Témoignage : "Le Vél' et moi cette histoire d’amour qui dure" (13/02/2019)

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Témoignage : "Le Vél' et moi cette histoire d’amour qui dure"

Le Mercredi 13 Février 2019 par Elones

Olympique de Marseille

Voici le témoignage d'une supportrice abonnée dans le Virage Sud qui se confie sur son amour pour l'Olympique de Marseille et sa passion vécue au bas du Virage Sud.

"Le Vélodrome et moi, c'est une passion consumante, dévorante qui me fait vibrer, chavirer, qui me fait me sentir vivante. Ce stade, ce virage Sud, mon groupe, le Commando Ultra ‘84, ce déversoir d‘émotions pures. J'y pleure, j'y souris, j'y saute, j'y trépigne, j'y hurle, j'y vrille, je m'y agrippe, j'y tape, j'y chante, j'y suis abattue, j'y suis heureuse, j'y insulte. J'en oublie tout le reste une fois que je touche la bâche, en rentrant porte 15 je ne suis plus sur Terre, je suis sur la planète Mars. Au Vel, pas de race, pas de religion, pas de distinction de genre, je n'y suis pas une femme ou j'en suis une parmi tant autres, un membre de l'armée des Marseillais portant le même étendard la même passion pour ce club.

Mon premier match au Vélodrome, c'était lors de la saison 2000/2001, j'avais 18 ans. J'étais placée en Ganay, en bas à gauche, pile en face du CU84. J'en suis alors tombée amoureuse. Debout tout le match sur le dossier des sièges, j'y ai vu Bakayoko marquer contre le PSG. Ce souvenir restera gravé à vie dans ma mémoire. Le stade s'est enflammé et mon amour pour l'OM s'est scellé à jamais. Le stade, les virages, Ganay se sont soulevés. J'ai fini 3 rangs plus bas, embrassant les collègues que je ne connaissais même pas, nous hurlions notre joie à s'en faire péter les cordes vocales.

Olympique de Marseille

Cette année, j'ai enfin décidé de m'abonner malgré les kilomètres qui me séparent de mon virage. L'émotion que j'ai ressentie quand je suis allée au local pour m'inscrire! L'émotion que j'ai ressentie lorsque j'ai pour la première fois fait passer le graal au portique! Je n'ai pu retenir mes larmes. J'écris ça, j'y repense et les larmes remontent, satanée poussière!

Au stade, il se crée des liens forts, vraiment indélébiles. Tu t'y fais des amis pour la vie, des gens fiables, qui seront toujours là. C'est la famille. Ça paraît fort et fou et ça l'est pourtant, c'est puissant, c'est l'OM.

Une fois que tu as goûté au Vélodrome, tu ne peux jamais t'en détourner.

Combattre pour l'OM à la vie à la mort ! " 

DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !