Le Vendredi 27 Novembre 2009 par Psykedelik'
San Siro, mercredi 25 novembre 2009.
Pour ne pas changer, l'OM a montré un beau visage sur un des terrains les plus prestigieux d'Europe, mais comme trop souvent, ça n'a pas suffi et le club ne se voit toujours pas récompensé de ses efforts ... Malgré tout, il restera encore une carte à jouer face au Réal à domicile, mais les joueurs Marseillais n'ont plus leur destin entre les pieds. Cela dit, après le match qu'ils ont offert mercredi soir à San Siro, on ne peut qu'être tenté de croire en l'exploit. Si ce match-là avait pu être ponctué par une victoire, il aurait indéniablement été le match référence pour cet OM 09/10.
Pourtant, tout n'a pas été facile, c'est le Milan AC qui démarrait tambour battant cette rencontre, Zambrotta accélérant sur le côté gauche et mettant en évidence Steve Mandanda pour la première fois du match, ce dès la 7ème minute. Mais trois minutes plus tard, suite à un ballon perdu par Niang côté gauche, Boriello est servi, accélère, mystifie Heinze et trompe Mandanda à ras de terre entre les jambes, 1-0. San Siro jubile. Pour peu de temps, les Marseillais retrouvent le ballon, le temps que Lucho lance Niang côté gauche, celui-ci évite la touche, dépose Oddo, déborde pour le centre détourné du bout des doigts par Dida ... le ballon atterrit sur Lucho qui ne se fait pas prier, seul face au but, et égalise. 17ème, 1-1. Au tour des Marseillais de jubiler. Petit à petit, les Marseillais vont prendre la possession du ballon et la maitrise du milieu de terrain pour finir par pousser fort, mais le Milan aura su continuer à se montrer dangereux dès qu'il a pu lancer ses attaquants. En effet, Pirlo et Seedorf souffrant beaucoup face à Cissé, Lucho, Cheyrou et Abriel, l'influence des stratèges Milanais s'est essoufflée crescendo, permettant aux Marseillais de se poser dans le camp Milanais. Ceci dit, comme d'habitude, l'OM ne reste pas à l'abri d'une contre-attaque Rossoneri à l'image de Zambrotta (23ème), Boriello (25ème), Pato (39ème) ou Thiago Silva dans les arrêts de jeu.
Alors que les deux équipes rentrent au repos, c'est l'OM qui semble avoir pris le dessus. Pourtant, le début de la seconde mi-temps ressemble beaucoup au début de match, avec une nouvelle poussée Milanaise. Mais les deux équipes se signalent surtout par des coups de pied arrêtés, Cheyrou n'étant pas loin à la 53ème de reprendre un coup franc en retrait qui aurait pu s'avérer chaud bouillant si le milieu Marseillais n'avait pas raté la beuchigue. Côté Milanais, un homme sort un peu du lot par ses gestes techniques, c'est Ronaldinho, il est toujours aussi à l'aise balle au pied (talonnades, petits ponts, passes inspirées, protection de balle), même si les accélérations ne sont plus trop là mais il est le principal pourvoyeur de ballons côté Italien pendant que Pirlo et Seedorf vivaient une soirée assez difficile. Tout comme en première mi-temps, l'OM va prendre l'ascendant dans le jeu sur son hôte du soir pour finir plus fort que lui. Alors qu'il n'y avait pas encore eu de réelle occasion franche depuis la reprise, sur un contre, Niang accélère sur son aile gauche, lancé par E. Cissé et centre pour Brandao, seul face au but, qui trouve le sommet de la barre alors que Dida était battu ... C'est dès lors la 65ème, il y a encore le temps ... de retrouver les poteaux ... A la 85ème, sur un corner de Ben Arfa, c'est Diawara qui voit son coup de tête s'écraser sur le poteau, l'OM n'y est pas arrivé, l'OM n'y arrive pas et n'y sera donc pas arrivé. La malédiction continue donc, et seul un miracle face au Réal Madrid peut permettre à l'OM de rompre le sortilège. Néanmoins, dans le jeu, il y a eu beaucoup de bonnes choses, notamment de la part du milieu de terrain.
