Le Dimanche 10 Février 2013 par Bab Joo
Sauf à se croire au pays des Bisounours, il sera sans doute difficile de retenir de ce déplacement à Evian autre chose que deux points perdus bêtement.
Oui, bêtement : parce que même si cet OM n'offre définitivement pas un visage enthousiasmant, y avait largement la possibilité de l'emporter : en témoigne la solidité et la solidarité du groupe lorsque celui-ci, réduit à 9, a trouvé assez de ressource pour ne pas céder.
Entre suspendus, blessés et toujours à la CAN, Elie Baup aligne un 11 de départ inédit en titularisant notamment Kassim Abdallah, Alaixis Romao et Foued Kadir.
Trois essais qui se révèlent, d'ailleurs, plutôt concluants : au moins, ces garçons ne déméritent pas et font honneur au maillot.
Conquérant, l'OM se pointe sur la pelouse avec l'envie de bouffer du petit poucet et prend d'emblée l'ascendant sur les Savoyards. Une première action initiée par Fanni dès l'entame du match, une seconde une minute plus tard avec cette fois-ci Abdallah à la baguette, et un corner que Laquait capte finalement sans difficulté (3ème)
. Quatre minutes plus tard, première grosse occasion Olympienne, à nouveau initiée par Abdallah, mais la reprise de Valbuena est écartée par Laquait (7ème).
Malheureusement, les Olympiens retombent rapidement dans leurs travers habituels. Marquant le pas, ils cèdent de plus en plus de terrain aux Savoyards qui s'appuient essentiellement sur un Sagbo très en jambes. Mis en confiance par le manque de répondant de leur adversaire, les hommes de Dupraz accélèrent et c'est à deux reprises à deux minutes d'intervalle que Gignac, pas très heureux ces temps-ci comme tête de pont de l'attaque phocéenne, mais très à l'aise dans le rôle d'un défenseur axial, sauve ses coéquipiers sur le fil (32ème et 34ème).
Il faut attendre les dernières minutes de cette première mi-temps pour que les Marseillais montrent enfin de timides velléités de réaction, bien insuffisantes pour espérer faire la différence, et c'est sur un score nul et vierge que les deux équipes se séparent à la pause.
On prend les mêmes et on recommence. sauf que cette fois, l'agressivité des Olympiens en ce début de seconde période est heureusement récompensée : après une première tentative avortée dès la reprise, une jolie combinaison Abdallah-Valbuena-Gignac permet à ce dernier de faire enfin trembler les filets de Laquait. ETG 0-1 OM (52ème)
On croit alors que le plus dur est fait mais l'incroyable propension de l'OM à ne pas savoir conserver son avantage se traduit cette fois-ci de la plus cruelle des manières : Kassim Abdallah jusque là irréprochable tente un coup de poker dans la surface. Impair et perd !
Un tacle sans doute inutile, logiquement sanctionné d'un tir de penalty, transformé par Sagbo. ETG 1-1 OM (58ème)
La double-peine infligée à l'infortuné Abdallah se justifiait-elle ? Peut-être pas. Mais quoi qu'il en soit, voilà l'OM réduit à 10 et Baup obligé de réorganiser ses troupes avant la 89ème. Amalfitano sort pour laisser entrer Diawara.
L'exclusion d'Abdallah a donné des ailes à Evian qui presse et multiplie les actions dangereuses : alors qu'il reste encore 25 minutes à tenir et plus si affinités, Khlifa, puis Bérigaud, donnent du fil à retordre à un Mandanda à qui on ne peut certes adresser aucun reproche. Sagbo et Wass s'en donnent également à coeur joie.
Pourtant, l'OM résiste, et sans doute dans l'espoir d'arracher les trois points sur le fil, Elie Baup décide de faire sortir un Valbuena taille patron au profit de Jordan Ayew qui piaffe d'impatience sur le banc.
Epic fail...
Sitôt entré, Jordan laisse bêtement traîner une semelle. Carton jaune sévère, mais carton jaune quand-même.
Loin de s'en préoccuper, le plus jeune des frères Ayew se croit obligé de laisser traîner une seconde semelle.
Il y a exactement 111 secondes qu'il est sur le terrain, il n'a même pas encore touché un ballon... et écope de sa deuxième biscotte en moins d'une minute (75ème).
On se demande s'il faut en rire ou en pleurer...
C'est donc à 9 que l'OM doit résister pendant plus d'un quart d'heure - dix-neuf minutes avec les arrêts de jeu -
D'aucun se félicite que les Phocéens n'aient pas craqué et encaissé un, voire deux buts dans cette configuration.
Certain Directeur sportif va même jusqu'à se réjouir d'un point du nul "à la saveur de victoire"... chacun son point de vue.
