Le Dimanche 26 Août 2012 par Bab Joo
Depuis plusieurs saisons maintenant, l'OM nous a habitués à un état d'esprit assez stressant : quand tout se passe bien, l'OM se tire une balle dans le pied.
Mais attendu au tournant, l'OM se dépasse. Et quand il est au fond du trou, l'OM se transcende.
Attendus au tournant, les Phocéens auteurs d'un bon début de saison l'étaient ce soir, et de pied ferme à en croire les déclarations tapageuses de Loulou Nicollin. Au fond du trou également ; aux fonds, du moins, ceux qui manquent cruellement en cette fin de mercato...
Mais c'est au pied du mur qu'on voit le maçon.
Et le maçon, le bâtisseur, c'est incontestablement l'OM en cet été souriant : trois victoires consécutives de rang en Championnat, cinq victoires consécutives toutes compétions confondues, six matches sans défaites en six matches...
De quoi engranger de la confiance et de très précieux points avant un marathon automnal qui s'annonce compliqué par le départ, effectif ou annoncé, de plusieurs tôliers, et un banc qui n'a pas l'air de se renforcer significativement.
En fait, on n'avait juste pas compris, mauvaises langues que nous sommes, que l'an dernier, l'OM ne creusait pas sa tombe : il terrassait ! Et c'est les malheureux Pailladins qui ce soir, étaient de corvée de brouette : ben voui, faut bien ramasser les déblais.
C'était pourtant pas gagné d'avance : les deux clubs sudistes se sont regardés en chien de faïence pendant un bon quart d'heure - quart d'heure cependant suffisant pour que Valbuena récolte un carton (9ème) et que Gignac se voie refuser un penalty (13ème) - avant de se décider à entrer de plain-pied dans le match.
Une première mi-temps hachée par la désormais traditionnelle interruption de quart temps (pour réhydratation), compliquée par une chaleur épaisse et une certaine fébrilité : un peu d'énervement, beaucoup de fautes inutiles de part et d'autre, et des Olympiens qui prennent peu à peu un léger ascendant sur les Languedociens, mais qui ne parviennent pas à concrétiser, et qui concèdent, surtout en fin de période, trop de coups de pied arrêtés qui pourraient les mettre en danger.
Malgré un pressing correct des Marseillais et quelques tentatives de contre menées par Belhanda côté Héraultais, les filets des deux gardiens ne trembleront pas et les deux équipent retournent au vestiaire sur un score nul et vierge.
La reprise démarre fort : sur un dribble raté d'Andre Ayew, Yanga-Mbiwa, en retard, commet la faute et écope d'un jaune (46ème) : le coup-franc, tiré par Ptivélo, bute sur Jourdren.
En dépit de stats globalement équilibrées, dans cette seconde période, la domination des Provençaux se précise, mais le manque de précision dans le dernier geste commence à rendre l'atmosphère crispante : un match nul serait frustrant, et on n'est pas à l'abri d'un but-casquette qui serait carrément rageant.
Et soudain, la délivrance : suite à une passe ratée de Congré, Amalfitano récupère pour APG, qui n'a plus qu'à glisser le ballon à ras de terre
MHSC 0-1 OM (77ème)
Les Montpelliérains, agacés par leur propre impuissance, s'énervent : leur jeu devient de plus en plus brouillon : tacles virils et fautes stupides et, en guise d'attaque, juste de longs ballons balancés au p'tit bonheur : on sait jamais, sur un malentendu, ça peut passer. Mais il n'y aura pas de malentendu.
Entré en remplacement de Valbuena juste avant le but, Jordan Ayew montre bien sa solidarité en faisant la brouette pour eux dans la surface, mais le score en restera là.
Avec ces trois points supplémentaires, l'OM prend donc provisoirement la tête du Championnat. Reste à consolider ces sympathiques fondations.
Mais attendu au tournant, l'OM se dépasse. Et quand il est au fond du trou, l'OM se transcende.
Attendus au tournant, les Phocéens auteurs d'un bon début de saison l'étaient ce soir, et de pied ferme à en croire les déclarations tapageuses de Loulou Nicollin. Au fond du trou également ; aux fonds, du moins, ceux qui manquent cruellement en cette fin de mercato...
Mais c'est au pied du mur qu'on voit le maçon.
Et le maçon, le bâtisseur, c'est incontestablement l'OM en cet été souriant : trois victoires consécutives de rang en Championnat, cinq victoires consécutives toutes compétions confondues, six matches sans défaites en six matches...
De quoi engranger de la confiance et de très précieux points avant un marathon automnal qui s'annonce compliqué par le départ, effectif ou annoncé, de plusieurs tôliers, et un banc qui n'a pas l'air de se renforcer significativement.
En fait, on n'avait juste pas compris, mauvaises langues que nous sommes, que l'an dernier, l'OM ne creusait pas sa tombe : il terrassait ! Et c'est les malheureux Pailladins qui ce soir, étaient de corvée de brouette : ben voui, faut bien ramasser les déblais.
C'était pourtant pas gagné d'avance : les deux clubs sudistes se sont regardés en chien de faïence pendant un bon quart d'heure - quart d'heure cependant suffisant pour que Valbuena récolte un carton (9ème) et que Gignac se voie refuser un penalty (13ème) - avant de se décider à entrer de plain-pied dans le match.
Une première mi-temps hachée par la désormais traditionnelle interruption de quart temps (pour réhydratation), compliquée par une chaleur épaisse et une certaine fébrilité : un peu d'énervement, beaucoup de fautes inutiles de part et d'autre, et des Olympiens qui prennent peu à peu un léger ascendant sur les Languedociens, mais qui ne parviennent pas à concrétiser, et qui concèdent, surtout en fin de période, trop de coups de pied arrêtés qui pourraient les mettre en danger.
Malgré un pressing correct des Marseillais et quelques tentatives de contre menées par Belhanda côté Héraultais, les filets des deux gardiens ne trembleront pas et les deux équipent retournent au vestiaire sur un score nul et vierge.
La reprise démarre fort : sur un dribble raté d'Andre Ayew, Yanga-Mbiwa, en retard, commet la faute et écope d'un jaune (46ème) : le coup-franc, tiré par Ptivélo, bute sur Jourdren.
En dépit de stats globalement équilibrées, dans cette seconde période, la domination des Provençaux se précise, mais le manque de précision dans le dernier geste commence à rendre l'atmosphère crispante : un match nul serait frustrant, et on n'est pas à l'abri d'un but-casquette qui serait carrément rageant.
Et soudain, la délivrance : suite à une passe ratée de Congré, Amalfitano récupère pour APG, qui n'a plus qu'à glisser le ballon à ras de terre
MHSC 0-1 OM (77ème)
Les Montpelliérains, agacés par leur propre impuissance, s'énervent : leur jeu devient de plus en plus brouillon : tacles virils et fautes stupides et, en guise d'attaque, juste de longs ballons balancés au p'tit bonheur : on sait jamais, sur un malentendu, ça peut passer. Mais il n'y aura pas de malentendu.
Entré en remplacement de Valbuena juste avant le but, Jordan Ayew montre bien sa solidarité en faisant la brouette pour eux dans la surface, mais le score en restera là.
Avec ces trois points supplémentaires, l'OM prend donc provisoirement la tête du Championnat. Reste à consolider ces sympathiques fondations.