Après deux semaines de trêve internationale, le Championnat reprend ses droits. Le déplacement à Troyes pour le compte de la neuvième journée marque pour le club de la Bonne Mère la double occasion de conforter son avance au classement face à la lanterne rouge, et de faire tourner son effectif avant d'entamer un marathon de sept matches en 21 jours.
Alors, à l'abordage ! 



Concernant les équipages en présence, l'OM part largement favori : l'invincible armada contre le dernier du classement, lequel en est à... zéro victoire pour l'instant, forcément, ça cause. Puis en dépit d'une profondeur de banc (de nage) dont nous n'avons pas fini de nous gausser, les Marseillais disposent tout de même de davantage de forces vives que leur adversaire du week-end : avec pas moins de 14 galériens indisponibles (voir ici), les Champenois sont passés bien près du forfait technique.

Toutefois, les Olympiens pécheraient par orgueil s'ils se pointaient en terrain conquis : une bataille navale n'est jamais gagné d'avance, surtout face aux "petites" birèmes qui n'ont rien à perdre, et tout à prouver : qu'on se souvienne de Valenciennes ! Dans une interview accordée au site officiel, Rod Fanni parle même carrément de match piège.

Evidemment, pour les Phocéens, pas question de se laisser pirater par les moussaillons du lac de la Forêt d'Orient : c'est qui, les écumeurs des mers, namého ?!
D'ailleurs, vaincre les Troyens ne devrait être qu'une simple répétition de l'Histoire : n'ajoutons pas foi aux Cassandre qui prédisent aux Marseillais leur naufrage prochain. L'OM dispose d'un cheval (de bataille) qui s'est jusqu'ici montré capable de compenser ses faiblesses organiques : une équipe soudée et combative, qui a prouvé sa rage de vaincre, sa capacité à ne rien lâcher.

Dans ce combat, un seul mot d'ordre : porter l'estocade. On vient, on gagne et on s'en va !