OM - Montpellier : On se couche volontairement ! Ou pas...

Le Mercredi 04 Avril 2012 par

Lettre ouverte à tous ceux qui souhaitent, qui appellent même n'ayons pas peur des mots (ou des maux d'ailleurs), à ce que l'Olympique de Marseille se couche devant Montpellier le mercredi 11 avril 2012 au stade Vélodrome... dans l'unique but d'emmerder le Paris Saint-Germain.

Arrêtez avec vos conneries de revanche à pas d'sous ! On se fait faire un deuxième trou dans le fondement le vendredi 29 janvier 1999 à Bordeaux (4-1), club avec lequel nous nous disputions pour le Titre de Champion de France soit dit-en passant. Quatre buts encaissés en trente-deux minutes, fin d'chantier. Pire encore quelques semaines plus tard au Parc. Le PSG ne gagne pas 2-1, nous leur donnons la victoire... alors qu'on menait 0-1 à six minutes de la fin. Est-il besoin de rappeler le scénario de cette soirée à cataloguer définitivement dans la catégorie des souvenirs de merde ? Apparemment, oui. Dont acte. Florian Maurice, celui-là même qui a balancé sa grole dans le Virage Nord un soir de 4-1 contre ce même club moins d'un an plus tard, ouvre le score en première période. Marco Simone égalise à la 84ème. Et là t'as l'improbable qui se produit. Bruno Rodriguez, trois minutes plus tard, donne l'avantage et la victoire au PSG. Non mais Rodriguez quoi... Bref, ce mardi 4 mai 1999 nous perdons la tête du championnat parce que dans le même temps les Girondins s'imposent 4-2 sur la pelouse de Lens. La tête sur la pelouse, le titre dans la vitrine.

Peu importe ce qui s'est passé au soir de la 34ème et dernière journée de cet exercice 1998/99* au Parc entre le PSG et Bordeaux, une saison ne se résume pas à un match. Nous ne devrions pas l'oublier, nous qui avons vécu les affres d'un plus que dévastateur VA-OM en 1993. Cela ne nous a-t-il pas servi de leçon ? Devons-nous enterrer aujourd'hui l'OM encore plus qu'il ne l'est déjà ? Manquons-nous de respect à ce point au club de Montpellier pour ne pas le considérer comme un adversaire digne de ce nom ? Sous le fallacieux pretexte que la Loi du Talion est au-dessus de l'institution qu'est l'Olympique de Marseille ? Pauvre de nous...

Je réprouve toute forme de discours visant à faire de l'OM un perdant, comme celui par exemple consistant à dire qu'il faut "lâcher des compétitions" : Montpellier et Lille n'ont pas besoin qu'on fasse la catin. Occupons-nous déjà de nous et de cette finale de la Coupe de la Ligue le 14 avril contre Lyon. Commençons déjà par ne pas se faire plier au Parc dimanche face au PSG, dans ce "Cassico"... du pauvre. Quand bien même cet OM-Montpellier ait été lamentablement placé trois jours (et à 18h00 qui plus est) avant la finale, nous nous devons de nous imposer au Stade Vélodrome. Parce qu'on est chez nous, et qu'il n'est pas question de subir une énième humiliation. "Et parce que la vieille philosophie de "l'œil pour œil" n'a jamais fait que des aveugles.

C'est de l'Olympique de Marseille dont on parle, je le répète.

On sait jamais, des fois que le comateux du douzième étage n'ait pas bien compris la fin de ma phrase...

*18 clubs engagés en 1998/99 soit 34 journées

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