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OM 2-1 Nice
La demi-volée de Mike B.
Le Mardi 09 Mai 2017 par Mike B
Nostradamus ne s'y était pas risqué, et personne n'osait sérieusement imaginer l'Olympique de Marseille renverser une équipe niçoise qui n'avait failli que deux fois cette saison en championnat. Et pourtant, ce sont bien les hommes de Rudi Garcia qui ont prit le dessus sur la formation de Lucien Favre.
Notez bien la précision, que ce sont bien “les hommes de Rudi Garcia”, et non pas “Rudi Garcia” qui sont à l'aboutissement de cette réussite, car c'est un match qui s'est gagné à l'envie, et pas sur le tableau blanc. Car dans le jeu, et dès les 15 premières minutes, ce sont bien les montants de Pelé qui sauvent par deux fois la défense Olympienne d'une entame qui aurait pu être impitoyable.
Le mistral a tourné en notre faveur, mais pas par hasard. La “grinta” qu'on vous réclame les gars, c'est celle-ci.
Yohann Pelé - 6,5 : Décisif à plusieurs reprises, et impuissant sur l'égalisation des rouges et noirs. Il a beau ne pas être vraiment rassurant, il fait un beau travail depuis plusieurs matchs et trouve une certaine régularité. “Les aigles ne volent pas avec le gabian.”
Hiroki Sakai - 7 : En parlant de régularité, voilà l'Olympien ayant été le plus constant sur l'ensemble de la saison. Arrivé sur la pointe des crampons, et rarement pris au sérieux, San Sakaï s'est imposé comme une évidence dans le onze type, et a fini par s'imposer dans le cœur qui bat bleu et blanc des supporters marseillais. Sa prestation défensive a été des plus corrects, et les récentes déclarations de Flotov à son sujet soulignent ses qualités offensives indéniables.
Rod Fanni - 4,5 : Il perd plusieurs ballons dangereux devant la surface et Rolando en sauvera un sur la ligne. Il aura même tenté une remontée de balle improbable en première période avant de décider de se préparer une petite salade de pelouse en solo, offrant une grosse possibilité de contre qui heureusement ne donnera rien. La victoire donne une illusion de réussite défensive, mais nous ne sommes pas dupes !
Jorge Pires Rolando - 5,5 : Il sauve un CSC de Fanni sur la ligne, et a prit la peine de sécher Balotelli. C'était pour le positif. Pour le reste et pour faire bref, sa relance contraste avec celle des niçois.
Patrice Évra - 8 : LE GROS BANANIER, ET LES GROSSES NOIX DE COCO ! Il a fait manger le haricot rouge et les litchis de certains commentateurs sportifs qui se permettent de noter les prestations des joueurs après leurs performances très discutables. C'est vrai, pour qui ils se prennent ceux-là. Notre nouveau Jésus, défenseur des sportifs opprimés par la "journalosphère" a donc plus que réussi sa prestation de dimanche, tout en étant décisif et offrant le but de la victoire à son camp. Ma foi, s'il suffit de le charcuter pour qu'il nous sorte des matchs comme ça, j'vais finir par lui insulter sa daronne. On a sentit la haine, il a insufflé une grinta évidente à ses partenaires, et c'est parfait. Sympatoche notre Saint Patoche.
William Vainqueur - 7,5 : Il a un style de jeu qu'on pourrait qualifier de “discret”. Il ne fait pas de bruit, mais il est extrêmement précieux à la récupération. Vainqueur a encore déroulé une partition de grand champion. Présent au contact, il n'hésite pas à se faire respecter dans sa zone. Un vrai battant.
Morgan Sanson - 5 : Beaucoup retiendront sa balle de but en début de rencontre. Il n'avait pas encore tiré que Cardinale était déjà allongé pour stopper la frappe, tellement le jeune marseillais a manqué d'inspiration sur ce coup-là. Un peu effacé sur l'ensemble de la rencontre, il n'a pas réellement réussit à sortir son épingle du jeu au milieu de terrain.
Maxime Lopez - 6,5 : Comme souvent, présent à la maison, le jeune Lopez aura, comme son grand frère Julien à Consolat, réussit son match du week-end. Sa grosse activité au milieu face à Seri a favorisé des prises de risques de ses partenaires, comme Payet, qui a souvent pu repiquer dans l'axe pour aller percuter. Il offre sur un plateau d'argent le second but Olympien que s'en ira planter “Tonton Pat”.
Florian Thauvin - NN : Son entame de match volontaire ne pourra cependant pas lui permettre de se mettre en avant. Il sort après le quart d'heure de jeu et un mauvais coup sur la cuisse.
