Le Samedi 14 Avril 2012 par Bab Joo
C'est ce que dit le dicton, et c'est ce qu'on aimerait croire. A Marseille, on hésite entre superstitions populaires et prières à la Bonne Mère. Qui aurait cru il y a quelques semaines à peine que la coupe en chocolat deviendrait LA Coupe ! Celle sur laquelle se fondent tous les espoirs des Phocéens, la dernière chance de sauver une saison médiocre dont la fin nous promet, au mieux, le ventre mou.
Cette Coupe, il nous la FAUT !
Selon toute logique, un tel enjeu devrait conduire n'importe quel rédacteur normalement constitué à se rouler de plaisir, bave aux lèvres et plume dans l'fondement, délirant d'enthousiasme à l'idée d'avoir l'insigne honneur d'en érire l'avant-match.
Mais pas moyen de ressentir le plus petit début de frémissement sous mes doigts. J'ai beau essayer, rien ne fait frétiller mon clavier. Un peu blasée peut-être : l'idée que l'OM puisse conserver cette ultime chance de rester Européen la saison prochaine n'arrive pas à me faire oublier que de toutes les compétitions disputées par le club, celle-ci est la moins prestigieuse. A son image, donc.
Puis, quelles sont véritablement nos chances de la ramener sur la Canebière pour la troisième année consécutive, cette Coupe ?
Au vu du jeu délivré par les Olympiens cette saison, je serais tentée d'affirmer : aucune !
La crise est trop profonde, tellement profonde qu'elle en arrive même à monter jusqu'aux supporters les uns contre les autres : grève ou pas grève, chaque dirigeant chante sa propre chanson, et généralement, contre l'avis de sa base. Un peu comme à l'OM, ou chacun tire dans son coin sans se préoccuper de ce que pense le voisin, en fait. On a les supporters qu'on mérite...
D'autant que Lyon aussi a besoin de cette Coupe : s'ils partent favoris en Coupe de France, ce qui pourrait leur assurer la qualification en Ligue des Champions en dépit de leur saison un peu irrégulière et en tous cas moins flamboyante que les autres années, les Gônes savent qu'ils auront tout à redouter des "petits" Quevillais qui a montré depuis plusieurs saisons maintenant dans cette compétition des qualités de combativité dont feraient bien de s'inspirer les pros, et une capacité stupéfiante à retourner n'importe quelle situation. Les Rennais en ont encore du mal à s'asseoir...
Cette Coupe nettement plus gratifiante ne leur étant pas acquise, il y a donc fort à parier que, faute de mieux, ils se donneront les moyens d'arracher celle de Moustache des mains Marseillaises.
Et l'objectivité oblige à admettre que sportivement parlant, ils n'auront sans doute pas besoin de forcer leur talent.
C'est donc une fois encore principalement sur leurs qualités physiques - pourtant singulièrement émoussés depuis quelques temps - que les Olympiens du Sud devront s'appuyer. Et sur cette combativité qu'on a cru entrevoir quelquefois cette saison, notamment face à Dortmund et l'Inter Milan en Ligue des Champions. Et à condition qu'ils daignent commencer leur match dès la première minute de jeu, et de ne pas s'arrêter de jouer avant le coup de sifflet final.
Ça faut beaucoup de si.
Mais sait-on jamais ? Avec l'OM, tout peut arriver et cette équipe que l'on a envie de conspuer tant elle nous montre le pire d'elle-même en championnat nous a quelquefois aussi montré qu'elle est capable du meilleur.
Alors même si c'est avec moins de certitudes que les années précédentes, on se prend quand-même à espérer...
T'as des doigts ? Croises-en un max !
Cette Coupe, il nous la FAUT !
Selon toute logique, un tel enjeu devrait conduire n'importe quel rédacteur normalement constitué à se rouler de plaisir, bave aux lèvres et plume dans l'fondement, délirant d'enthousiasme à l'idée d'avoir l'insigne honneur d'en érire l'avant-match.
Mais pas moyen de ressentir le plus petit début de frémissement sous mes doigts. J'ai beau essayer, rien ne fait frétiller mon clavier. Un peu blasée peut-être : l'idée que l'OM puisse conserver cette ultime chance de rester Européen la saison prochaine n'arrive pas à me faire oublier que de toutes les compétitions disputées par le club, celle-ci est la moins prestigieuse. A son image, donc.
Puis, quelles sont véritablement nos chances de la ramener sur la Canebière pour la troisième année consécutive, cette Coupe ?
Au vu du jeu délivré par les Olympiens cette saison, je serais tentée d'affirmer : aucune !
La crise est trop profonde, tellement profonde qu'elle en arrive même à monter jusqu'aux supporters les uns contre les autres : grève ou pas grève, chaque dirigeant chante sa propre chanson, et généralement, contre l'avis de sa base. Un peu comme à l'OM, ou chacun tire dans son coin sans se préoccuper de ce que pense le voisin, en fait. On a les supporters qu'on mérite...
D'autant que Lyon aussi a besoin de cette Coupe : s'ils partent favoris en Coupe de France, ce qui pourrait leur assurer la qualification en Ligue des Champions en dépit de leur saison un peu irrégulière et en tous cas moins flamboyante que les autres années, les Gônes savent qu'ils auront tout à redouter des "petits" Quevillais qui a montré depuis plusieurs saisons maintenant dans cette compétition des qualités de combativité dont feraient bien de s'inspirer les pros, et une capacité stupéfiante à retourner n'importe quelle situation. Les Rennais en ont encore du mal à s'asseoir...
Cette Coupe nettement plus gratifiante ne leur étant pas acquise, il y a donc fort à parier que, faute de mieux, ils se donneront les moyens d'arracher celle de Moustache des mains Marseillaises.
Et l'objectivité oblige à admettre que sportivement parlant, ils n'auront sans doute pas besoin de forcer leur talent.
C'est donc une fois encore principalement sur leurs qualités physiques - pourtant singulièrement émoussés depuis quelques temps - que les Olympiens du Sud devront s'appuyer. Et sur cette combativité qu'on a cru entrevoir quelquefois cette saison, notamment face à Dortmund et l'Inter Milan en Ligue des Champions. Et à condition qu'ils daignent commencer leur match dès la première minute de jeu, et de ne pas s'arrêter de jouer avant le coup de sifflet final.
Ça faut beaucoup de si.
Mais sait-on jamais ? Avec l'OM, tout peut arriver et cette équipe que l'on a envie de conspuer tant elle nous montre le pire d'elle-même en championnat nous a quelquefois aussi montré qu'elle est capable du meilleur.
Alors même si c'est avec moins de certitudes que les années précédentes, on se prend quand-même à espérer...
T'as des doigts ? Croises-en un max !