Le Mardi 24 Septembre 2013 par Bab Joo
S'il est encore trop tôt pour présager de la physionomie d'une saison qui promet d'être longue et certainement pleine de surprises, cette 7ème journée de L1 pourrait bien être déjà décisive dans un haut du tableau serré.
Ce soir au stade Vélodrome, l'OM, 4ème à égalité de points avec Rennes et Nice, reçoit son meilleur ennemi Saint-Etienne, 3ème à un point à égalité de points avec le second PSG. Le leader, Monaco, a déjà pris une longueur d'avance.
En d'autres termes, une nouvelle contre performance ce soir (après la défaite contre Monaco le 1er septembre dernier et les deux matches nuls consécutifs contre les petits poucets du championnat Toulouse et Bastia) pourrait déjà provoquer une mini-crise du côté de la Canebière où, pour l'heure, le mercato estival ne semble pas encore tenir toutes ses promesses.
On peut évidemment pointer du doigt la frilosité légendaire d'un coach installé dans ses habitudes : un système de jeu unique (cet immuable 4-3-3 qui commence à sortir par les trous de nez de tous les observateurs) et un 11-type qui laisse bien peu de chances aux non titulaires de faire leurs preuves et, éventuellement, de se montrer décisifs. C'est un élément évident du manque d'allant et de percussion dans le jeu.
Mais ce n'est pas Elie Baup qui entre sur le terrain au coup d'envoi, et ce n'est pas lui non plus qui confond tir au but et tir aux gabians.
Si la défense, fébrile au début de saison, retrouve dorénavant la solidité qu'on lui connaît - et l'on sait qu'une équipe qui tient sur la durée est d'abord une citadelle imprenable - le front de l'attaque en revanche laisse singulièrement à désirer, avec son manque de réalisme et de précision.
Dominer n'est pas gagner, Arsenal l'a cruellement rappelé aux Phocéens pas plus tard que la semaine dernière !
De plus, s'il est rare, en sport, de pouvoir toujours tout gagner, un enchaînement de résultats en deçà des ambitions affichées pourrait peser sur le moral de l'équipe : c'est dans les moments de doute que peut s'installer la spirale de la descente aux enfers... ou bien devenir l'élan, l'électrochoc qui relance le club dans sa marche en avant.
Pour les Stéphanois, la situation n'est pas très loin d'être la même, d'autant que s'il faudra pour les Olympiens se méfier du Franc-Comtois Romain Hamouma, déjà auteur de trois buts sous sa nouvelle tunique, l'ex-Marseillais Brandao ne sera pas là pour bouger ses anciens coéquipiers. De plus, les Verts restent sur une défaite (à Geoffroy Guichard contre Toulouse). Nul doute qu'ils auront également à coeur de prendre leur revanche après leur défaite 1-0 au Vel' la saison dernière : les deux clubs les plus titrés de L1 se tirent la bourre de longue et ne se feront aucun cadeau.
Dans tous les cas, il faudra vaincre les Verts : avec ses forces et ses faiblesses, s'imposer à domicile. La base !
Ce soir au stade Vélodrome, l'OM, 4ème à égalité de points avec Rennes et Nice, reçoit son meilleur ennemi Saint-Etienne, 3ème à un point à égalité de points avec le second PSG. Le leader, Monaco, a déjà pris une longueur d'avance.
En d'autres termes, une nouvelle contre performance ce soir (après la défaite contre Monaco le 1er septembre dernier et les deux matches nuls consécutifs contre les petits poucets du championnat Toulouse et Bastia) pourrait déjà provoquer une mini-crise du côté de la Canebière où, pour l'heure, le mercato estival ne semble pas encore tenir toutes ses promesses.
On peut évidemment pointer du doigt la frilosité légendaire d'un coach installé dans ses habitudes : un système de jeu unique (cet immuable 4-3-3 qui commence à sortir par les trous de nez de tous les observateurs) et un 11-type qui laisse bien peu de chances aux non titulaires de faire leurs preuves et, éventuellement, de se montrer décisifs. C'est un élément évident du manque d'allant et de percussion dans le jeu.
Mais ce n'est pas Elie Baup qui entre sur le terrain au coup d'envoi, et ce n'est pas lui non plus qui confond tir au but et tir aux gabians.
Si la défense, fébrile au début de saison, retrouve dorénavant la solidité qu'on lui connaît - et l'on sait qu'une équipe qui tient sur la durée est d'abord une citadelle imprenable - le front de l'attaque en revanche laisse singulièrement à désirer, avec son manque de réalisme et de précision.
Dominer n'est pas gagner, Arsenal l'a cruellement rappelé aux Phocéens pas plus tard que la semaine dernière !
De plus, s'il est rare, en sport, de pouvoir toujours tout gagner, un enchaînement de résultats en deçà des ambitions affichées pourrait peser sur le moral de l'équipe : c'est dans les moments de doute que peut s'installer la spirale de la descente aux enfers... ou bien devenir l'élan, l'électrochoc qui relance le club dans sa marche en avant.
Pour les Stéphanois, la situation n'est pas très loin d'être la même, d'autant que s'il faudra pour les Olympiens se méfier du Franc-Comtois Romain Hamouma, déjà auteur de trois buts sous sa nouvelle tunique, l'ex-Marseillais Brandao ne sera pas là pour bouger ses anciens coéquipiers. De plus, les Verts restent sur une défaite (à Geoffroy Guichard contre Toulouse). Nul doute qu'ils auront également à coeur de prendre leur revanche après leur défaite 1-0 au Vel' la saison dernière : les deux clubs les plus titrés de L1 se tirent la bourre de longue et ne se feront aucun cadeau.
Dans tous les cas, il faudra vaincre les Verts : avec ses forces et ses faiblesses, s'imposer à domicile. La base !