Le Dimanche 07 Août 2011 par Bab Joo
Je vais citer mon collègue Tony Selliez (de France Bleu Provence) : "On n'a juste pas le droit de déjouer comme ça !"
Il a raison, l'ami Tony ! Quand on domine aussi outrageusement pendant 50 minutes, on n'a pas le droit de lever le pied, surtout alors que les nombreuses occasions provoquées en première mi-temps n'ont pas abouti au résultat escompté. La règle c'est : on tue le match, et éventuellement après, on verrouille... ou pas.
Ce soir c'est le "ou pas" du scénario qui l'a emporté, comme trop souvent l'Olympique de Marseille nous y avait déjà habitués la saison dernière : une équipe offensive, avec de beaux gestes individuels, mais qui oscille entre maladresse et malchance.
Surtout malchance, ce soir : la première mi-temps a été survolée par des Olympiens plaisants dans l'intention et dans le jeu, avec pas moins de 11 tirs dont 9 cadrés, mais la bonne volonté, surtout celle de Loïc Rémy, est bien mal récompensée, et il faut attendre la 38ème minute et l'énorme travail de Diarra au milieu du terrain pour qu'une énième tentative de Rémy, contrée, échoue dans les pieds de Lucho qui provoque la chance d'une splendide reprise de volée.
Une bonne minute, le Vel' savoure et scande le nom du buteur, manifestant on ne peut plus clairement le désir des supporters qu'il demeure Marseillais.
On croit alors le compteur de buts largement ouvert, mais à nouveau, les Phocéens jouent de malchance et la première période s'achève sur le plus petit score en faveur de l'OM.
Le début de la seconde période offre presque d'emblée un tout autre visage. Malchance ? Que nenni. Juste en mode ouacances. C'est le copyright déposé l'an dernier par les Phocéens qu'on remet au goût du jour : une défense brouillonne et approximative, un peut trop lâche, un peu trop arrogante peut-être, et qui se repose un peu trop sur un Steve Mandanda qui n'en peut mais. La sanction ne tarde pas à tomber : marvin martin, le nouveau chouchou de l'Equipe de France, bien servi par Corchia, trompe un Steve mandanda bien seul.
Cet avertissement aurait dû mettre les Olympiens en alerte, mais il n'en est rien : la pause playa-pastaga n'est pas terminée, que diable ! Les Doubistes profitent de la nonchalance Provençale, et en particulier de celle de Stéphane Mbia, pour enfoncer le clou. Ils prennent l'avantage à la 70ème, sur une passe en retrait heureuse de Boudebouz pour Nogueira.
Pas pour longtemps : Ptitvélo, entré à la 66ème en remplacement d'un Morgan Amalfitano décidément point trop à l'aise sur son côté droit, place un bon tir de corner sur la tête de Loïc rémy qui y met beaucoup de conviction : 2-2 (73ème)
Ca sent la fin de la sieste côté marseillais, mais le réveil aura sonné un poil trop tard : le score en restera là.
Frustrant. Moins que la défaite face au promu Caen l'année dernière à la même époque, mais bien davantage qu'une victoire qui aurait dû être pliée dès la fin de la première mi-temps.
Il a raison, l'ami Tony ! Quand on domine aussi outrageusement pendant 50 minutes, on n'a pas le droit de lever le pied, surtout alors que les nombreuses occasions provoquées en première mi-temps n'ont pas abouti au résultat escompté. La règle c'est : on tue le match, et éventuellement après, on verrouille... ou pas.
Ce soir c'est le "ou pas" du scénario qui l'a emporté, comme trop souvent l'Olympique de Marseille nous y avait déjà habitués la saison dernière : une équipe offensive, avec de beaux gestes individuels, mais qui oscille entre maladresse et malchance.
Surtout malchance, ce soir : la première mi-temps a été survolée par des Olympiens plaisants dans l'intention et dans le jeu, avec pas moins de 11 tirs dont 9 cadrés, mais la bonne volonté, surtout celle de Loïc Rémy, est bien mal récompensée, et il faut attendre la 38ème minute et l'énorme travail de Diarra au milieu du terrain pour qu'une énième tentative de Rémy, contrée, échoue dans les pieds de Lucho qui provoque la chance d'une splendide reprise de volée.
Une bonne minute, le Vel' savoure et scande le nom du buteur, manifestant on ne peut plus clairement le désir des supporters qu'il demeure Marseillais.
On croit alors le compteur de buts largement ouvert, mais à nouveau, les Phocéens jouent de malchance et la première période s'achève sur le plus petit score en faveur de l'OM.
Le début de la seconde période offre presque d'emblée un tout autre visage. Malchance ? Que nenni. Juste en mode ouacances. C'est le copyright déposé l'an dernier par les Phocéens qu'on remet au goût du jour : une défense brouillonne et approximative, un peut trop lâche, un peu trop arrogante peut-être, et qui se repose un peu trop sur un Steve Mandanda qui n'en peut mais. La sanction ne tarde pas à tomber : marvin martin, le nouveau chouchou de l'Equipe de France, bien servi par Corchia, trompe un Steve mandanda bien seul.
Cet avertissement aurait dû mettre les Olympiens en alerte, mais il n'en est rien : la pause playa-pastaga n'est pas terminée, que diable ! Les Doubistes profitent de la nonchalance Provençale, et en particulier de celle de Stéphane Mbia, pour enfoncer le clou. Ils prennent l'avantage à la 70ème, sur une passe en retrait heureuse de Boudebouz pour Nogueira.
Pas pour longtemps : Ptitvélo, entré à la 66ème en remplacement d'un Morgan Amalfitano décidément point trop à l'aise sur son côté droit, place un bon tir de corner sur la tête de Loïc rémy qui y met beaucoup de conviction : 2-2 (73ème)
Ca sent la fin de la sieste côté marseillais, mais le réveil aura sonné un poil trop tard : le score en restera là.
Frustrant. Moins que la défaite face au promu Caen l'année dernière à la même époque, mais bien davantage qu'une victoire qui aurait dû être pliée dès la fin de la première mi-temps.