Dimitri Payet - 7 : Il a bien récupéré sa condition physique, avalant les kilomètres comme la ligue offre des pénaltys aux lyonnais, c'est à dire sans se poser trop de questions. Il trouve la tête de Gomis sur corner pour l'ouverture du score, et ira percuter un nombre incalculable de fois aux abords de la surface adverse, prenant des coups, mais sans trouver de fenêtres de tir.
Bafétimbi Gomis - 6 : Il donne de l'air à tout un peuple en ouvrant la marque, mais sera trop peu convainquant sur ses autres opportunités, se cantonnant surtout à un rôle de remiseur. On apprécie ne plus le voir miauler après ses buts, peut-être a-t-il enfin compris par quoi passe le respect d'une tribune.
Rémy Cabella - 5,5 : Il remplace Thauvinho après sa blessure en début de rencontre. Il amène son style de jeu, toujours tout en passements de jambes inutiles, certes, mais qui se révélera décisif sur l'action amenant le second but. Même avec 15 minutes en moins dans les jambes que ses compères, il cédera sa place à la 88ème minute.
André-Frank Zambo-Anguissa - NN : Il remplace Lopez à la 70ème pour assurer la récupération et tenir un score favorable. Et pourtant, il réussira à se procurer trois occasions franches, que sa justesse technique lui empêchera de transformer.
Bouna Sarr - NN : Pour que la fête soit totale. Il est notre petite cerise sur le gâteau à nous. La crème sur le café. Les frites avec le burger. Le glaçon dans le pastis. Le cochon dans le maïs... Bref, beaucoup perdaient espoir, et pourtant, l'entrée du King se sera faite attendre jusqu'à la sortie de Cabella.
La troisième défaite de l'OGC (à lire en penchant la tête à gauche. Vous ne trouvez pas que ça ressemble à un petit bonhomme qui se pignole ces trois lettres alignées, OGC ?) Nice se sera déroulée sur la pelouse du Vélodrome. Devant plus de 60 000 marseillais qui auront poussé les leurs à aller chercher une victoire cruciale dans la course à l'Europe.
Ce soir, l'Olympique est 5ème, à 1 seul petit point devant l'adversaire du week-end prochain. Et c'est un rival historique, le club bordelais. Après des décennies d'échecs en terres girondines, il sera temps dimanche de rompre la malédiction qui pèse sur ce déplacement.
Avec ou sans billets, tous à Bordeaux !
La bise et un jaune !
Notez bien la précision, que ce sont bien “les hommes de Rudi Garcia”, et non pas “Rudi Garcia” qui sont à l'aboutissement de cette réussite, car c'est un match qui s'est gagné à l'envie, et pas sur le tableau blanc. Car dans le jeu, et dès les 15 premières minutes, ce sont bien les montants de Pelé qui sauvent par deux fois la défense Olympienne d'une entame qui aurait pu être impitoyable.
Le mistral a tourné en notre faveur, mais pas par hasard. La “grinta” qu'on vous réclame les gars, c'est celle-ci.
Yohann Pelé - 6,5 : Décisif à plusieurs reprises, et impuissant sur l'égalisation des rouges et noirs. Il a beau ne pas être vraiment rassurant, il fait un beau travail depuis plusieurs matchs et trouve une certaine régularité. “Les aigles ne volent pas avec le gabian.”
Hiroki Sakai - 7 : En parlant de régularité, voilà l'Olympien ayant été le plus constant sur l'ensemble de la saison. Arrivé sur la pointe des crampons, et rarement pris au sérieux, San Sakaï s'est imposé comme une évidence dans le onze type, et a fini par s'imposer dans le cœur qui bat bleu et blanc des supporters marseillais. Sa prestation défensive a été des plus corrects, et les récentes déclarations de Flotov à son sujet soulignent ses qualités offensives indéniables.
Rod Fanni - 4,5 : Il perd plusieurs ballons dangereux devant la surface et Rolando en sauvera un sur la ligne. Il aura même tenté une remontée de balle improbable en première période avant de décider de se préparer une petite salade de pelouse en solo, offrant une grosse possibilité de contre qui heureusement ne donnera rien. La victoire donne une illusion de réussite défensive, mais nous ne sommes pas dupes !
Jorge Pires Rolando - 5,5 : Il sauve un CSC de Fanni sur la ligne, et a prit la peine de sécher Balotelli. C'était pour le positif. Pour le reste et pour faire bref, sa relance contraste avec celle des niçois.
