Brest - OM : Ne pas rester en rade !

Le Dimanche 02 Décembre 2012 par

Exit les considérations extra-sportives de ces derniers jours.
Exit la piteuse prestation des hOMmes d'Elie Baup face à Lyon.
L'heure est venue de sonner les trompettes de la révolte. Sur le terrain et nulle part ailleurs.
A l'assaut du Finistère, invaincu en ses terres.
Mais rien n'est invincible à l'Armada phocéenne... ou pas.




C'est que le déplacement de Brest s'inscrit dans un contexte délicat. D'abord, l'OM n'a eu que trois jours pour digérer non seulement une lourde défaite, non seulement une leçon de foot d'une part, de réalisme d'autre part mais, et c'est peut-être ce qui provoquera des regrets à la 38ème journée, la dilapidation d'une occasion qui ne devrait pas se retrouver de sitôt de s'installer dans le fauteuil de leader... en offrant complaisamment les trois points de la victoire à l'adversaire direct par-dessus l'étal de la poissonière.

Pour ne rien arranger, l'atmosphère n'a certainement pas dû être très sereine du côté de la traverse de la Martine, pour les raisons que l'on sait. Et quand les dirigeants et les supporters sont tendus comme des strings, c'est rares que ça ne cogite pas un brin dans les têtes des joueurs.

De surcroît, en Bretagne, il y a plus Astérix qu'un Malouin : un Brestois. Invaincu à Francis-Le Blé, le SB29, qui pointe à la 14ème place, n'a strictement rien à perdre, tandis que pour les hOMmes d'Elie Baup se doivent absolument de repartir avec les trois points s'ils ne tiennent pas à se retrouver très vite largués au classement. Cerise sur le gâteau, ces trois points permettraient aux enfants de la Canebière de reprendre la deuxième place du Championnat, à deux points de Lyon, actuel leader et reléguant leurs poursuivants directs Saint-Etienne et Paris à trois points.

L'OM a-t-il cette capacité à rebondir ? Et surtout, à soutenir le rythme ? C'est ce que l'on saura à l'issue de ces 90 minutes.

Mais de toutes façons, peu importe le résultat puisque,les membres du staff l'ont dit, les échecs, le jeu médiocre, la profondeur de banc proche du néant, le manque de cohésion, le défaut de réussite devant le but... tout ça, c'est la faute des méchants media qui font rien qu'à tout critiquer négativement...

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