OM 2-1 Bolton Wanderers : Un dénouement parfait

Le Vendredi 24 Février 2006 par

Qui ne s'en doutait pas d'une soirée pareille ? Et surtout qui n'en rêvait pas ? Peut être ses parigos, ses lyonnais mais dans le maquis provençal on l'attendait et pas qu'un peu. Quel plaisir de revoir cette joie, et ses minots brandissant cette écharpe avec tant de plaisir et de fierté. Ce logo qui symbolise tant, et qui rassemble tant... L'Om est décidément une équipe européenne, on le sait tous, moi le premier et sur ce sujet je me répète à chaque fois. Mais quel bonheur a chaque fois que l'équipe et ce putain de stade me le démontre.

La rédaction d'édito n'est jamais facile, il faut trouver les bons mots, dans certain cas convaincre, voir choquer en gardant cette ligne de conduite qu'est l'Om. Et dans ce domaine et ce contexte la tache est difficile. En effet comment employer des qualificatifs à la hauteur de Gimenez ou de Ferreira ? Je viens être un fada de l'Om mais de là à fabuler comme Mary Higgins Clark non merci !
Et quand les émotions prennent le pas sur les mots et les piétinent quel plaisir. Quand tu n'as pas à galerer, à formuler et que le récit se forme instinctivement les yeux encore brillant...
Quand le cœur parle et que les doigts dictent, quel régal mais quelle rareté également.

Ce match aura été un vrai canular, une vraie bataille alors des péripéties, des rebondissements et un putain dénouement espéré mais il en aura fallu du temps et de la sueur. Encore une première mi-temps laborieuse et désespérante, la situation s'est débloquée à temps grâce à Ribery qui espérons pour l'équipe relancera la « bête ». La seconde mi-temps qui démarre avec un 1-1 pousse le vélodrome dans son hystérie la plus profonde et alors le second but n'en parlons même pas... Un but à l'arrache, un but freestyle mais un putain de but qui sauve l'équipe, le match, et peut être une saison.

Car même si ça reste incertain dans tous les domaines, c'est de l'envie, de la hargne, de « la lâche rien attitude » et des guerriers que nous voulons. Pas les lopettes sans pression de Metz ou de la décontraction style Ajaccio. Exigence ou folie le peuple Marseillais veut des hommes, et vu le prix il en est bien normal.

Destination Saint Pétersbourg, bon c'est encore loin, c'est encore du froid mais on ne va pas s'en plaindre. En attendant retour à la grisaille du championnat à Thiriez le moustachu, malgré la réception de Nice et le déplacement en terre Parisienne le championnat ne semble plus captivant et est capturé par l'ogre Lyonnais. Même ce Psg – Om a perdu de la saveur il en deviendrait presque banal ce classico. Enfin comme il est écrit plus haut, direction Saint Pétersbourg et sa Vodka.

Et espérons le, même si cela semble encore trop lointain et trop flou embarquer direction la Hollande et le stade du PSV.

Marseillement

Tredici

Aussi dans l'actualité