OM 1-0 Arles-Avignon : Le minimum syndical

Le Samedi 05 Février 2011 par

Mes pattes d'anguilles, voici un match qui ne sera pas long à résumer : après le "Gérard du club qui a réussi à faire croire à toute la France qu'il a été champion en mai dernier" reçu il y a une semaine à Monaco, on se pensait immunisés contre toute tentative de récidive... ou pas ! Samedi soir, l'OM a réussi le tour de force de faire passer Arles-Avignon pour une équipe de Ligue 1, je veux dire pour une équipe ayant le niveau pour évoluer dans l'élite du football français. Et vous savez quoi ? C'était plus que crédible, en plus...

Le coup d'envoi de la rencontre est accompagné d'une banderole arborée dans le Virage Nord et proclamant sans concession : "Bougez-vous le cul !". C'est plus des lunettes qu'il leur faut aux joueurs de l'OM, mais des labradors... et en urgence qui plus est ! Un message aussi clair ne peut qu'être entendu, c'est tout du moins ce que l'on souhaite. Doux rêve que voilà, la réalité aimant à se montrer cruelle...

Le premier quart d'heure est une purge de round d'observation où seul Gignac se muera en éclair dans les ténèbres pour affoler le palpitant des supporters. Tout d'abord sur une tête qui passe au-dessus des buts de Merville (5ème), puis sur un superbe retourné acrobatique qui finit malheureusement sa course sur la barre transversale (12ème). Le plus beau dans tout ça ? Entame de match agréable mais stérile, ou bien mais pas top comme dirait l'autre.

On sent quand même que l'OM ne compte pas en rester là ! Bon ça on est bien d'accord, c'est le poncif par excellence mais vu que tu connais déjà le score et qu'il y a quand même balpeau à raconter sur ce "match", je gagne de la place. T'as vu ça, t'as à peine fini de lire cette phrase que je t'emmène directement au second tournant de cette première période : Lucho prend le cuir pour frapper un coup franc à une bonne vingtaine de mètres du but Arlésien. Ou Avignonnais, comme tu veux c'est toi qui choises. Toujours est-il que le milieu de terrain argentin claque une jolie mine qui va se fracasser sur la barre de Merville ! Pour la seconde fois de la soirée, le portier d'Arles-Avignon est sauvé par le montant. (26ème).

Arrive donc la pause sur ce score de parité puisqu'une nouvelle tentative de Gignac ne trouvera que le petit filet droit de Merville ! Mais à l'extérieur du but (32ème), ce qui ne fait pas les affaires d'un OM qui sort sous de copieux sifflets...

Et la seconde période alors ? Ben attends mon lapin, je te fais ça version Victor Hugo avec tout ce que ça comporte comme chienlit de description :

Jeu en triangle Gignac-Lucho-Brandao, ce dernier centrant depuis l'aile gauche. Gignac est à la retombée du ballon pour mieux fusiller Merville à bout portant (55ème). OM 1-0 ACA

Voilà... Inquiétant, hein...

Car, trêve de plaisanterie, il ne s'est strictement plus rien passé après ce but. Walou, balpeau, nada, nif, peaudzeb, le néant intersidéral, rien quoi ! Alors quand je vois que ça s'enflamme à tout va parce l'Olympique de Marseille, champion de France en titre, a écrabouillé le dernier du championnat un but à zéro au stade Vélodrome, je me dis que finalement il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maint'nant. Le seul motif de satisfaction se trouve dans les trois points pris. Et encore, satisfaction somme toute relative puisque ne pas les prendre aurait été une faute professionnelle.

Mais puiqu'on se contente maintenant du minimum syndical alors...

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