Milan AC: Dida – Oddo (Abate, 29ème), Nesta, Thiago Silva, Zambrotta – Ambrosini, Pirlo, Pato, Seedorf, Ronaldinho – Pato
Marseille: Mandanda – Bonnart, Diawara, Heinze, Taiwo – Cissé, Lucho (Koné, 67ème), Cheyrou (Morientes, 89ème), Abriel – Brandao, Niang (Ben Arfa, 73ème)
Les notes Olympiennes:
Mandanda (6): Décisif, mais fait peur par moments.
Bonnart (6): Du bon Bonnart, surtout face à Ronaldinho, même si ce fut plus dur en seconde mi-temps.
Diawara (5,5) : De bonnes interventions, mais quelques placements hasardeux, mais toujours aussi dangereux sur coup de pied arrêtés.
Heinze (5,5) : Un match solide, mais il n'a strictement rien compris à ce qui se passait sur l'ouverture du score.
Taiwo (5): Trop souvent en retard défensivement, mais sans conséquences, ses (trop rares) centres n'ont jamais trouvé preneur.
Cissé (7): Il a rayonné à San Siro, la lumière est venue de lui au milieu de terrain, précieux sur ce match.
Lucho (6): Un bon retour, conclu par un but opportuniste. Remplacé par Koné, auteur d'une entrée pleine de générosité, mais qui aura gaché un deux-contre-un en toute fin de match.
Cheyrou (6) : Ses frappes ont été assez imprecise, mais il a participle à faire souffrir les retraités Milanais. Remplacé par Morientes en toute fin de match.
Abriel (7) : Il presse, il récupère, il donne, il combine, il ose ...
Brandao (5) : Il rate une balle de match, mais il a lui aussi bien aidé à faire souffrir les vétérans d'en face.
Niang (5,5): Pas du grand Mamadou ce soir, mais il a su mettre l'accélération qu'il fallait pour permettre à l'OM de revenir dans le match. Remplacé par Ben Arfa, auteur d'une rentrée pleine de générosité, mais sans avoir pu permettre à l'OM de faire la différence.
La qualification reste néanmoins possible, pour cela, deux possibilités :
-Battre le Real Madrid 4-0, voir plus si possible.
-Battre le Real Madrid, peu importe le score, et que dans le même temps le Milan ne gagne pas à Zurich.
En attendant, l'OM va se relancer dans le championnat avec un déplacement à Lens ce week-end. Allez l'OM !
Pour ne pas changer, l'OM a montré un beau visage sur un des terrains les plus prestigieux d'Europe, mais comme trop souvent, ça n'a pas suffi et le club ne se voit toujours pas récompensé de ses efforts ... Malgré tout, il restera encore une carte à jouer face au Réal à domicile, mais les joueurs Marseillais n'ont plus leur destin entre les pieds. Cela dit, après le match qu'ils ont offert mercredi soir à San Siro, on ne peut qu'être tenté de croire en l'exploit. Si ce match-là avait pu être ponctué par une victoire, il aurait indéniablement été le match référence pour cet OM 09/10.
Pourtant, tout n'a pas été facile, c'est le Milan AC qui démarrait tambour battant cette rencontre, Zambrotta accélérant sur le côté gauche et mettant en évidence Steve Mandanda pour la première fois du match, ce dès la 7ème minute. Mais trois minutes plus tard, suite à un ballon perdu par Niang côté gauche, Boriello est servi, accélère, mystifie Heinze et trompe Mandanda à ras de terre entre les jambes, 1-0. San Siro jubile. Pour peu de temps, les Marseillais retrouvent le ballon, le temps que Lucho lance Niang côté gauche, celui-ci évite la touche, dépose Oddo, déborde pour le centre détourné du bout des doigts par Dida ... le ballon atterrit sur Lucho qui ne se fait pas prier, seul face au but, et égalise. 17ème, 1-1. Au tour des Marseillais de jubiler. Petit à petit, les Marseillais vont prendre la possession du ballon et la maitrise du milieu de terrain pour finir par pousser fort, mais le Milan aura su continuer à se montrer dangereux dès qu'il a pu lancer ses attaquants. En effet, Pirlo et Seedorf souffrant beaucoup face à Cissé, Lucho, Cheyrou et Abriel, l'influence des stratèges Milanais s'est essoufflée crescendo, permettant aux Marseillais de se poser dans le camp Milanais. Ceci dit, comme d'habitude, l'OM ne reste pas à l'abri d'une contre-attaque Rossoneri à l'image de Zambrotta (23ème), Boriello (25ème), Pato (39ème) ou Thiago Silva dans les arrêts de jeu.
