Le Mardi 14 Avril 2009 par Zizouten
Le match aller a rendu un verdict net et sans bavure, l'OM est au pied du mur, comme d'habitude serais-je tenté de dire. A Marseille, on aime s'offrir ce luxe, avoir le couteau sous la gorge est une habitude phocéenne, avoir des frissons qui chatouillent l'échine est un plaisir que les supporters Marseillais ne refusent pas, la cité provençale ne boude pas ce genre d'événement qui transcende le vélodrome et qui le transforme en cocotte-minute prête à exploser. Jeudi soir, ça sentira la poudre à canon, les fumigènes seront sans doute là pour donner des couleurs et les tifos imaginatifs des différents kops embelliront une arène qui à déjà accueilli des grandes soirées Européennes. Dans le couloir qui mène au terrain, les regards vont se croiser, les joueurs vont se toiser et c'est là que le match va se gagner avant qu'il ne se gagne sur la pelouse. Les Ukrainiens connaissent la rudesse de l'hiver en bord de mer Noire, mais là, ils vont apprendre à connaître la chaleur Marseillaise, une chaleur qui étouffe ses adversaires et qui les prend à la gorge. Le maillot olympien se nourrit de ces grands souvenirs continentaux, tel un aimant qui attire tout sur lui, cette énergie véhicule à travers l'aura du club olympien et c'est une force métaphysique qui dépasse le cadre du terrain. L'OM est marqué par son histoire, une histoire faite de haut et de bas, aujourd'hui le club n'est pas loin de la vérité, quelle vérité ? Pas une vérité absolue, mais simplement un chemin qui sort lentement l'olympique de Marseille du tunnel, pour le mener à nouveau vers la lumière. Pourquoi avoir la pression sur les épaules ? Pourquoi avoir peur ? Alors que Marseille a tout à gagner, bien sûr que cela s'annonce difficile et que le Shakhtar Donetsk ne sera pas un adversaire facile à dompter, mais l'OM n'a plus rien à perdre et il ne lui reste plus qu'à jouer son football tout simplement. Il faudra onze conquérants remplis de testostérone, des combattants avides de victoires, prêts à se dépasser, à se surpasser malgré la lutte qui s'annonce et il faudra que les Marseillais mettent la pression aux Ukrainiens. L'OM doit embraser la pelouse pour embrasser une éventuelle qualification pour la demi-finale, les hommes d'Eric Gerets devront souffler les braises pour brûler la sérénité du Shakhtar Donetsk et s'ils arrivent à mettre le feu, tous les espoirs seront permis.
Mircea Lucescu va sûrement prévenir ses joueurs et leur dire que rien n'est acquis et que la victoire au match aller (2-0) n'était qu'une étape. Car en grand entraîneur qu'il est, avec son expérience et son vécu, il doit se douter que le match retour à Marseille ne sera pas une partie de plaisir. Il va dire à ses hommes qu'il faudra se serrer les coudes et éteindre le début d'incendie que tenteront de déclencher les olympiens dans le premier quart d'heure de jeu. Et puis il va se préparer à affronter un de ces anciens rivaux du championnat Turc : Eric Gerets, lui et le coach Marseillais s'apprécient et se respectent mutuellement, mais cette entente cordiale n'empêchera pas la bataille tactique qui aura lieu sur la pelouse du vélodrome. Il va certainement compter sur son capitaine Darijo Srna, qui a répondu présent lors de la première manche, le latéral Croate adepte des centres millimétrés sera un joueur à surveiller. L'entraîneur Roumain peut se targuer d'avoir un trio Brésilien de qualité : Ilsinho, Jadson et Fernandinho, ces trois là sont à surveiller comme du lait sur le feu, ils sont créatifs et efficaces... Méfiance ! Et puis il reste Luiz Adriano qui a apprit à connaître un certain Steve Mandanda... Le pauvre ! Il a du en faire des cauchemars, perdre trois face à face lors d'un même match est une véritable catastrophe pour un avant centre, souhaitons que le portier Marseillais prennent encore le dessus sur l'attaquant Brésilien.
Le lion de Rekem aime ce genre de défi, il aime être sur les charbons ardents, sentir le souffre et l'odeur du combat qui s'annonce. Cet homme est un battant naturel et il imagine sans doute l'antre de son équipe au bord de l'explosion tel un volcan en fusion. Il en salive d'avance le bougre et nul doute qu'il va tenter de transmettre sa rage de vaincre aux onze olympiens qui fouleront la pelouse. Lorik Cana en tête, le capitaine, relai du coach Belge, va imprégner ses coéquipiers de cette force qui l'habite aussi. Les autres joueurs olympiens devront se gargariser de cette atmosphère là, pour être galvanisé un peu plus, car l'épreuve sera dure mais pas infranchissable. Le match aller n'a pas répondu aux attentes des Marseillais, leur performance honorable ne supprimera pas le résultat qui fut difficile à avaler, tout comme le score très sévère à leur goût. Heureusement qu'il reste encore une étape à jouer, les jeux son loin d'être faits et puis le résultat de ce week-end : OM-Grenoble 4-1, qui propulse l'olympique de Marseille en tête de la Ligue 1 (au profit de Lyon qui perd son trône après un match nul à domicile contre Monaco, 2-2) est un atout positif qui peut donner encore plus de sérénité aux Marseillais. En résumé, le Shakhtar Donetsk a de l'avance et ils ont les cartes en mains pour entrouvrir les portes de la demi-finale de la coupe de l'uefa, mais cette équipe là semble encore à la portée des olympiens et si les Marseillais se donnent les moyens de leurs ambitions, ils trouveront les clés qui les mèneront vers une issue positive.
