J'avais dit : 2-1 pour l'Olympique avec un Benfica qui mène au Vél'. J'avais dit : Hatem va égaliser, Mamadou nous transporter. J'avais dit : Lisbonne ce soir, tu vas parler Marseillais. J'ai juste oublié de dire que j'aurais du fermer ma grande guoule. J'ai juste oublié de dire que l'OM n'est plus, et ce depuis un sacré bail, un club à prendre au sérieux. Dont acte...

Et pourtant les aminches, on s'est pas ségués comme des morts de faim quand Niang a ouvert le score ?!? Fatche de cong, on s'y voyait déjà... On est à l'orée du dernier quart d'heure quand le capitaine de l'Olympique s'en va rageusement battre Julio César sur un énorme service d'un Brandao à nouveau décisif (1-0, 70ème).

Alors on se sent fort avec du cuir sur le citron, les bottes carrées on se prend pour Marlon... Las, la brandade de morue est plus indigeste que la bouillabaisse maison. Même pas le temps d'aligner une salade de phalanges en guise de broquilles, rien, nada, peanuts... Le Lisboète Maxi Pereira cogne le cuir aux trente mètres comme une division de Panzers dans un magasin de porcelaine et laisse Mandanda ainsi que tout le peuple phocéen à ses doutes (1-1, 74ème).

Et puis arrive cette saloperie de 89ème minute, Kardec colle une frapasse que même sur PES t'y crois pas. L'Olympique est à nouveau en dehors des clous, comme trop souvent depuis 20 ans.

No comment...