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Transferts : Trois Présidents en garde à vue !
Le Mardi 18 Novembre 2014 par Bab Joo
Son arrivée sur la Canebière à l'été 2010 avait fait grincer quelques dents : le transfert d'André-Pierre Gignac, évalué à plus de 20 M€ avec les primes, était le deuxième plus gros de l'histoire du club après celui de Lucho, et le montant estimé de son salaire avait de quoi donner le tournis.
Des conditions de transferts douteuses
L'attaquant, âgé à l'époque de 25 ans, n'avait pas forcément convaincu sur le plan sportif et l'on s'interrogeait à juste titre : une seule bonne saison (à Toulouse) depuis ses débuts pro pouvait-elle justifier un tel traitement de faveur ?
Sa relégation sur le banc par Didier Deschamps, ses entrées en jeu décevantes, ses fréquentes blessures liées à une hygiène de vie incompatible avec le haut niveau n'avaient fait que confirmer ces craintes et ces doutes durant ses trois premières saisons au club.
Un meilleur rendement sur une partie de sa quatrième saison et son bon début de l'exercice 2014/15 justifient-ils d'ailleurs toujours, pour autant, ces sommes peu communes en Ligue 1 ?
Alors que se pose la question de son éventuelle prolongation, et qu'on n'est pas sûrs que les caisses du club puissent se la permettre, les trois Présidents concernés par l'arrivée de Gignac et de quelques autres transferts litigieux à l'OM, comme celui de Souleymane Diawara, ont été interpellés ce matin, ainsi que Philippe Perez, Directeur général de l'OM.
José Anigo aurait dû lui aussi faire partie de la charrette, mais celui-ci, en poste au Maroc, n'était pas présent à son domicile d'Aubagne à l'arrivée de la Maréchaussée.
Une information judiciaire ouverte dès 2011
Une descente en force, donc, destinée à faire la lumière sur d'éventuelles malversations financières, notamment un sérieux soupçon de rétrocommissions sur divers transferts. Bref, de corruption.
Une information judiciaire a été ouverte à cet effet dès 2011 pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs". Une perquisition avait d'ailleurs été menée dans ce cadre à la Commanderie en 2013, sans oublier les téléphones mis sur écoute.
L'Office central de lutte contre le crime organisé cherche en effet à établir la preuve des liens supposés entre le monde du football et le grand banditisme.
Or, c'est Christophe d'Amico, premier agent d'André-Pierre Gignac, qui aurait ou continuerait à servir de relais. D'autres personnes peu recommandables auraient perçu des sommes indues à l'occasion de transferts aux conditions douteuses.
Ceux qui détenaient ou détiennent les cordons de la bourse ont donc naturellement été invités à s'expliquer sur les différents éléments du dossier.
On pourrait, en tant que supporters amoureux de notre club, s'interroger sur le thème : "Pourquoi est-ce toujours sur l'OM que ça tombe ?"
S'il est bien évident que l'opacité règne partout où il est affaire de gros sous, et principalement dans le monde du ballon rond, ce serait oublier un peu vite que Marseille souffre encore de l'image véhiculée par le précédent de l'affaire VA/OM, et également qu'il s'agit d'une ville où il est notable que le grand banditisme côtoie quotidiennement le citoyen lambda. Le propre aveu de José Anigo, expliquant maladroitement qu'il est toujours resté en contact avec "quelques copains d'école qui ont mal tourné", le récent assassinat de son fils dans l'un de ces réglements de compte que l'on est presque tenté de décrire comme "typiquement marseillais", sont autant d'éléments qui jouent naturellement en défaveur de la capitale méditerranéenne, et qui plus qu'ailleurs peut-être induisent les enquêteurs à soupçonner le pire.
Mais ce serait aussi oublier un peu vite que les arrestations des membres de l'Etat-Major ce matin ne sont pas le fruit du hasard : elles sont le résultat d'une enquête qui a commencé il y a quatre ans et au cours de laquelle les magistrats instructeurs ont déjà réuni pas mal d'éléments. Assez pour qu'il soit raisonnable, à ce stade, de poser quelques questions complémentaires aux principaux intéressés.
C'est l'OM, la victime !
Rappelons toutefois que nul ne peut dire si un seul d'entre eux est coupable, ni de quoi, et encore moins à quel degré. Le respect de la présomption d'innocence prime, d'autant que jusqu'à preuve du contraire, personne n'est accusé de quoi que ce soit. Il s'agit de gardes à vue, c'est-à-dire de simples interrogatoires un peu formels, en aucun cas il n'est question de mise en examen.
Rappelons également que dans toute cette histoire, si les soupçons se révèlent fondés, la première victime, c'est l'OM !
