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OM 2-1 Troyes
La minute où tout a basculé
Le Dimanche 03 Mars 2013 par pyrOMan
L'Olympique de Marseille se devait en cette fin d'après-midi de montrer un visage plus enthousiasmant après les deux Clasicos perdus coup sur coup. C'est raté ! Si les joueurs de Baup l'ont emporté - et c'est bien là l'essentiel - c'est à peu près tout ce que l'on pourra retenir de cette rencontre une nouvelle fois sans saveur...
Muette lors des deux rencontres face au PSG, l'attaque phocéenne composée pour l'occasion des deux frères Ayew aux ailes associés à Dédé Gignac est attendue au tournant par les supporters. Et pourtant les premières minutes ne sont pas transcendantes. Certes l'OM domine, mais les occasions ont du mal à être créées (une seule frappe dans le premier quart d'heure !) si bien que l'on commence déjà à s'ennuyer...
Revenons tout de même sur les quelques occases qui ont ponctué la première période.
A la cinquième minute, sur un centre de Jordan Ayew, son frère remise le cuir en direction de Valbuena qui le reprend spontanément. Le gardien troyen vigilant le détourne en corner. Il faudra attendre quinze minutes supplémentaires pour voir un semblant d'occasion. Le manque de disponibilité des Phocéens n'y étant sans doute pas étranger....
La seconde occasion est une nouvelle fois à mettre au profit des Ayew brothers. L'aîné décale ainsi Jordan dans le couloir droit qui n'hésite pas et frappe. C'est cadré mais capté par le portier de l'ESTAC (21ème). L'OM pousse alors un peu plus, mais ni Jordan Ayew qui est repris in-extremis par un défenseur (24ème) ni Gignac qui rate le ballon (pourtant idéalement servi par ce dernier) ne trouvent la faille. Il faut aussi noter la multitude de têtes côté olympien qui ne trouveront pas le cadre (18ème, 37ème, 65ème, 69ème.... ) symptomatiques d'un OM qui s'entête à n'attaquer que d'une seule manière, terriblement stérile. L'OM joue en effet avec ce schéma pendant la quasi intégralité de la rencontre, un schéma des plus banals : lancer en profondeur un joueur de couloir qui remet le ballon soit à ras de terre soit dans les airs en espérant une finition heureuse...
Dans cette première période des plus palpitantes notons la seule véritable occasion troyenne : une frappe de Nivet à l'entrée de la surface bien servi par Ngoyi mais qui passe au dessus (42ème).
Après 45 minutes, il est aisé de constater qu'il manque bien des ingrédients à cet OM-là pour faire la différence face à la lanterne rouge de L1... Valbuena se montre encore le plus percutant mais il semble nager à contre-courant. Troyes ne s'est pas montré dangereux, toujours est-il que pour l'emporter il faut être capable de marquer, et on n'est jamais non plus à l'abri d'une mauvaise surprise...
Au retour des vestiaires, il faut attendre dix minutes pour voir une bribe d'occasion.
Disponible offensivement, Morel sert Gignac qui glisse le ballon à Barton mais ce dernier tergiverse et voit sa frappe contrée par un défenseur (54ème).
Les visiteurs par l'intermédiaire de leur meneur de jeu Benjamin Nivet (35 ans), enregistrent leur première frappe cadrée à l'heure de jeu. Sur un centre de Camus (formé à l'OM), Nivet coupe la trajectoire du ballon mais Mandanda capte le ballon (62ème).
Mais la grosse occase à venir est troyenne : à la 66ème minute, Nivet centre pour son capitaine Marcos qui contrôle de la poitrine aux 16m50 et enchaîne avec une frappe légèrement déviée par Fanni. Sans ça le tir était bel et bien cadré et Mandanda battu.
Les visiteurs comprennent que marquer au Vélodrome n'est pas impossible, si bien que suite à une nouvelle tentative de Valbuena captée par Thuram, c'est eux les premiers qui vont dégainer !
