Le Mercredi 09 Juin 2010 par Bab Joo
Commençons par le commencement. Le foot, qu'est-ce que c'est ?
Littéralement "balle au pied", le football - appelé soccer outre-Atlantique parce que là-bas, le foot se joue avec les mains, pffff, ces Étasuniens, faut toujours qu'ils essaient de se singulariser ! - est comme la consonance de son nom l'indique, un jeu d'origine anglaise ou, plus précisément, un jeu dont les principales règles ont été codifiées par les Anglais à la fin du XIX° siècle, et qui s'est doté en 1904 d'une fédération Internationale : la FIFA.
Mais on s'en foot complètement parce qu'en réalité, balancer des coups de pied dans les objets que les négligents laissent traîner derrière eux est un réflexe aussi vieux que l'humanité, et que les premiers témoignages fiables relatifs à l'ancêtre du football moderne remontent à la Chine du cinquième millénaire avant Jean-Claude, Hervé, Jean-Guy, Maéva et les autres.
Reprenons : Comme son nom l'indique, le foot se joue principalement avec les pieds, ainsi qu'avec une sphère ordinairement en cuir, d'une circonférence comprise entre 68 et 70 cm, d'un poids idéal de 450 grammes et gonflée à une pression comprise entre 0,66 et 1,1 bar (idéalement o,85 bar), appelée ballon de foot.
A l'instar de la plupart des sports collectifs, la finalité du jeu est de marquer le plus de buts possibles à son adversaire, de préférence en tâchant de ne point trop en encaisser.
Pour ce faire, les coéquipiers cherchent à s'emparer du ballon en le volant à leurs adversaires, et comme les lois anti-dopage leur interdit formellement de le fumer, ils se contentent de le faire tourner entre eux dans un pré d'un peu moins d'un hectare (105 x 68 m) décoré de formes géométriques tracées à la peinture blanche, et autour duquel est placé un public plus ou moins nombreux, généralement bruyant, composé d'individus éduqués depuis tout petits au fair-play et à la diplomatie et dotés d'un vocabulaire aussi riche que châtié, appelés supporters, lesquels sont souvent munis d'accessoires variés tels qu'écharpes et/ou couvre-chefs colorés, cornes de brume, bombes fumigènes, etc.
Une équipe de foot au complet se compose, outre le coach et le banc, dont nous aborderons la définition dans un prochain chapitre, de 11 mâles plus ou moins virils et généralement plutôt actifs, porteurs chacun d'un short, d'un maillot plus ou moins seyant floqué à son nom et son numéro d'immatriculation, de chaussettes qui lui arrivent sous le menton (ceci pour dissimuler qu'il porte des protèges-tibias parce que les équipementiers ont beau faire, un protège-tibia est définitivement inesthétique et ne rend pas bien à la télé), et d'une paire de souliers à la semelle plutôt casse-gueule munie de crampons pour être bien sûr de pas rater ses adversaires lorsqu'il les tacle. Ce qui est particulièrement sournois et point très courageux, il faut bien le reconnaître, mais que veux-tu, c'est l'jeu, ma pauv' Lucette !
La plupart des footballeurs ont du fromage blanc à la place du cerveau, mais un long et patient bourrage de crâne leur aura toutefois appris à reconnaître la couleur de leur propre maillot. A force de répétition, "couleur pareille que toi, copain ; couleur pas pareille, pas copain", le footballeur en âge d'exercer est donc normalement à même de reconnaître ses coéquipiers de ses adversaires. Il peut toutefois arriver que, dans un moment d'excitation intense, le joueur se trompe de partenaire et inscrive par inadvertance un but contre son propre camp. Un peu comme Ribéry quand il se trompe de femme.
Voilà. C'est tout pour aujourd'hui. J'espère que cette petite introduction vous aura mis en appétit et que, armé(e)s de ces quelques notions de base, vous vous sentez prêt(e)s à plonger dans les mille et une subtilités du seul ballon véritablement rond : celui de football.
