Condamné à trois ans et demi de prison par la justice espagnole en 2008 suite aux incidents ayant émaillé la rencontre Atlético Madrid-OM, Santos Mirasierra dormira ce soir à la prison de Luynes (Bouches-du-Rhône). Sous la menace d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne et parvenu à la justice française au début de l'été, le membre du Commando Ultra a été interpellé ce matin sur son lieu de travail.

Bien que son extradition ne soit pas à l'ordre du jour, Santos devrait malgré tout purger la peine prononcée à son encontre.

Son avocat ne s'avoue cependant pas vaincu : "Nous pensions sincèrement que la justice laisserait Santos tranquille jusqu'à la rentrée, comme cela nous avait été promis. Il a été arrêté comme un vulgaire criminel alors que les faits pour lesquels il a été condamné restent très relatifs. Il semble que l'Espagne ait mis un gros coup de pression diplomatique pour qu'il ne reste pas en liberté. Nous travaillons actuellement à la constitution d'une demande de grâce présidentielle qui partira lundi prochain, a précisé l'avocat. Tous les recours ayant été épuisés en Espagne, c'est notre dernier espoir" a ainsi déclaré Maître Alain Baduel qui n'oublie pas la mascarade de procès qui a été faite à Santos.

A quelques jours du Trophée Robert Louis-Dreyfus qui opposera l'OM au FC Valence, espérons que cela n'envenime pas les débats d'une rencontre qui est avant tout amicale...