Alors que les deux équipes rentrent au repos, c'est l'OM qui semble avoir pris le dessus. Pourtant, le début de la seconde mi-temps ressemble beaucoup au début de match, avec une nouvelle poussée Milanaise. Mais les deux équipes se signalent surtout par des coups de pied arrêtés, Cheyrou n'étant pas loin à la 53ème de reprendre un coup franc en retrait qui aurait pu s'avérer chaud bouillant si le milieu Marseillais n'avait pas raté la beuchigue. Côté Milanais, un homme sort un peu du lot par ses gestes techniques, c'est Ronaldinho, il est toujours aussi à l'aise balle au pied (talonnades, petits ponts, passes inspirées, protection de balle), même si les accélérations ne sont plus trop là mais il est le principal pourvoyeur de ballons côté Italien pendant que Pirlo et Seedorf vivaient une soirée assez difficile. Tout comme en première mi-temps, l'OM va prendre l'ascendant dans le jeu sur son hôte du soir pour finir plus fort que lui. Alors qu'il n'y avait pas encore eu de réelle occasion franche depuis la reprise, sur un contre, Niang accélère sur son aile gauche, lancé par E. Cissé et centre pour Brandao, seul face au but, qui trouve le sommet de la barre alors que Dida était battu ... C'est dès lors la 65ème, il y a encore le temps ... de retrouver les poteaux ... A la 85ème, sur un corner de Ben Arfa, c'est Diawara qui voit son coup de tête s'écraser sur le poteau, l'OM n'y est pas arrivé, l'OM n'y arrive pas et n'y sera donc pas arrivé. La malédiction continue donc, et seul un miracle face au Réal Madrid peut permettre à l'OM de rompre le sortilège. Néanmoins, dans le jeu, il y a eu beaucoup de bonnes choses, notamment de la part du milieu de terrain.
Milan AC: Dida – Oddo (Abate, 29ème), Nesta, Thiago Silva, Zambrotta – Ambrosini, Pirlo, Pato, Seedorf, Ronaldinho – Pato
Marseille: Mandanda – Bonnart, Diawara, Heinze, Taiwo – Cissé, Lucho (Koné, 67ème), Cheyrou (Morientes, 89ème), Abriel – Brandao, Niang (Ben Arfa, 73ème)
Les notes Olympiennes:
Mandanda (6): Décisif, mais fait peur par moments.
Bonnart (6): Du bon Bonnart, surtout face à Ronaldinho, même si ce fut plus dur en seconde mi-temps.
Diawara (5,5) : De bonnes interventions, mais quelques placements hasardeux, mais toujours aussi dangereux sur coup de pied arrêtés.
Heinze (5,5) : Un match solide, mais il n'a strictement rien compris à ce qui se passait sur l'ouverture du score.
Taiwo (5): Trop souvent en retard défensivement, mais sans conséquences, ses (trop rares) centres n'ont jamais trouvé preneur.
Cissé (7): Il a rayonné à San Siro, la lumière est venue de lui au milieu de terrain, précieux sur ce match.
Lucho (6): Un bon retour, conclu par un but opportuniste. Remplacé par Koné, auteur d'une entrée pleine de générosité, mais qui aura gaché un deux-contre-un en toute fin de match.
Cheyrou (6) : Ses frappes ont été assez imprecise, mais il a participle à faire souffrir les retraités Milanais. Remplacé par Morientes en toute fin de match.
Abriel (7) : Il presse, il récupère, il donne, il combine, il ose ...
Brandao (5) : Il rate une balle de match, mais il a lui aussi bien aidé à faire souffrir les vétérans d'en face.
Niang (5,5): Pas du grand Mamadou ce soir, mais il a su mettre l'accélération qu'il fallait pour permettre à l'OM de revenir dans le match. Remplacé par Ben Arfa, auteur d'une rentrée pleine de générosité, mais sans avoir pu permettre à l'OM de faire la différence.
La qualification reste néanmoins possible, pour cela, deux possibilités :
-Battre le Real Madrid 4-0, voir plus si possible.
-Battre le Real Madrid, peu importe le score, et que dans le même temps le Milan ne gagne pas à Zurich.
En attendant, l'OM va se relancer dans le championnat avec un déplacement à Lens ce week-end. Allez l'OM !