Patrice Évra - 8 : LE GROS BANANIER, ET LES GROSSES NOIX DE COCO ! Il a fait manger le haricot rouge et les litchis de certains commentateurs sportifs qui se permettent de noter les prestations des joueurs après leurs performances très discutables. C'est vrai, pour qui ils se prennent ceux-là. Notre nouveau Jésus, défenseur des sportifs opprimés par la "journalosphère" a donc plus que réussi sa prestation de dimanche, tout en étant décisif et offrant le but de la victoire à son camp. Ma foi, s'il suffit de le charcuter pour qu'il nous sorte des matchs comme ça, j'vais finir par lui insulter sa daronne. On a sentit la haine, il a insufflé une grinta évidente à ses partenaires, et c'est parfait. Sympatoche notre Saint Patoche.
William Vainqueur - 7,5 : Il a un style de jeu qu'on pourrait qualifier de “discret”. Il ne fait pas de bruit, mais il est extrêmement précieux à la récupération. Vainqueur a encore déroulé une partition de grand champion. Présent au contact, il n'hésite pas à se faire respecter dans sa zone. Un vrai battant.
Morgan Sanson - 5 : Beaucoup retiendront sa balle de but en début de rencontre. Il n'avait pas encore tiré que Cardinale était déjà allongé pour stopper la frappe, tellement le jeune marseillais a manqué d'inspiration sur ce coup-là. Un peu effacé sur l'ensemble de la rencontre, il n'a pas réellement réussit à sortir son épingle du jeu au milieu de terrain.
Maxime Lopez - 6,5 : Comme souvent, présent à la maison, le jeune Lopez aura, comme son grand frère Julien à Consolat, réussit son match du week-end. Sa grosse activité au milieu face à Seri a favorisé des prises de risques de ses partenaires, comme Payet, qui a souvent pu repiquer dans l'axe pour aller percuter. Il offre sur un plateau d'argent le second but Olympien que s'en ira planter “Tonton Pat”.
Florian Thauvin - NN : Son entame de match volontaire ne pourra cependant pas lui permettre de se mettre en avant. Il sort après le quart d'heure de jeu et un mauvais coup sur la cuisse.
Dimitri Payet - 7 : Il a bien récupéré sa condition physique, avalant les kilomètres comme la ligue offre des pénaltys aux lyonnais, c'est à dire sans se poser trop de questions. Il trouve la tête de Gomis sur corner pour l'ouverture du score, et ira percuter un nombre incalculable de fois aux abords de la surface adverse, prenant des coups, mais sans trouver de fenêtres de tir.
Bafétimbi Gomis - 6 : Il donne de l'air à tout un peuple en ouvrant la marque, mais sera trop peu convainquant sur ses autres opportunités, se cantonnant surtout à un rôle de remiseur. On apprécie ne plus le voir miauler après ses buts, peut-être a-t-il enfin compris par quoi passe le respect d'une tribune.
Rémy Cabella - 5,5 : Il remplace Thauvinho après sa blessure en début de rencontre. Il amène son style de jeu, toujours tout en passements de jambes inutiles, certes, mais qui se révélera décisif sur l'action amenant le second but. Même avec 15 minutes en moins dans les jambes que ses compères, il cédera sa place à la 88ème minute.
André-Frank Zambo-Anguissa - NN : Il remplace Lopez à la 70ème pour assurer la récupération et tenir un score favorable. Et pourtant, il réussira à se procurer trois occasions franches, que sa justesse technique lui empêchera de transformer.
Bouna Sarr - NN : Pour que la fête soit totale. Il est notre petite cerise sur le gâteau à nous. La crème sur le café. Les frites avec le burger. Le glaçon dans le pastis. Le cochon dans le maïs... Bref, beaucoup perdaient espoir, et pourtant, l'entrée du King se sera faite attendre jusqu'à la sortie de Cabella.
La troisième défaite de l'OGC (à lire en penchant la tête à gauche. Vous ne trouvez pas que ça ressemble à un petit bonhomme qui se pignole ces trois lettres alignées, OGC ?) Nice se sera déroulée sur la pelouse du Vélodrome. Devant plus de 60 000 marseillais qui auront poussé les leurs à aller chercher une victoire cruciale dans la course à l'Europe.
Ce soir, l'Olympique est 5ème, à 1 seul petit point devant l'adversaire du week-end prochain. Et c'est un rival historique, le club bordelais. Après des décennies d'échecs en terres girondines, il sera temps dimanche de rompre la malédiction qui pèse sur ce déplacement.
Avec ou sans billets, tous à Bordeaux !
La bise et un jaune !
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