Sur une contre-attque initiée par le gardien, Marcos lancé en profondeur est au duel avec Nkoulou qui le devance. Ce dernier peut-être un brin suffisant essaie une protection du ballon étonnante mais est bougé plus ou moins de façon licite par l'avant-centre. Toujours est-il que le Camerounais s'effondre et laisse un boulevard à Marcos qui n'en attendait pas tant, et qui se retrouve face à Mandanda qu'il bat en enroulant son ballon dans le petit filet opposé (70ème) !
Il reste vingt minutes et l'OM est donc mené par le dernier de L1. De quoi se réveiller ? Pensez-vous, l'OM persiste et signe à jouer de la même manière... Cependant l'entrée en jeu de Modou Sougou au détriment de Joey Barton va faire basculer le sort du match.
L'entrée en jeu décisive de Modou Sougou
L'OM plante effectivement une première banderille par son intermédiaire. Lancé en profondeur, l'ancien joueur de Cluj vient buter sur le gardien, ce qui a le mérite de réveiller une équipe qui se faisait jusque là copieusement siffler depuis l'ouverture du score.
Quelques secondes après, sur une passe de Sougou, Nkoulou dégaine et, devant le gardien, Jarjat à la lutte avec Jordan Ayew dévie le ballon et trompe ainsi son gardien (81ème).
L'OM revient à la marque mais les Troyens n'ont pas le temps de digérer que ce diable de Sougou exécute un une-deux avec Mathieu Valbuena avant de servir Gignac dans la surface. Le Martégal n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (82ème) !
La dernière action du match au bénéfice des visiteurs ne donnera rien et l'OM s'impose finalement dans la douleur face à un adversaire normalement largement inférieur.
Sans la manière et dans la douleur l'OM l'emporte donc mais au vu des résultats des autres cadors (défaite du PSG, match nul de Lyon, défaite de Nice) c'est une fort belle opération comptable réalisée par les Olympiens qui conservent leur troisième place. Modou Sougou a démontré toutes ses qualités lorsqu'il est entré en jeu et il serait intéressant de le voir désormais débuter une rencontre. A Lyon peut-être ?
Pour dimanche la tâche s'annonce tout de même des plus ardues. Face à un OL revanchard, nul doute que si l'OM veut espérer faire un résultat, il lui faudra hausser son niveau de jeu...
Muette lors des deux rencontres face au PSG, l'attaque phocéenne composée pour l'occasion des deux frères Ayew aux ailes associés à Dédé Gignac est attendue au tournant par les supporters. Et pourtant les premières minutes ne sont pas transcendantes. Certes l'OM domine, mais les occasions ont du mal à être créées (une seule frappe dans le premier quart d'heure !) si bien que l'on commence déjà à s'ennuyer...
Revenons tout de même sur les quelques occases qui ont ponctué la première période.
A la cinquième minute, sur un centre de Jordan Ayew, son frère remise le cuir en direction de Valbuena qui le reprend spontanément. Le gardien troyen vigilant le détourne en corner. Il faudra attendre quinze minutes supplémentaires pour voir un semblant d'occasion. Le manque de disponibilité des Phocéens n'y étant sans doute pas étranger....
La seconde occasion est une nouvelle fois à mettre au profit des Ayew brothers. L'aîné décale ainsi Jordan dans le couloir droit qui n'hésite pas et frappe. C'est cadré mais capté par le portier de l'ESTAC (21ème). L'OM pousse alors un peu plus, mais ni Jordan Ayew qui est repris in-extremis par un défenseur (24ème) ni Gignac qui rate le ballon (pourtant idéalement servi par ce dernier) ne trouvent la faille. Il faut aussi noter la multitude de têtes côté olympien qui ne trouveront pas le cadre (18ème, 37ème, 65ème, 69ème.... ) symptomatiques d'un OM qui s'entête à n'attaquer que d'une seule manière, terriblement stérile. L'OM joue en effet avec ce schéma pendant la quasi intégralité de la rencontre, un schéma des plus banals : lancer en profondeur un joueur de couloir qui remet le ballon soit à ras de terre soit dans les airs en espérant une finition heureuse...
