Le Vendredi 09 Mai 2008 par Le Concombre Masqué
Nous y v'là, les aminches. Avant-dernière journée de Ligue 1, un monstre de duel à distance entre l'OM qui se déplace au Mans et Nancy qui dans le même temps sera sur la pelouse de Gerland. Deux équipes au coude à coude pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions face à un prétendant ouvert à l'UEFA, et au champion de France qui veut assurer sa septième couronne consécutive. Les Marseillais peuvent tout perdre samedi soir ou, au contraire, se replacer avant l'ultime match au Vél' face à Strasbourg. Ca promet...
Il est des moments dans une saison où, qu'on le veuille ou non, on regarde dans les rétros et on se tape le pelonch contre les murs au vu des unités bêtement perdues en cours de route. Car si les Phocéens n'ont aujourd'hui plus leur destin entre les mains, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-même. Et franchement, le moins qu'ils puissent faire maintenant c'est d'aller chercher deux victoires en espérant juste que Nancy ne prenne que trois points... Parce que si le compteur affiche deux longueurs de plus pour Nancy (60 contre 58), le goal-average n'est pas non plus en faveur de l'OM : +16 pour les Lorrains, +12 pour les Phocéens. Autant dire qu'on n'a pas fini de se bouffer les pognes jusqu'aux phalanges...
Le pur scénario cata, c'est une défaite Olympienne conjuguée à une victoire Nancéienne à Lyon. A cela rien d'impossible, l'OM ne s'est jamais imposé à Léon Bollé en trois confrontations (deux défaites pour un nul), et les Lyonnais ont joué mercredi en Coupe de France. A défaut de s'imposer à Gerland, l'AS Nancy est tout à fait capable d'aller chercher le point du nul, ce qui mettrait les Phocéens dans une drôle de situation puisque même en cas de victoire au Mans, les deux équipes seraient alors à égalité de points (61). Ceci-dit les hommes de Pablo Correa garderaient tout de même leur troisième place avant de recevoir Rennes grâce à cette foutue différence de but... Sauf si l'OM explose les Manceaux 5-0, mais là faut éteindre la Pléstassion tout d'suite hein... Et file datachamb', nan mais...
Pour se faire une fin à la Scoubidou, l'idéal serait bien sûr une victoire de l'OM avec une défaite Nancéienne. Là, on attaquerait la trente-huitième journée avec un point d'avance... Mais on est très loin d'y être, d'autant plus que la qualification de Lyon pour la finale de la Coupe de France libère une place UEFA... Et que celle-ci est tout simplement dans le viseur des Manceaux qui ne pointent qu'à deux unités des Stéphanois (54 contre 52) en déplacement au Parc des Princes. Mais Lille et Rennes, qui reçoivent respectivement Lens et Toulouse, sont justement intercalés entre le MUC72 et l'ASSE avec 53 et 52 points. Pour résumer, trois équipes qui veulent la cinquième place accueillent trois adversaires luttant pour ne pas sombrer en Ligue 2, et la dernière va tout faire pour n'avoir aucun regret face à l'OM. Bref, on va se faire rentrer dedans...
De fait, la question est de savoir où en est l'OM après sa déconfiture face à Bordeaux dimanche dernier au Vél' (1-2)... Difficile à dire, les discours sont bien évidemment de circonstance avec les mêmes rengaines. Mais on ne peut pas nier que cette équipe est physiquement à la rue, voire mentalement touchée. Le hic, c'est que le MUC va nous offrir un défi physique et technique avec des garçons comme Matsui, Basa ou encore De Melo. Lyon (deux fois dont une en Coupe de la Ligue), Nancy et Sainté sont par exemple revenus chez eux avec la loose accrochée au calbar.
Les Phocéens sont donc prévenus, le Mans à domicile c'est neuf victoires, cinq nuls et quatre défaites (23 buts marqués contre 16 encaissés). A noter que lorsque les Manceaux ouvrent le score, c'est huit victoires pour un nul... La dernière défaite remonte au 1er mars face à Strasbourg (0-1) et l'équipe de Rudi Garci a enchaîné deux nuls et deux victoires de rang entre-temps. En espérant qu'ils ne claquent pas la troisième consécutive ce week-end...
De leur côté, les Phocéens affichent des stats assez linéaires à l'extérieur : six victoires, sept nuls et cinq défaites (24 buts marqués, autant d'encaissés). Mais le petit plus de la maison Périglioni c'est que les hommes d'Eric Gerets n'ont plus perdu hors de leurs bases en championnat depuis le 13 janvier à Rennes (3-1). Quatre victoires (dont trois consécutives, série en cours) et trois nuls ont ponctué le parcours Phocéen (13 buts marqués contre 8 encaissés).
Dans les rangs Olympien, Mathieu Valbuena devrait selon toute logique être titulaire afin d'amener du rythme dans l'entre-jeu, alors que Djibril Cissé est lui suspendu. Et la surprise du chef, c'est la présence du jeune Guy Gnabouyou pour le remplacer... Le meilleur buteur de la réserve Olympienne a tout simplement tapé dans l'oeil de Gerets (pas avec le ballon hein) et de Mamadou Niang, qui déclare à son sujet : "Guy a d'énormes qualités physiques, athlétiques, et techniques. Il a une très bonne protection de balle, elle me rappelle un peu celle de Didier Drogba. Il est jeune mais lors des deux entraînements où j'ai pu le voir cette semaine il a montré qu'il était promis à un bel avenir à la condition de continuer à bien travailler. Il m'a beaucoup impressionné". C'est pas rien...
