Le Samedi 24 Septembre 2011 par Kaio Shin
C'était mardi matin. Je m'en souviens comme si c'était il y a quatre jours. Un pauvre type aux intentions malsaines m'interpelle : "Alors Nico, ça pue l'OM en ce moment, vous faites un peu pitié là non ?". Habituellement, j'aurais repoussé cette créature insignifiante d'une astucieuse vanne assommante. Mais là non, je n'ai même pas pu. C'était un supporter de Dijon, pourtant.
Voilà à quel genre d'humiliation nous sommes réduits au quotidien, nous, minables supporters d'une minable équipe. Tout ça à cause d'une bande de sales mecs qui ont décidé de faire de notre saison un calvaire. Pourtant, l'espoir renaît mercredi, après la victoire contre Evian. Mais ce n'était qu'Evian, justement. Une équipe qui ce soir a réussi l'exploit de perdre 4-2 sur son terrain après avoir mené 2-1 à 11 contre 10. J'ai eu tort de penser que cette victoire allait nous relancer. J'ai eu tort d'être confiant avant ce déplacement à Valenciennes.
Les choses s'annoncent pourtant bien, lorsque Souleymane Diawara, à la 16 ème minute, ouvre le score du pied gauche. Mais en réalité, c'est un miracle. L'OM est dominé, la défense est encore fébrile, et il n'y a absolument rien dans le jeu. Alou Diarra parvient même à nous faire regretter Edouard Cissé. L'OM vacille, mais est à deux doigts de faire le break par l'intermédiaire de Loïc Rémy, juste avant la pause. On s'apprête à rentrer aux vestiaires avec cet avantage d'un but, en se disant que ce score est flatteur et que la chance commence enfin à tourner. C'était sans compter sur l'état précaire dans lequel se trouve actuellement le cerveau de Rod Fanni. Déjà responsable d'un pénalty à Lille et d'une faute stupide provoquant un carton rouge sur le terrain de l'Olympiakos, l'ancien rennais nous fait cette fois la totale : le combo magique pénalty + carton rouge. Un génie. Heureusement, Steve Mandanda retrouve des couleurs et stoppe le pénalty (mal tiré) de Grégory Pujol.
La seconde période est interminable. Les nordistes dominent, se créent de nombreuses occasions, mais leur maladresse nous sauve. On se dit que l'OM est peut-être tombé sur plus nul que lui. Possible ? Bien sûr que non. Au terme de la troisième des deux minutes de temps additionnel, bien aidé par un Jérémy Morel trop médiocre pour un club trop grand, un inconnu barbu nommé José Saez surgit et inscrit le premier et dernier but de sa carrière. La voix stridente et insupportable de la speakrine valenciennoise conclut ce calvaire. Le match s'achève sur ce score de 1-1 et Marseille laisse encore filer bêtement des points. Ce n'était pas Lille en face. Ni Lyon. Ni Rennes. Le calendrier ne peut même plus nous rendre optimistes. Cette fois, c'est sûr, nous pouvons nous inquiéter.
Voilà à quel genre d'humiliation nous sommes réduits au quotidien, nous, minables supporters d'une minable équipe. Tout ça à cause d'une bande de sales mecs qui ont décidé de faire de notre saison un calvaire. Pourtant, l'espoir renaît mercredi, après la victoire contre Evian. Mais ce n'était qu'Evian, justement. Une équipe qui ce soir a réussi l'exploit de perdre 4-2 sur son terrain après avoir mené 2-1 à 11 contre 10. J'ai eu tort de penser que cette victoire allait nous relancer. J'ai eu tort d'être confiant avant ce déplacement à Valenciennes.
Les choses s'annoncent pourtant bien, lorsque Souleymane Diawara, à la 16 ème minute, ouvre le score du pied gauche. Mais en réalité, c'est un miracle. L'OM est dominé, la défense est encore fébrile, et il n'y a absolument rien dans le jeu. Alou Diarra parvient même à nous faire regretter Edouard Cissé. L'OM vacille, mais est à deux doigts de faire le break par l'intermédiaire de Loïc Rémy, juste avant la pause. On s'apprête à rentrer aux vestiaires avec cet avantage d'un but, en se disant que ce score est flatteur et que la chance commence enfin à tourner. C'était sans compter sur l'état précaire dans lequel se trouve actuellement le cerveau de Rod Fanni. Déjà responsable d'un pénalty à Lille et d'une faute stupide provoquant un carton rouge sur le terrain de l'Olympiakos, l'ancien rennais nous fait cette fois la totale : le combo magique pénalty + carton rouge. Un génie. Heureusement, Steve Mandanda retrouve des couleurs et stoppe le pénalty (mal tiré) de Grégory Pujol.
La seconde période est interminable. Les nordistes dominent, se créent de nombreuses occasions, mais leur maladresse nous sauve. On se dit que l'OM est peut-être tombé sur plus nul que lui. Possible ? Bien sûr que non. Au terme de la troisième des deux minutes de temps additionnel, bien aidé par un Jérémy Morel trop médiocre pour un club trop grand, un inconnu barbu nommé José Saez surgit et inscrit le premier et dernier but de sa carrière. La voix stridente et insupportable de la speakrine valenciennoise conclut ce calvaire. Le match s'achève sur ce score de 1-1 et Marseille laisse encore filer bêtement des points. Ce n'était pas Lille en face. Ni Lyon. Ni Rennes. Le calendrier ne peut même plus nous rendre optimistes. Cette fois, c'est sûr, nous pouvons nous inquiéter.