Le Samedi 10 Novembre 2012 par Kaio Shin
Après la nouvelle désillusion connue face au Borussia Monchengladbach, jeudi, en Europa League, l'OM se voit offrir une belle occasion de repartir de l'avant et de reprendre la tête du championnat, au moins provisoirement. Avant que Lyon ne se déplace sur la pelouse de Sochaux, à 17 heures, et avant le délicat déplacement du Paris SG à Montpellier, à 21 heures, les phocéens recevront l'OGC Nice (14 heures). Des niçois qui n'ont d'autres ambitions que le maintien, mais qui ne manquent pas d'armes pour poser des problèmes à l'équipe d'Elie Baup.
Avec des joueurs comme Camel Meriem, Didier Digard, Jérémy Pied, Eric Bautheac ou encore Fabrice Abriel, les azuréens ne viendront pas au Vélodrome en victimes expiatoires. Puis, la charnière centrale composée de Civelli et Pejcinovic n'est pas la plus simple à bouger en Ligue 1. Cet OM inconstant et inconsistant est-il, de toute façon, en mesure de ne craindre personne ? Malgré une célèbre devise du club, la réponse est non. N'est-ce pas contre l'une des équipes les plus faibles de ce début de championnat, Troyes, que les olympiens ont enregistré leur première défaite de la saison ? N'est-ce pas contre le 12ème du championnat allemand que les joueurs marseillais se sont révélés incapables de gagner à domicile, jeudi, ne prenant qu'un point en deux matchs face à cette équipe ? Rien ne permet, actuellement, d'être serein quant à l'issue d'un match de l'OM, quelque soit le nom et le standing de l'adversaire. Reste à savoir quel visage montreront Loïc Rémy et ses partenaires. Le visage séduisant du début de saison ? Le jeu simple, au sol, l'application et la rigueur qui caractérisaient l'OM d'août et septembre ? Ou bien la bouillie, les longs ballons, les rushs solitaires et l'équipe coupée en deux que nous voyons depuis près d'un mois ? L'équipe doit retrouver l'humilité qui faisait sa force en début de saison. L'humilité des équipes dont on attend rien. Cela est plus productif que la prétention de joueurs se pensant arrivés, se permettant de réaliser des gestes techniques dans leur propre surface face à un attaquant sans avoir la technique et la vitesse d'exécution nécessaires, et incapables de la moindre remise en question. Pour une équipe n'ayant absolument AUCUNE marge sur ses concurrents, que ce soit qualitativement ou quantitativement, c'est la seule solution pour s'en sortir et espérer faire mieux que la piteuse dixième place de la saison dernière.
Pour cette rencontre, Elie Baup pourra compter sur toutes ses forces vives, hormis bien sûr André-Pierre Gignac, qui ne rejouera probablement pas en 2012, et Joey Barton, toujours suspendu. Claude Puel devra lui composer avec le forfait de sept joueurs, mais qui ne sont pour la plupart pas des cadres de l'équipe. Avec un calendrier compliqué dans les semaines à venir, les olympiens n'auront pas le droit à l'erreur ce dimanche. Mais ils ne l'avaient pas plus jeudi. L'objectif sera de faire ce qui n'a pas souvent été fait ces derniers temps : jouer. Et gagner.
Avec des joueurs comme Camel Meriem, Didier Digard, Jérémy Pied, Eric Bautheac ou encore Fabrice Abriel, les azuréens ne viendront pas au Vélodrome en victimes expiatoires. Puis, la charnière centrale composée de Civelli et Pejcinovic n'est pas la plus simple à bouger en Ligue 1. Cet OM inconstant et inconsistant est-il, de toute façon, en mesure de ne craindre personne ? Malgré une célèbre devise du club, la réponse est non. N'est-ce pas contre l'une des équipes les plus faibles de ce début de championnat, Troyes, que les olympiens ont enregistré leur première défaite de la saison ? N'est-ce pas contre le 12ème du championnat allemand que les joueurs marseillais se sont révélés incapables de gagner à domicile, jeudi, ne prenant qu'un point en deux matchs face à cette équipe ? Rien ne permet, actuellement, d'être serein quant à l'issue d'un match de l'OM, quelque soit le nom et le standing de l'adversaire. Reste à savoir quel visage montreront Loïc Rémy et ses partenaires. Le visage séduisant du début de saison ? Le jeu simple, au sol, l'application et la rigueur qui caractérisaient l'OM d'août et septembre ? Ou bien la bouillie, les longs ballons, les rushs solitaires et l'équipe coupée en deux que nous voyons depuis près d'un mois ? L'équipe doit retrouver l'humilité qui faisait sa force en début de saison. L'humilité des équipes dont on attend rien. Cela est plus productif que la prétention de joueurs se pensant arrivés, se permettant de réaliser des gestes techniques dans leur propre surface face à un attaquant sans avoir la technique et la vitesse d'exécution nécessaires, et incapables de la moindre remise en question. Pour une équipe n'ayant absolument AUCUNE marge sur ses concurrents, que ce soit qualitativement ou quantitativement, c'est la seule solution pour s'en sortir et espérer faire mieux que la piteuse dixième place de la saison dernière.
Pour cette rencontre, Elie Baup pourra compter sur toutes ses forces vives, hormis bien sûr André-Pierre Gignac, qui ne rejouera probablement pas en 2012, et Joey Barton, toujours suspendu. Claude Puel devra lui composer avec le forfait de sept joueurs, mais qui ne sont pour la plupart pas des cadres de l'équipe. Avec un calendrier compliqué dans les semaines à venir, les olympiens n'auront pas le droit à l'erreur ce dimanche. Mais ils ne l'avaient pas plus jeudi. L'objectif sera de faire ce qui n'a pas souvent été fait ces derniers temps : jouer. Et gagner.