Le Mercredi 02 Mars 2011 par Kaio Shin
Après sept mois de compétition dans cette saison 2010-2011, au moment où l'Olympique de Marseille entame une série de rencontres qui décideront de son avenir à moyen-terme, il est temps de passer en revue les performances des recrues et de dresser un premier bilan pour César Azpilicueta, André-Pierre Gignac, Loïc Rémy et Rod Fanni. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce bilan est contrasté... Focus sur 42,3 millions d'€uros.
César Azpilicueta, la malédiction
Des quatre recrues, César Azpilicueta est forcément celle qui inspire le plus d'indulgence. D'abord, parce que l'espagnol devait s'adapter à un nouveau championnat, à un nouveau pays et à une nouvelle culture, ce qui n'est jamais chose aisée, mais aussi parce qu'une malheureuse blessure est venue interrompre brutalement sa progression. Après des débuts laborieux, pour ne pas dire catastrophiques, l'ancien latéral droit d'Osasuna était sur la bonne voie et montait en puissance au fil des rencontres. Calamiteux dans les duels en début de saison, le capitaine de l'équipe d'Espagne Espoirs se montrait de plus en plus difficile à déborder. "Azpi" commençait également à mettre de côté sa timidité offensive, avec un apport dans le couloir droit et des centres de plus en plus fréquents et aboutis. Le natif de Pampelune ne retrouvera sans-doute pas son meilleur niveau avant la saison prochaine, où il devra affronter la nouvelle concurrence incarnée par Rod Fanni...
19 matchs. 1 but, 2 passes décisives. 63,5 % de duels gagnés - 84,4 % de tacles réussis.
André-Pierre Gignac, la (tardive) satisfaction
Recrue phare de l'été, enfant du pays, André-Pierre Gignac se savait attendu. C'est peut-être pour cette raison notamment que l'ancien Toulousain a connu des débuts si difficiles. Manque d'efficacité, de lucidité, de simplicité : "APG" faisait tout à l'envers. La pression ? Peut-être. Un nécessaire temps d'adaptation ? Sans-doute. Un physique diminué suite aux blessures à répétition ? Forcément. Transfuge du TFC d'Alain Casanova, Gignac a d'abord dû s'adapter à son nouveau sport. Réapprendre à jouer en équipe et à avoir des coéquipiers autour de lui dans le camp adverse. Mais son potentiel sautait aux yeux, comme une évidence. En 2011, André-Pierre Gignac est le meilleur joueur de l'Olympique de Marseille et le buteur que le club attendait. Les automatismes naissants avec ses partenaires, Lucho Gonzalez notamment, aident forcément. "Dédé" perd de moins en moins de ballons, effectue de moins en moins de mauvais choix et est de plus en plus efficace. Il faudra confirmer ces progrès. Et ne plus se blesser.
24 matchs. 9 buts, 2 passes décisives.
Loïc Rémy, la déception
Il y a quelque chose de paradoxal dans le parcours de Loïc Rémy depuis son arrivée sur le vieux port. Meilleur buteur du club en Ligue 1 avec six buts, auteur de huit réalisations au total, l'ancien Niçois est à ranger dans la catégorie des joueurs qui déçoivent cette saison. Après des débuts pourtant prometteurs, qui l'avaient vu marquer à six reprises en 14 matchs malgré une préparation tronquée, le numéro 11 phocéen semble depuis à côté de ses pompes. Où est passé le joueur qui osait, tentait sa chance en dehors des 16 mètres et qui était efficace ? Où qu'il soit, il a été remplacé par un fantôme qui semble incapable de passer un défenseur en un-contre-un. Loïc Rémy n'est définitivement pas fait pour jouer sur le côté droit. Un poste qui requiert des qualités de dribble (notamment) qu'il n'a pas. Un problème qui risque d'être réglé avec le retour de Mathieu Valbuena. En attendant de se voir offrir une chance de suppléer le laborieux Brandao dans l'axe...
29 matchs, 8 buts, 2 passes décisives.
Rod Fanni, la résurrection
C'est la bonne surprise de cette deuxième partie de saison côté olympien. Quelconque lors des six premiers mois de la saison avec le Stade Rennais, l'ancien Niçois ne devait être qu'une simple roue de secours en attendant le retour d'Azpilicueta. En moins de deux mois, Rod Fanni a néanmoins prouvé qu'il restait l'un des meilleurs arrières-droit de notre championnat et que ses pâles productions bretonnes étaient sans-doutes le fruit d'une certaine lassitude et d'une motivation en baisse. Il a mis tout le monde d'accord et représente une vraie valeur ajoutée à l'effectif phocéen. Solide dans les duels, toujours bien placé, il n'est sans-doute pas étranger à la solidité défensive retrouvée de l'Olympique de Marseille (seulement trois buts encaissés lors des huit rencontres disputées par Fanni depuis la reprise). Rod Fanni devrait terminer la saison en tant que titulaire. Avant de livrer une bataille acharnée avec César Azpilicueta. Une bataille dont le grand gagnant sera l'Olympique de Marseille.