Reste que Sainté n'est plus qu'à trois points et qu'en cas de victoire ce soir, Lyon creusera l'écart... J'dis ça, j'dis rien...
Oui, bêtement : parce que même si cet OM n'offre définitivement pas un visage enthousiasmant, y avait largement la possibilité de l'emporter : en témoigne la solidité et la solidarité du groupe lorsque celui-ci, réduit à 9, a trouvé assez de ressource pour ne pas céder.
Entre suspendus, blessés et toujours à la CAN, Elie Baup aligne un 11 de départ inédit en titularisant notamment Kassim Abdallah, Alaixis Romao et Foued Kadir.
Trois essais qui se révèlent, d'ailleurs, plutôt concluants : au moins, ces garçons ne déméritent pas et font honneur au maillot.
Conquérant, l'OM se pointe sur la pelouse avec l'envie de bouffer du petit poucet et prend d'emblée l'ascendant sur les Savoyards. Une première action initiée par Fanni dès l'entame du match, une seconde une minute plus tard avec cette fois-ci Abdallah à la baguette, et un corner que Laquait capte finalement sans difficulté (3ème)
. Quatre minutes plus tard, première grosse occasion Olympienne, à nouveau initiée par Abdallah, mais la reprise de Valbuena est écartée par Laquait (7ème).
Malheureusement, les Olympiens retombent rapidement dans leurs travers habituels. Marquant le pas, ils cèdent de plus en plus de terrain aux Savoyards qui s'appuient essentiellement sur un Sagbo très en jambes. Mis en confiance par le manque de répondant de leur adversaire, les hommes de Dupraz accélèrent et c'est à deux reprises à deux minutes d'intervalle que Gignac, pas très heureux ces temps-ci comme tête de pont de l'attaque phocéenne, mais très à l'aise dans le rôle d'un défenseur axial, sauve ses coéquipiers sur le fil (32ème et 34ème).
Il faut attendre les dernières minutes de cette première mi-temps pour que les Marseillais montrent enfin de timides velléités de réaction, bien insuffisantes pour espérer faire la différence, et c'est sur un score nul et vierge que les deux équipes se séparent à la pause.
On prend les mêmes et on recommence. sauf que cette fois, l'agressivité des Olympiens en ce début de seconde période est heureusement récompensée : après une première tentative avortée dès la reprise, une jolie combinaison Abdallah-Valbuena-Gignac permet à ce dernier de faire enfin trembler les filets de Laquait. ETG 0-1 OM (52ème)
On croit alors que le plus dur est fait mais l'incroyable propension de l'OM à ne pas savoir conserver son avantage se traduit cette fois-ci de la plus cruelle des manières : Kassim Abdallah jusque là irréprochable tente un coup de poker dans la surface. Impair et perd !
Un tacle sans doute inutile, logiquement sanctionné d'un tir de penalty, transformé par Sagbo. ETG 1-1 OM (58ème)
La double-peine infligée à l'infortuné Abdallah se justifiait-elle ? Peut-être pas. Mais quoi qu'il en soit, voilà l'OM réduit à 10 et Baup obligé de réorganiser ses troupes avant la 89ème. Amalfitano sort pour laisser entrer Diawara.
L'exclusion d'Abdallah a donné des ailes à Evian qui presse et multiplie les actions dangereuses : alors qu'il reste encore 25 minutes à tenir et plus si affinités, Khlifa, puis Bérigaud, donnent du fil à retordre à un Mandanda à qui on ne peut certes adresser aucun reproche. Sagbo et Wass s'en donnent également à coeur joie.
Pourtant, l'OM résiste, et sans doute dans l'espoir d'arracher les trois points sur le fil, Elie Baup décide de faire sortir un Valbuena taille patron au profit de Jordan Ayew qui piaffe d'impatience sur le banc.
Epic fail...
Sitôt entré, Jordan laisse bêtement traîner une semelle. Carton jaune sévère, mais carton jaune quand-même.
Loin de s'en préoccuper, le plus jeune des frères Ayew se croit obligé de laisser traîner une seconde semelle.
Il y a exactement 111 secondes qu'il est sur le terrain, il n'a même pas encore touché un ballon... et écope de sa deuxième biscotte en moins d'une minute (75ème).
On se demande s'il faut en rire ou en pleurer...
C'est donc à 9 que l'OM doit résister pendant plus d'un quart d'heure - dix-neuf minutes avec les arrêts de jeu -
D'aucun se félicite que les Phocéens n'aient pas craqué et encaissé un, voire deux buts dans cette configuration.
Certain Directeur sportif va même jusqu'à se réjouir d'un point du nul "à la saveur de victoire"... chacun son point de vue.
Reste que Sainté n'est plus qu'à trois points et qu'en cas de victoire ce soir, Lyon creusera l'écart... J'dis ça, j'dis rien...