Souhaitons surtout que ce nouveau développement dans une sombre histoire qui n'a que trop duré n'ait pas de répercussions fâcheuses sur le sportif qui est, après tout, la seule raison de vivre de l'OM !
Des conditions de transferts douteuses
L'attaquant, âgé à l'époque de 25 ans, n'avait pas forcément convaincu sur le plan sportif et l'on s'interrogeait à juste titre : une seule bonne saison (à Toulouse) depuis ses débuts pro pouvait-elle justifier un tel traitement de faveur ?
Sa relégation sur le banc par Didier Deschamps, ses entrées en jeu décevantes, ses fréquentes blessures liées à une hygiène de vie incompatible avec le haut niveau n'avaient fait que confirmer ces craintes et ces doutes durant ses trois premières saisons au club.
Un meilleur rendement sur une partie de sa quatrième saison et son bon début de l'exercice 2014/15 justifient-ils d'ailleurs toujours, pour autant, ces sommes peu communes en Ligue 1 ?
Alors que se pose la question de son éventuelle prolongation, et qu'on n'est pas sûrs que les caisses du club puissent se la permettre, les trois Présidents concernés par l'arrivée de Gignac et de quelques autres transferts litigieux à l'OM, comme celui de Souleymane Diawara, ont été interpellés ce matin, ainsi que Philippe Perez, Directeur général de l'OM.
José Anigo aurait dû lui aussi faire partie de la charrette, mais celui-ci, en poste au Maroc, n'était pas présent à son domicile d'Aubagne à l'arrivée de la Maréchaussée.
Une information judiciaire ouverte dès 2011
Une descente en force, donc, destinée à faire la lumière sur d'éventuelles malversations financières, notamment un sérieux soupçon de rétrocommissions sur divers transferts. Bref, de corruption.
Une information judiciaire a été ouverte à cet effet dès 2011 pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs". Une perquisition avait d'ailleurs été menée dans ce cadre à la Commanderie en 2013, sans oublier les téléphones mis sur écoute.
L'Office central de lutte contre le crime organisé cherche en effet à établir la preuve des liens supposés entre le monde du football et le grand banditisme.
Or, c'est Christophe d'Amico, premier agent d'André-Pierre Gignac, qui aurait ou continuerait à servir de relais. D'autres personnes peu recommandables auraient perçu des sommes indues à l'occasion de transferts aux conditions douteuses.
Ceux qui détenaient ou détiennent les cordons de la bourse ont donc naturellement été invités à s'expliquer sur les différents éléments du dossier.
On pourrait, en tant que supporters amoureux de notre club, s'interroger sur le thème : "Pourquoi est-ce toujours sur l'OM que ça tombe ?"
S'il est bien évident que l'opacité règne partout où il est affaire de gros sous, et principalement dans le monde du ballon rond, ce serait oublier un peu vite que Marseille souffre encore de l'image véhiculée par le précédent de l'affaire VA/OM, et également qu'il s'agit d'une ville où il est notable que le grand banditisme côtoie quotidiennement le citoyen lambda. Le propre aveu de José Anigo, expliquant maladroitement qu'il est toujours resté en contact avec "quelques copains d'école qui ont mal tourné", le récent assassinat de son fils dans l'un de ces réglements de compte que l'on est presque tenté de décrire comme "typiquement marseillais", sont autant d'éléments qui jouent naturellement en défaveur de la capitale méditerranéenne, et qui plus qu'ailleurs peut-être induisent les enquêteurs à soupçonner le pire.
Mais ce serait aussi oublier un peu vite que les arrestations des membres de l'Etat-Major ce matin ne sont pas le fruit du hasard : elles sont le résultat d'une enquête qui a commencé il y a quatre ans et au cours de laquelle les magistrats instructeurs ont déjà réuni pas mal d'éléments. Assez pour qu'il soit raisonnable, à ce stade, de poser quelques questions complémentaires aux principaux intéressés.
C'est l'OM, la victime !
Rappelons toutefois que nul ne peut dire si un seul d'entre eux est coupable, ni de quoi, et encore moins à quel degré. Le respect de la présomption d'innocence prime, d'autant que jusqu'à preuve du contraire, personne n'est accusé de quoi que ce soit. Il s'agit de gardes à vue, c'est-à-dire de simples interrogatoires un peu formels, en aucun cas il n'est question de mise en examen.
Rappelons également que dans toute cette histoire, si les soupçons se révèlent fondés, la première victime, c'est l'OM !
Souhaitons surtout que ce nouveau développement dans une sombre histoire qui n'a que trop duré n'ait pas de répercussions fâcheuses sur le sportif qui est, après tout, la seule raison de vivre de l'OM !
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