Pour en finir, parce que là je te vois glisser doucement dans une torpeur que tu s'rais capable de réveiller au sniff de Patafix, la décla de la semaine signée de sa sainteté Pape himself : "Nous n'avons plus notre destin en main. Notre destin est entre Gerland et Le Mans. C'est à nous de le forcer et ne pas avoir de regrets. Après le couac, après les frasques, j'attends une belle fresque. Nous avons obligation de gagner".
Sans blagues...
Il est des moments dans une saison où, qu'on le veuille ou non, on regarde dans les rétros et on se tape le pelonch contre les murs au vu des unités bêtement perdues en cours de route. Car si les Phocéens n'ont aujourd'hui plus leur destin entre les mains, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-même. Et franchement, le moins qu'ils puissent faire maintenant c'est d'aller chercher deux victoires en espérant juste que Nancy ne prenne que trois points... Parce que si le compteur affiche deux longueurs de plus pour Nancy (60 contre 58), le goal-average n'est pas non plus en faveur de l'OM : +16 pour les Lorrains, +12 pour les Phocéens. Autant dire qu'on n'a pas fini de se bouffer les pognes jusqu'aux phalanges...
Le pur scénario cata, c'est une défaite Olympienne conjuguée à une victoire Nancéienne à Lyon. A cela rien d'impossible, l'OM ne s'est jamais imposé à Léon Bollé en trois confrontations (deux défaites pour un nul), et les Lyonnais ont joué mercredi en Coupe de France. A défaut de s'imposer à Gerland, l'AS Nancy est tout à fait capable d'aller chercher le point du nul, ce qui mettrait les Phocéens dans une drôle de situation puisque même en cas de victoire au Mans, les deux équipes seraient alors à égalité de points (61). Ceci-dit les hommes de Pablo Correa garderaient tout de même leur troisième place avant de recevoir Rennes grâce à cette foutue différence de but... Sauf si l'OM explose les Manceaux 5-0, mais là faut éteindre la Pléstassion tout d'suite hein... Et file datachamb', nan mais...
Pour se faire une fin à la Scoubidou, l'idéal serait bien sûr une victoire de l'OM avec une défaite Nancéienne. Là, on attaquerait la trente-huitième journée avec un point d'avance... Mais on est très loin d'y être, d'autant plus que la qualification de Lyon pour la finale de la Coupe de France libère une place UEFA... Et que celle-ci est tout simplement dans le viseur des Manceaux qui ne pointent qu'à deux unités des Stéphanois (54 contre 52) en déplacement au Parc des Princes. Mais Lille et Rennes, qui reçoivent respectivement Lens et Toulouse, sont justement intercalés entre le MUC72 et l'ASSE avec 53 et 52 points. Pour résumer, trois équipes qui veulent la cinquième place accueillent trois adversaires luttant pour ne pas sombrer en Ligue 2, et la dernière va tout faire pour n'avoir aucun regret face à l'OM. Bref, on va se faire rentrer dedans...
De fait, la question est de savoir où en est l'OM après sa déconfiture face à Bordeaux dimanche dernier au Vél' (1-2)... Difficile à dire, les discours sont bien évidemment de circonstance avec les mêmes rengaines. Mais on ne peut pas nier que cette équipe est physiquement à la rue, voire mentalement touchée. Le hic, c'est que le MUC va nous offrir un défi physique et technique avec des garçons comme Matsui, Basa ou encore De Melo. Lyon (deux fois dont une en Coupe de la Ligue), Nancy et Sainté sont par exemple revenus chez eux avec la loose accrochée au calbar.
Les Phocéens sont donc prévenus, le Mans à domicile c'est neuf victoires, cinq nuls et quatre défaites (23 buts marqués contre 16 encaissés). A noter que lorsque les Manceaux ouvrent le score, c'est huit victoires pour un nul... La dernière défaite remonte au 1er mars face à Strasbourg (0-1) et l'équipe de Rudi Garci a enchaîné deux nuls et deux victoires de rang entre-temps. En espérant qu'ils ne claquent pas la troisième consécutive ce week-end...
De leur côté, les Phocéens affichent des stats assez linéaires à l'extérieur : six victoires, sept nuls et cinq défaites (24 buts marqués, autant d'encaissés). Mais le petit plus de la maison Périglioni c'est que les hommes d'Eric Gerets n'ont plus perdu hors de leurs bases en championnat depuis le 13 janvier à Rennes (3-1). Quatre victoires (dont trois consécutives, série en cours) et trois nuls ont ponctué le parcours Phocéen (13 buts marqués contre 8 encaissés).
Dans les rangs Olympien, Mathieu Valbuena devrait selon toute logique être titulaire afin d'amener du rythme dans l'entre-jeu, alors que Djibril Cissé est lui suspendu. Et la surprise du chef, c'est la présence du jeune Guy Gnabouyou pour le remplacer... Le meilleur buteur de la réserve Olympienne a tout simplement tapé dans l'oeil de Gerets (pas avec le ballon hein) et de Mamadou Niang, qui déclare à son sujet : "Guy a d'énormes qualités physiques, athlétiques, et techniques. Il a une très bonne protection de balle, elle me rappelle un peu celle de Didier Drogba. Il est jeune mais lors des deux entraînements où j'ai pu le voir cette semaine il a montré qu'il était promis à un bel avenir à la condition de continuer à bien travailler. Il m'a beaucoup impressionné". C'est pas rien...
Pour en finir, parce que là je te vois glisser doucement dans une torpeur que tu s'rais capable de réveiller au sniff de Patafix, la décla de la semaine signée de sa sainteté Pape himself : "Nous n'avons plus notre destin en main. Notre destin est entre Gerland et Le Mans. C'est à nous de le forcer et ne pas avoir de regrets. Après le couac, après les frasques, j'attends une belle fresque. Nous avons obligation de gagner".
Sans blagues...