Le Dimanche 18 Novembre 2012 par Bab Joo
Le vrai choix cornélien, lorsque s'engage un débat sur qui de Bordeaux ou de Marseille est le meilleur, est essentiellement affaire de goût : grands crus girondins Vs. doux rosés de Provence. Ça dépend des mets, des saisons...
Une chose qui ne change pas, c'est la régularité avec laquelle les deux clubs s'affrontent : la centième moins une en 74 ans, et des statistiques à faire pâlir celles de France-Italie : une quasi-équivalence de victoires de part et d'autre et surtout, de matchs nuls. Dont cinq lors des dix dernières confrontations et sept lors des dix derniers déplacements de l'OM à Chaban...
Le vrai "classico" français, c'est OM-FCGB. Et lycée de Versailles.
Un classico qui ne fait pas le "buzz" comme celui entre les deux capitales, un classico qui ne justifie pas de précautions particulières de la part des clubs, de la ligue ou des forces de l'ordre, même si quelques échauffourées ont déjà eu lieu et auront lieu sans doute encore entre les supporters adverses.
Mais un classico tout de même : une grosse affiche entre deux équipes qui se regardent en chien de faïence et peinent, finalement, sur la durée, à se départager.
Deux vieilles lunes du football créées quasiment à la même époque - fin du XIXème siècle (1881 pour Bordeaux, 1899 pour Marseille) - et devenus professionnels dans les années 30, qui se mesurent, une longue histoire de part et d'autres avec des dirigeants emblématiques, et des joueurs ayant marqué leurs clubs respectifs - dont un certain nombre ont joué dans les deux clubs, d'ailleurs.
Si la discrète aquitaine ne "marque" pas autant les esprits que sa bouillonnante concurrente provençale, Bordeaux n'a cependant pas à envier le palmarès des Olympiens : sa régularité lui permet de presque toujours figurer aux places d'honneur du Championnat, avec pas moins de six titres de L1/D1, six finales et trois Coupes de France, trois finales et trois Coupes de la Ligue, et deux Trophées des Champions.
Ajoutons à cela une présence quasi constante parmi l'élite européenne depuis les années 80.
Non, décidément, si le FCGB ne suscite pas la même hystérie médiatique que l'OM, ce n'est, définitivement, pas un adversaire à prendre à la légère, quand bien-même les dernières confrontations entre les deux clubs, d'ailleurs plus souvent à l'avanatage des Bordelais que des Marseillais, n'ont pas forcément été, sur le terrain, à la hauteur des attentes des supporters : on a plus souvent l'impression de voir deux équipes cherchant à se neutraliser, voire paralysées par le désir de ne pas perdre contre l'adversaire historique, qu'animées par la rage de vaincre.
Cette année pourtant, la confrontation pourrait prendre une tournure différente ; alors que les dix clubs occupant la première moitié du tableau se tirent la bourre à seulement cinq points d'écart entre le 1er et le 10ème, et que Bordeaux, "seulement" 7ème, n'est qu'à deux petits points de Marseille, 2ème, c'est déjà le titre honorifique de Champion d'Automne qui pourrait se décider ce dimanche soir à Chaban.
La défaite du PSG, actuel leader à égalité de points avec l'OM, face à Rennes ce samedi, pourrait d'ailleurs représenter une motivation supplémentaire, pour les hOMmes d'Elie Baup : en cas de victoire, ils s'envoleraient seuls en tête en dépit d'un match en retard : trois points qui pourraient bien être précieux avant la double confrontation contre Lille et Lyon dans les jours à venir.
Après, j'dis ça, moi, j'm'en fous, j'préfère le Vin Jaune.
Une chose qui ne change pas, c'est la régularité avec laquelle les deux clubs s'affrontent : la centième moins une en 74 ans, et des statistiques à faire pâlir celles de France-Italie : une quasi-équivalence de victoires de part et d'autre et surtout, de matchs nuls. Dont cinq lors des dix dernières confrontations et sept lors des dix derniers déplacements de l'OM à Chaban...
Le vrai "classico" français, c'est OM-FCGB. Et lycée de Versailles.
Un classico qui ne fait pas le "buzz" comme celui entre les deux capitales, un classico qui ne justifie pas de précautions particulières de la part des clubs, de la ligue ou des forces de l'ordre, même si quelques échauffourées ont déjà eu lieu et auront lieu sans doute encore entre les supporters adverses.
Mais un classico tout de même : une grosse affiche entre deux équipes qui se regardent en chien de faïence et peinent, finalement, sur la durée, à se départager.
Deux vieilles lunes du football créées quasiment à la même époque - fin du XIXème siècle (1881 pour Bordeaux, 1899 pour Marseille) - et devenus professionnels dans les années 30, qui se mesurent, une longue histoire de part et d'autres avec des dirigeants emblématiques, et des joueurs ayant marqué leurs clubs respectifs - dont un certain nombre ont joué dans les deux clubs, d'ailleurs.
Si la discrète aquitaine ne "marque" pas autant les esprits que sa bouillonnante concurrente provençale, Bordeaux n'a cependant pas à envier le palmarès des Olympiens : sa régularité lui permet de presque toujours figurer aux places d'honneur du Championnat, avec pas moins de six titres de L1/D1, six finales et trois Coupes de France, trois finales et trois Coupes de la Ligue, et deux Trophées des Champions.
Ajoutons à cela une présence quasi constante parmi l'élite européenne depuis les années 80.
Non, décidément, si le FCGB ne suscite pas la même hystérie médiatique que l'OM, ce n'est, définitivement, pas un adversaire à prendre à la légère, quand bien-même les dernières confrontations entre les deux clubs, d'ailleurs plus souvent à l'avanatage des Bordelais que des Marseillais, n'ont pas forcément été, sur le terrain, à la hauteur des attentes des supporters : on a plus souvent l'impression de voir deux équipes cherchant à se neutraliser, voire paralysées par le désir de ne pas perdre contre l'adversaire historique, qu'animées par la rage de vaincre.
Cette année pourtant, la confrontation pourrait prendre une tournure différente ; alors que les dix clubs occupant la première moitié du tableau se tirent la bourre à seulement cinq points d'écart entre le 1er et le 10ème, et que Bordeaux, "seulement" 7ème, n'est qu'à deux petits points de Marseille, 2ème, c'est déjà le titre honorifique de Champion d'Automne qui pourrait se décider ce dimanche soir à Chaban.
La défaite du PSG, actuel leader à égalité de points avec l'OM, face à Rennes ce samedi, pourrait d'ailleurs représenter une motivation supplémentaire, pour les hOMmes d'Elie Baup : en cas de victoire, ils s'envoleraient seuls en tête en dépit d'un match en retard : trois points qui pourraient bien être précieux avant la double confrontation contre Lille et Lyon dans les jours à venir.
Après, j'dis ça, moi, j'm'en fous, j'préfère le Vin Jaune.