Le Dimanche 04 Avril 2004 par Jybee
Ami(e)s de l'OM bonjour. J'en arrive à un point, ou je me demande à chaque match ce qu'il pourra bien nous arriver...Quelle logique voyez-vous mes amis, à prendre deux valises à Rennes et Bastia, puis subitement se payer le luxe d'aller défaire de son trone le co-leader Lyonnais sur ses terres sauvages, ou peu d'équipes se sont imposées ? Aucune. Il n'y a aucune logique à cela, et ça fait peur. Cela fait peur de ne jamais savoir à quoi s'attendre avec cet Ohème là. Autant d'inconstance est consternant et déroutant. Comment prétendre à quelque chose avec un tel profil d'équipe ?
Car si ce hier soir le résultat fut flatteur, il n'en reste pas moins réconfortant pour la suite. On se dit peut-être que l'OM s'est un peu retrouvé. Un goupe cohérent, qui pêche cependant toujours dans la relance, juste une boulette qui nous vaut un but, mais au final une bonne rigueur défensive générale, et une réussite offensive flagrante qui nous permet de remporter ce match que beaucoup voyaient sans doute perdu d'avance. Car au vue des statistiques du match le dicton est vérifié : dominer n'est pas gagner. Une possession de balle en faveur des Lyonnais à presque 60%, plus de deux fois plus d'occasions de but... mais beaucoup plus de ratés, et des arrêts de Barthez décisifs ont fait pencher la balance du coté Phocéen. Quand la réussite nous sourit, sachons en tirer profit.
J'ai cependant eu l'impression que les Olympiens voulaient se contenter du point du match nul, à vingt minutes de la fin ou, comme contre Liverpool avec un but d'avance, ils ont reculé inconsciement, pour se laisser dominer outrageusement, Fabien Barthez étant obligé de les rappeler à l'ordre pour leur commander sèchement de remonter. Il aura fallu les entrées de Celestini (eh oui), et de Mido, pour redonner quelque peu du sang neuf afin conserver un peu mieux le ballon et de se procurer des actions offensives digne de ce nom. Et c'est au termes d'une circulation de balle qui aura vu une succession de 27 passes dans les pieds marseillais que Camel Meriem se joue de Reveillère d'un crochet du droit dans le dos du défenseur avant d'enchainer avec une frappe du gauche qui vient se loger dans le petit filet de Gregory Coupet, un peu court sur sa détente.
A l'arrivé ça fait du 50% de réussite : 4 frappes cadrées, deux au fond, mais que demande le peuple ? Un Ricard sinon rien !! Pour fêter ça. Et oui mes amis, une telle victoire, ça n'arrive pas tous les jours. Rendez-vous compte: 15 ans de disette à Gerland. 15 ans que l'OM n'avait plus gagné là bas. Si ça ça ne se fête pas, vous me direz ce qu'il faut fêter alors.
La performance d'hier soir, si surprenante soit-elle, ne nous le cachons pas, est de bonne augure pour la suite des événements, et particulièrement des joutes européennes. La venue de l'Inter de Milan ce Jeudi pourra permettre aux joueurs soit de confirmer ce bon résultat, soit de confirmer ce dont ils sont capables depuis le début de la saison : à savoir du meilleur comme du pire. Ceci dit, il y aura en face une équipe Italienne qui viendra au Vélodrome pour faire un résultat. Et même si elle fut tenue en echec par deux fois par Sochaux deux tours plus tôt, il ne sera pas aisé d'en venir à bout. Les Marseillais devront sortir toutes leurs armes pour faire sauter le catenaccio Milanais. Des Milanais qui leur ont réussi par le passé, tout le monde s'en souvient, mais c'était à l'époque l'autre club de Milan qui jouait en face.
Espérons que l'OM nous sorte un grand match avec une belle surprise à la clé. Finissons de savourer la victoire Lyonnaise, et concentrons nous pour ce match déjà décicif. Inutile de croiser les doigts, le résultat dependra uniquement du jeu qui sera développé sur le terrain. Espérons seulement qu'Anigo mettra en place un dispositif tactique adapté au jeu Italien. Exit la défense à trois et les longs ballons sur Drogba, car Recoba et Vieri se feront une joie de slalomer dans les espaces libres, tout comme la défense Italienne se régalera de renvoyer de la tête les ballons d'attaque. Alors pour ce match, posons la balle à terre, et construisons du jeu. Même s'il est possible que les coups de pieds arrêtés soient la clé de ce match.