Dans cette première période des plus palpitantes notons la seule véritable occasion troyenne : une frappe de Nivet à l'entrée de la surface bien servi par Ngoyi mais qui passe au dessus (42ème).
Après 45 minutes, il est aisé de constater qu'il manque bien des ingrédients à cet OM-là pour faire la différence face à la lanterne rouge de L1... Valbuena se montre encore le plus percutant mais il semble nager à contre-courant. Troyes ne s'est pas montré dangereux, toujours est-il que pour l'emporter il faut être capable de marquer, et on n'est jamais non plus à l'abri d'une mauvaise surprise...
Au retour des vestiaires, il faut attendre dix minutes pour voir une bribe d'occasion.
Disponible offensivement, Morel sert Gignac qui glisse le ballon à Barton mais ce dernier tergiverse et voit sa frappe contrée par un défenseur (54ème).
Les visiteurs par l'intermédiaire de leur meneur de jeu Benjamin Nivet (35 ans), enregistrent leur première frappe cadrée à l'heure de jeu. Sur un centre de Camus (formé à l'OM), Nivet coupe la trajectoire du ballon mais Mandanda capte le ballon (62ème).
Mais la grosse occase à venir est troyenne : à la 66ème minute, Nivet centre pour son capitaine Marcos qui contrôle de la poitrine aux 16m50 et enchaîne avec une frappe légèrement déviée par Fanni. Sans ça le tir était bel et bien cadré et Mandanda battu.
Les visiteurs comprennent que marquer au Vélodrome n'est pas impossible, si bien que suite à une nouvelle tentative de Valbuena captée par Thuram, c'est eux les premiers qui vont dégainer !
Sur une contre-attque initiée par le gardien, Marcos lancé en profondeur est au duel avec Nkoulou qui le devance. Ce dernier peut-être un brin suffisant essaie une protection du ballon étonnante mais est bougé plus ou moins de façon licite par l'avant-centre. Toujours est-il que le Camerounais s'effondre et laisse un boulevard à Marcos qui n'en attendait pas tant, et qui se retrouve face à Mandanda qu'il bat en enroulant son ballon dans le petit filet opposé (70ème) !
Il reste vingt minutes et l'OM est donc mené par le dernier de L1. De quoi se réveiller ? Pensez-vous, l'OM persiste et signe à jouer de la même manière... Cependant l'entrée en jeu de Modou Sougou au détriment de Joey Barton va faire basculer le sort du match.
L'entrée en jeu décisive de Modou Sougou
L'OM plante effectivement une première banderille par son intermédiaire. Lancé en profondeur, l'ancien joueur de Cluj vient buter sur le gardien, ce qui a le mérite de réveiller une équipe qui se faisait jusque là copieusement siffler depuis l'ouverture du score.
Quelques secondes après, sur une passe de Sougou, Nkoulou dégaine et, devant le gardien, Jarjat à la lutte avec Jordan Ayew dévie le ballon et trompe ainsi son gardien (81ème).
L'OM revient à la marque mais les Troyens n'ont pas le temps de digérer que ce diable de Sougou exécute un une-deux avec Mathieu Valbuena avant de servir Gignac dans la surface. Le Martégal n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (82ème) !
La dernière action du match au bénéfice des visiteurs ne donnera rien et l'OM s'impose finalement dans la douleur face à un adversaire normalement largement inférieur.
Sans la manière et dans la douleur l'OM l'emporte donc mais au vu des résultats des autres cadors (défaite du PSG, match nul de Lyon, défaite de Nice) c'est une fort belle opération comptable réalisée par les Olympiens qui conservent leur troisième place. Modou Sougou a démontré toutes ses qualités lorsqu'il est entré en jeu et il serait intéressant de le voir désormais débuter une rencontre. A Lyon peut-être ?
Pour dimanche la tâche s'annonce tout de même des plus ardues. Face à un OL revanchard, nul doute que si l'OM veut espérer faire un résultat, il lui faudra hausser son niveau de jeu...
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