Vivement jeudi soir, être dans une telle position, c'est excitant, l'OM est suspendu à un fil et c'est les Ukrainiens qui ont les ciseaux, mais les Marseillais ont aussi le talent naturel pour se sortir de ce genre de situation. Au bord du précipice, beaucoup d'équipes auraient le tournis, pas l'olympique de Marseille qui maîtrise le vertige avec conviction. Les Marseillais ont par deux fois envoyé d'autres adversaires au fond du gouffre (Bordeaux, Paris), alors que beaucoup de spécialistes voyaient les Marseillais tomber dans la fosse sans fond. Pour cette soirée Européenne, les Marseillais devront remettre ça encore une fois, comme au souvenir d'un OM/La Corogne pas si lointain. Bien sûr que les Ukrainiens ne vont pas tendre l'autre joue pour se faire battre, mais si les olympiens s'y prennent bien, ils pourront peut-être les y soumettre.
Mircea Lucescu va sûrement prévenir ses joueurs et leur dire que rien n'est acquis et que la victoire au match aller (2-0) n'était qu'une étape. Car en grand entraîneur qu'il est, avec son expérience et son vécu, il doit se douter que le match retour à Marseille ne sera pas une partie de plaisir. Il va dire à ses hommes qu'il faudra se serrer les coudes et éteindre le début d'incendie que tenteront de déclencher les olympiens dans le premier quart d'heure de jeu. Et puis il va se préparer à affronter un de ces anciens rivaux du championnat Turc : Eric Gerets, lui et le coach Marseillais s'apprécient et se respectent mutuellement, mais cette entente cordiale n'empêchera pas la bataille tactique qui aura lieu sur la pelouse du vélodrome. Il va certainement compter sur son capitaine Darijo Srna, qui a répondu présent lors de la première manche, le latéral Croate adepte des centres millimétrés sera un joueur à surveiller. L'entraîneur Roumain peut se targuer d'avoir un trio Brésilien de qualité : Ilsinho, Jadson et Fernandinho, ces trois là sont à surveiller comme du lait sur le feu, ils sont créatifs et efficaces... Méfiance ! Et puis il reste Luiz Adriano qui a apprit à connaître un certain Steve Mandanda... Le pauvre ! Il a du en faire des cauchemars, perdre trois face à face lors d'un même match est une véritable catastrophe pour un avant centre, souhaitons que le portier Marseillais prennent encore le dessus sur l'attaquant Brésilien.
Le lion de Rekem aime ce genre de défi, il aime être sur les charbons ardents, sentir le souffre et l'odeur du combat qui s'annonce. Cet homme est un battant naturel et il imagine sans doute l'antre de son équipe au bord de l'explosion tel un volcan en fusion. Il en salive d'avance le bougre et nul doute qu'il va tenter de transmettre sa rage de vaincre aux onze olympiens qui fouleront la pelouse. Lorik Cana en tête, le capitaine, relai du coach Belge, va imprégner ses coéquipiers de cette force qui l'habite aussi. Les autres joueurs olympiens devront se gargariser de cette atmosphère là, pour être galvanisé un peu plus, car l'épreuve sera dure mais pas infranchissable. Le match aller n'a pas répondu aux attentes des Marseillais, leur performance honorable ne supprimera pas le résultat qui fut difficile à avaler, tout comme le score très sévère à leur goût. Heureusement qu'il reste encore une étape à jouer, les jeux son loin d'être faits et puis le résultat de ce week-end : OM-Grenoble 4-1, qui propulse l'olympique de Marseille en tête de la Ligue 1 (au profit de Lyon qui perd son trône après un match nul à domicile contre Monaco, 2-2) est un atout positif qui peut donner encore plus de sérénité aux Marseillais. En résumé, le Shakhtar Donetsk a de l'avance et ils ont les cartes en mains pour entrouvrir les portes de la demi-finale de la coupe de l'uefa, mais cette équipe là semble encore à la portée des olympiens et si les Marseillais se donnent les moyens de leurs ambitions, ils trouveront les clés qui les mèneront vers une issue positive.
Vivement jeudi soir, être dans une telle position, c'est excitant, l'OM est suspendu à un fil et c'est les Ukrainiens qui ont les ciseaux, mais les Marseillais ont aussi le talent naturel pour se sortir de ce genre de situation. Au bord du précipice, beaucoup d'équipes auraient le tournis, pas l'olympique de Marseille qui maîtrise le vertige avec conviction. Les Marseillais ont par deux fois envoyé d'autres adversaires au fond du gouffre (Bordeaux, Paris), alors que beaucoup de spécialistes voyaient les Marseillais tomber dans la fosse sans fond. Pour cette soirée Européenne, les Marseillais devront remettre ça encore une fois, comme au souvenir d'un OM/La Corogne pas si lointain. Bien sûr que les Ukrainiens ne vont pas tendre l'autre joue pour se faire battre, mais si les olympiens s'y prennent bien, ils pourront peut-être les y soumettre.