A bientôt pour de nouvelles et palpitantes aventures.
Littéralement "balle au pied", le football - appelé soccer outre-Atlantique parce que là-bas, le foot se joue avec les mains, pffff, ces Étasuniens, faut toujours qu'ils essaient de se singulariser ! - est comme la consonance de son nom l'indique, un jeu d'origine anglaise ou, plus précisément, un jeu dont les principales règles ont été codifiées par les Anglais à la fin du XIX° siècle, et qui s'est doté en 1904 d'une fédération Internationale : la FIFA.
Mais on s'en foot complètement parce qu'en réalité, balancer des coups de pied dans les objets que les négligents laissent traîner derrière eux est un réflexe aussi vieux que l'humanité, et que les premiers témoignages fiables relatifs à l'ancêtre du football moderne remontent à la Chine du cinquième millénaire avant Jean-Claude, Hervé, Jean-Guy, Maéva et les autres.
Reprenons : Comme son nom l'indique, le foot se joue principalement avec les pieds, ainsi qu'avec une sphère ordinairement en cuir, d'une circonférence comprise entre 68 et 70 cm, d'un poids idéal de 450 grammes et gonflée à une pression comprise entre 0,66 et 1,1 bar (idéalement o,85 bar), appelée ballon de foot.
A l'instar de la plupart des sports collectifs, la finalité du jeu est de marquer le plus de buts possibles à son adversaire, de préférence en tâchant de ne point trop en encaisser.
Pour ce faire, les coéquipiers cherchent à s'emparer du ballon en le volant à leurs adversaires, et comme les lois anti-dopage leur interdit formellement de le fumer, ils se contentent de le faire tourner entre eux dans un pré d'un peu moins d'un hectare (105 x 68 m) décoré de formes géométriques tracées à la peinture blanche, et autour duquel est placé un public plus ou moins nombreux, généralement bruyant, composé d'individus éduqués depuis tout petits au fair-play et à la diplomatie et dotés d'un vocabulaire aussi riche que châtié, appelés supporters, lesquels sont souvent munis d'accessoires variés tels qu'écharpes et/ou couvre-chefs colorés, cornes de brume, bombes fumigènes, etc.
Une équipe de foot au complet se compose, outre le coach et le banc, dont nous aborderons la définition dans un prochain chapitre, de 11 mâles plus ou moins virils et généralement plutôt actifs, porteurs chacun d'un short, d'un maillot plus ou moins seyant floqué à son nom et son numéro d'immatriculation, de chaussettes qui lui arrivent sous le menton (ceci pour dissimuler qu'il porte des protèges-tibias parce que les équipementiers ont beau faire, un protège-tibia est définitivement inesthétique et ne rend pas bien à la télé), et d'une paire de souliers à la semelle plutôt casse-gueule munie de crampons pour être bien sûr de pas rater ses adversaires lorsqu'il les tacle. Ce qui est particulièrement sournois et point très courageux, il faut bien le reconnaître, mais que veux-tu, c'est l'jeu, ma pauv' Lucette !
La plupart des footballeurs ont du fromage blanc à la place du cerveau, mais un long et patient bourrage de crâne leur aura toutefois appris à reconnaître la couleur de leur propre maillot. A force de répétition, "couleur pareille que toi, copain ; couleur pas pareille, pas copain", le footballeur en âge d'exercer est donc normalement à même de reconnaître ses coéquipiers de ses adversaires. Il peut toutefois arriver que, dans un moment d'excitation intense, le joueur se trompe de partenaire et inscrive par inadvertance un but contre son propre camp. Un peu comme Ribéry quand il se trompe de femme.
Voilà. C'est tout pour aujourd'hui. J'espère que cette petite introduction vous aura mis en appétit et que, armé(e)s de ces quelques notions de base, vous vous sentez prêt(e)s à plonger dans les mille et une subtilités du seul ballon véritablement rond : celui de football.
A bientôt pour de nouvelles et palpitantes aventures.