Le Dimanche 05 Février 2012 par Bab Joo
Les sardines allaient bouffer du lion, c'était écrit : 2-0 à 34 minutes, emballez, c'est pesé ! Les Lyonnais étaient déjà prêts à repartir la queue entre les jambes, Jean-Michel Aulas avait déjà préparé sa boîte de mouchoirs pour sa conférence d'après match... Et puis voilà, il a suffi de deux petites erreurs d'inattention pour passer tout près de la déculottée...
C'est le problème, avec les fauves : ils ont l'air sympas, comme ça, mais si on ne les caresse pas dans le sens du poil, ils mordent la main qui les nourrit.
Et côté nourriture, ben ils mangeaient sévère, les bestiaux : dès le signal du départ, les sardines, montrant d'emblée leur ferme intention de ne pas se laisser frire, montaient à l'assaut des cages d'Hugo Lloris : c'est que Jérémy Morel s'y connaît en saucisson de Lyon... fumé, bien entendu. Fumé du côté gauche. Prenant la tête du banc, Amalfitano concluait d'un crochet suivi d'une frappe sèche, juste un poil trop haute (2ème)
Malgré ce mini-échec, les Marseillais s'installaient dans le camp des visiteurs et seul, Bafé Gomis, d'une frappe lointaine repoussée par Mandanda, parvenait à éloigner momentanément le danger de sa meute.
Pas pour longtemps : bien que les Lyonnais se montraient assez redoutables en contre, les Marseillais insistaient, revenaient, poussaient : ça cafouillait dans la tanière de la bête acculée : Cheyrou en profitait pour ouvrir la marque.
OM 1-0 OL (16ème)
Touché, le lion rugissait, mais il en fallait bien plus pour impressionner un banc de sardines bien en place : le second bol de pâtée arrivait par Amalfitano, auteur d'une belle passe pour un Brandao des grands soirs qui, auteur de son troisième but en trois match depuis son retour à l'OM, crucifiait magistralement Lloris.
OM 2-0 OL (34ème)
Logiquement,dans une telle situation, on s'arrange pour garder ses lignes et empêcher l'animal de s'échapper.
Mais une sardine égarée suffit parfois à creuser une brèche dans un banc bien resserré. Une minuscule erreur, une bête faute d'inattention, et le rusé félin, incarné par un Gomis opportuniste, pansait presque aussitôt l'une de ses plaies.
OM 2-1 OL (36ème)
Forcément, ragaillardi, le fauve donnait quelques coups de pattes, dérangeait un brin la défense neptunienne... et bêtement, Souley s'emmêlait les nageoires et aidait à se redresser des Lyonnais qui n'en demandaient pas tant.
OM 2-2 OL (45ème)
C'était suffisant pour que les lions reprennent du poil de la bête, tandis que la pause ne permettait malheureusement pas aux sardines de se recentrer, de se reconcentrer, et de repartir de l'avant. sans l'exploit individuel de Mandanda, l'amer à boire aurait certainement tourné à la nausée.
Moralité : quand vous blessez des lions, achevez-les !
C'est le problème, avec les fauves : ils ont l'air sympas, comme ça, mais si on ne les caresse pas dans le sens du poil, ils mordent la main qui les nourrit.
Et côté nourriture, ben ils mangeaient sévère, les bestiaux : dès le signal du départ, les sardines, montrant d'emblée leur ferme intention de ne pas se laisser frire, montaient à l'assaut des cages d'Hugo Lloris : c'est que Jérémy Morel s'y connaît en saucisson de Lyon... fumé, bien entendu. Fumé du côté gauche. Prenant la tête du banc, Amalfitano concluait d'un crochet suivi d'une frappe sèche, juste un poil trop haute (2ème)
Malgré ce mini-échec, les Marseillais s'installaient dans le camp des visiteurs et seul, Bafé Gomis, d'une frappe lointaine repoussée par Mandanda, parvenait à éloigner momentanément le danger de sa meute.
Pas pour longtemps : bien que les Lyonnais se montraient assez redoutables en contre, les Marseillais insistaient, revenaient, poussaient : ça cafouillait dans la tanière de la bête acculée : Cheyrou en profitait pour ouvrir la marque.
OM 1-0 OL (16ème)
Touché, le lion rugissait, mais il en fallait bien plus pour impressionner un banc de sardines bien en place : le second bol de pâtée arrivait par Amalfitano, auteur d'une belle passe pour un Brandao des grands soirs qui, auteur de son troisième but en trois match depuis son retour à l'OM, crucifiait magistralement Lloris.
OM 2-0 OL (34ème)
Logiquement,dans une telle situation, on s'arrange pour garder ses lignes et empêcher l'animal de s'échapper.
Mais une sardine égarée suffit parfois à creuser une brèche dans un banc bien resserré. Une minuscule erreur, une bête faute d'inattention, et le rusé félin, incarné par un Gomis opportuniste, pansait presque aussitôt l'une de ses plaies.
OM 2-1 OL (36ème)
Forcément, ragaillardi, le fauve donnait quelques coups de pattes, dérangeait un brin la défense neptunienne... et bêtement, Souley s'emmêlait les nageoires et aidait à se redresser des Lyonnais qui n'en demandaient pas tant.
OM 2-2 OL (45ème)
C'était suffisant pour que les lions reprennent du poil de la bête, tandis que la pause ne permettait malheureusement pas aux sardines de se recentrer, de se reconcentrer, et de repartir de l'avant. sans l'exploit individuel de Mandanda, l'amer à boire aurait certainement tourné à la nausée.
Moralité : quand vous blessez des lions, achevez-les !