Valbuena tente une talonnade, mais le geste est raté. Oui mais voilà, au second poteau, Morel n'attendait que ça, et sur un tacle bien senti, ce dernier ouvre la marque.
Mi-temps bien pauvre pour les Bretons qui n'ont eu qu'une demi occase à se mettre sous la dent : le coup-franc d'Alessandrini un bon mètre à côté (21ème).
C'est une première période sérieuse à laquelle nous avons assisté du côté provençal. Avec quelques bons enchaînements et une belle entente offensive, les Olympiens n'ont pas eu de mal à se créer des opportunités devant le but. Le milieu de terrain marseillais prend le pas sur son homologue breton. Il s'agira désormais de corser l'addition pour éviter une mauvaise surprise...
Car dès l'entame de la seconde période, les Rennais attaquent avec de plus grandes intentions. Antonetti ne doit sans doute pas y être étranger : à la cinquantième minute, Erding remet le cuir à Féret dans la surface, mais c'est au dessus. Attention !
L'OM répond tout de suite par le biais d'Ayew : frappe croisée du Ghanéen détournée en corner par l'excellent Costil. Notons au passage qu'en dehors du très remuant Valbuena et de Amalfitano (qui va s'éteindre progressivement), Cheyrou fait un très bon match, tout comme Gignac, une nouvelle fois affûté.
L'égalisation ne va cependant pas tarder à pointer le bout de son nez, les Rennais profitant d'une équipe adverse un peu moins intrusive et qui laisse plus d'espaces. Ainsi, trois minutes après, on prend les mêmes et on recommence : Erding pour Féret qui reprend admirablement bien le ballon en demi-volée. Le cuir heurte la transversale mais rentre dans le but. 1-1, tout est à recommencer.
Gignac incarne le renouveau de l'OM en l'espace de cinq minutes (60 et 65èmes) : le Martégal, par deux fois, dos au but, se retourne avant de décocher une frappe. Sans grand danger pour Costil. Toutefois les minutes passent et l'OM ne trouve plus les solutions comme en première période. Oui mais voilà, c'est sans compter sur la pugnacité de Dédé Gignac. Dix minutes avant le terme, le défenseur rennais, pressé par Rémy (rentré quelques minutes auparavant), donne le ballon à Gignac. Ce dernier ne se fait pas prier, des 25 mètres, il attend le rebond idéal pour reprendre en demi-volée le ballon. La frappe, puissante et limpide, terminera sa course dans le petit filet. L'ancien toulousain donne l'avantage à l'OM. Splendide !
Une autre occase peu avant le but avait aussi été à mettre à son actif, preuve de son niveau retrouvé.
Quelques minutes plus tard Rémy a deux superbes occasions. Mais comme à Montpellier, ce dernier ne les met pas au fond, que ce soit sur un lob face au goal ou, dans la même minute, de la tête après un beau centre de Gignac (88ème). Bien heureusement sans conséquences puisque l'OM finira même par aggraver la marque. Mandanda, en bon Capitaine, aura à s'interposer entre temps mais finalement, le cadet des frères Ayew, entré en jeu, sur un centre puissant à ras de terre, contraint le Capitaine Danzé à un CSC. (90+3)
L'OM rester leader et peut savourer...
En outre, notons la très bonne prestation de Abdallah (sorti à la 60ème) - intraitable défensivement, n'hésitant pas à apporter sa pierre à l'édifice offensivement -. Si ce dernier reste sur ce tempo, Fanni n'est pas près de retrouver son côté droit. Espérons qu'à gauche, Mendes sera tout aussi performant, histoire de pousser Morel dans ses retranchements ou tout simplement, sur le banc.
Tous les ingrédients étaient présents donc, et il y a eu le liant nécessaire dans cette partie pour faire recette. L'OM garde ainsi son fauteuil de leader, après quatre matches pour autant de victoires. On n'avait pas vu si belle entame depuis 1932 et une seconde place au classement, rien que ça !
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