8 matchs. 52 % de duels gagnés - 62,5 % de tacles réussis.
César Azpilicueta, la malédiction
Des quatre recrues, César Azpilicueta est forcément celle qui inspire le plus d'indulgence. D'abord, parce que l'espagnol devait s'adapter à un nouveau championnat, à un nouveau pays et à une nouvelle culture, ce qui n'est jamais chose aisée, mais aussi parce qu'une malheureuse blessure est venue interrompre brutalement sa progression. Après des débuts laborieux, pour ne pas dire catastrophiques, l'ancien latéral droit d'Osasuna était sur la bonne voie et montait en puissance au fil des rencontres. Calamiteux dans les duels en début de saison, le capitaine de l'équipe d'Espagne Espoirs se montrait de plus en plus difficile à déborder. "Azpi" commençait également à mettre de côté sa timidité offensive, avec un apport dans le couloir droit et des centres de plus en plus fréquents et aboutis. Le natif de Pampelune ne retrouvera sans-doute pas son meilleur niveau avant la saison prochaine, où il devra affronter la nouvelle concurrence incarnée par Rod Fanni...
19 matchs. 1 but, 2 passes décisives. 63,5 % de duels gagnés - 84,4 % de tacles réussis.
André-Pierre Gignac, la (tardive) satisfaction
Recrue phare de l'été, enfant du pays, André-Pierre Gignac se savait attendu. C'est peut-être pour cette raison notamment que l'ancien Toulousain a connu des débuts si difficiles. Manque d'efficacité, de lucidité, de simplicité : "APG" faisait tout à l'envers. La pression ? Peut-être. Un nécessaire temps d'adaptation ? Sans-doute. Un physique diminué suite aux blessures à répétition ? Forcément. Transfuge du TFC d'Alain Casanova, Gignac a d'abord dû s'adapter à son nouveau sport. Réapprendre à jouer en équipe et à avoir des coéquipiers autour de lui dans le camp adverse. Mais son potentiel sautait aux yeux, comme une évidence. En 2011, André-Pierre Gignac est le meilleur joueur de l'Olympique de Marseille et le buteur que le club attendait. Les automatismes naissants avec ses partenaires, Lucho Gonzalez notamment, aident forcément. "Dédé" perd de moins en moins de ballons, effectue de moins en moins de mauvais choix et est de plus en plus efficace. Il faudra confirmer ces progrès. Et ne plus se blesser.
24 matchs. 9 buts, 2 passes décisives.
Loïc Rémy, la déception
Il y a quelque chose de paradoxal dans le parcours de Loïc Rémy depuis son arrivée sur le vieux port. Meilleur buteur du club en Ligue 1 avec six buts, auteur de huit réalisations au total, l'ancien Niçois est à ranger dans la catégorie des joueurs qui déçoivent cette saison. Après des débuts pourtant prometteurs, qui l'avaient vu marquer à six reprises en 14 matchs malgré une préparation tronquée, le numéro 11 phocéen semble depuis à côté de ses pompes. Où est passé le joueur qui osait, tentait sa chance en dehors des 16 mètres et qui était efficace ? Où qu'il soit, il a été remplacé par un fantôme qui semble incapable de passer un défenseur en un-contre-un. Loïc Rémy n'est définitivement pas fait pour jouer sur le côté droit. Un poste qui requiert des qualités de dribble (notamment) qu'il n'a pas. Un problème qui risque d'être réglé avec le retour de Mathieu Valbuena. En attendant de se voir offrir une chance de suppléer le laborieux Brandao dans l'axe...
29 matchs, 8 buts, 2 passes décisives.
Rod Fanni, la résurrection
C'est la bonne surprise de cette deuxième partie de saison côté olympien. Quelconque lors des six premiers mois de la saison avec le Stade Rennais, l'ancien Niçois ne devait être qu'une simple roue de secours en attendant le retour d'Azpilicueta. En moins de deux mois, Rod Fanni a néanmoins prouvé qu'il restait l'un des meilleurs arrières-droit de notre championnat et que ses pâles productions bretonnes étaient sans-doutes le fruit d'une certaine lassitude et d'une motivation en baisse. Il a mis tout le monde d'accord et représente une vraie valeur ajoutée à l'effectif phocéen. Solide dans les duels, toujours bien placé, il n'est sans-doute pas étranger à la solidité défensive retrouvée de l'Olympique de Marseille (seulement trois buts encaissés lors des huit rencontres disputées par Fanni depuis la reprise). Rod Fanni devrait terminer la saison en tant que titulaire. Avant de livrer une bataille acharnée avec César Azpilicueta. Une bataille dont le grand gagnant sera l'Olympique de Marseille.
8 matchs. 52 % de duels gagnés - 62,5 % de tacles réussis.