Amis Olympiens, préparez vos écharpes, un grand soir s'annonce, et l'OM peut écrire une nouvelle page de son histoire s'il s'en donne les moyens. Sur ce, allez l'OM. Hier soir l'OM a mangé du lion, jeudi, il lui faudra bien plus dans son assiette pour se rassasier.
Car si ce hier soir le résultat fut flatteur, il n'en reste pas moins réconfortant pour la suite. On se dit peut-être que l'OM s'est un peu retrouvé. Un goupe cohérent, qui pêche cependant toujours dans la relance, juste une boulette qui nous vaut un but, mais au final une bonne rigueur défensive générale, et une réussite offensive flagrante qui nous permet de remporter ce match que beaucoup voyaient sans doute perdu d'avance. Car au vue des statistiques du match le dicton est vérifié : dominer n'est pas gagner. Une possession de balle en faveur des Lyonnais à presque 60%, plus de deux fois plus d'occasions de but... mais beaucoup plus de ratés, et des arrêts de Barthez décisifs ont fait pencher la balance du coté Phocéen. Quand la réussite nous sourit, sachons en tirer profit.
J'ai cependant eu l'impression que les Olympiens voulaient se contenter du point du match nul, à vingt minutes de la fin ou, comme contre Liverpool avec un but d'avance, ils ont reculé inconsciement, pour se laisser dominer outrageusement, Fabien Barthez étant obligé de les rappeler à l'ordre pour leur commander sèchement de remonter. Il aura fallu les entrées de Celestini (eh oui), et de Mido, pour redonner quelque peu du sang neuf afin conserver un peu mieux le ballon et de se procurer des actions offensives digne de ce nom. Et c'est au termes d'une circulation de balle qui aura vu une succession de 27 passes dans les pieds marseillais que Camel Meriem se joue de Reveillère d'un crochet du droit dans le dos du défenseur avant d'enchainer avec une frappe du gauche qui vient se loger dans le petit filet de Gregory Coupet, un peu court sur sa détente.
A l'arrivé ça fait du 50% de réussite : 4 frappes cadrées, deux au fond, mais que demande le peuple ? Un Ricard sinon rien !! Pour fêter ça. Et oui mes amis, une telle victoire, ça n'arrive pas tous les jours. Rendez-vous compte: 15 ans de disette à Gerland. 15 ans que l'OM n'avait plus gagné là bas. Si ça ça ne se fête pas, vous me direz ce qu'il faut fêter alors.
La performance d'hier soir, si surprenante soit-elle, ne nous le cachons pas, est de bonne augure pour la suite des événements, et particulièrement des joutes européennes. La venue de l'Inter de Milan ce Jeudi pourra permettre aux joueurs soit de confirmer ce bon résultat, soit de confirmer ce dont ils sont capables depuis le début de la saison : à savoir du meilleur comme du pire. Ceci dit, il y aura en face une équipe Italienne qui viendra au Vélodrome pour faire un résultat. Et même si elle fut tenue en echec par deux fois par Sochaux deux tours plus tôt, il ne sera pas aisé d'en venir à bout. Les Marseillais devront sortir toutes leurs armes pour faire sauter le catenaccio Milanais. Des Milanais qui leur ont réussi par le passé, tout le monde s'en souvient, mais c'était à l'époque l'autre club de Milan qui jouait en face.
Espérons que l'OM nous sorte un grand match avec une belle surprise à la clé. Finissons de savourer la victoire Lyonnaise, et concentrons nous pour ce match déjà décicif. Inutile de croiser les doigts, le résultat dependra uniquement du jeu qui sera développé sur le terrain. Espérons seulement qu'Anigo mettra en place un dispositif tactique adapté au jeu Italien. Exit la défense à trois et les longs ballons sur Drogba, car Recoba et Vieri se feront une joie de slalomer dans les espaces libres, tout comme la défense Italienne se régalera de renvoyer de la tête les ballons d'attaque. Alors pour ce match, posons la balle à terre, et construisons du jeu. Même s'il est possible que les coups de pieds arrêtés soient la clé de ce match.
Amis Olympiens, préparez vos écharpes, un grand soir s'annonce, et l'OM peut écrire une nouvelle page de son histoire s'il s'en donne les moyens. Sur ce, allez l'OM. Hier soir l'OM a mangé du lion, jeudi, il lui faudra bien plus dans son assiette pour se rassasier.