Le Dimanche 16 Février 2014 par Lupin
Pour ce match entre les deux clubs ayant le plus beau palmarès du foot français (ce qu'il n'est pas inutile de rappeler à ceux qui ont découvert le foot avec le Qatar ou la Russie...), José Anigo fait dans l'original : il met sur le banc Thauvin, titularise Morel et Diawara dans une défense à... 5 ! Mandanda- Dja Djedje – Diawara – Nkoulou – Mendes – Morel – Romao – Payet – Ayew - Valbuena et Gignac composent le 11 de départ. C'est un coup de poker d'Anigo qui renforce son axe défensif, allège son milieu et place Valbuena quasiment en 2ème attaquant.
Saint-Etienne fait la meilleure entame de match et met la pression d'entrée sur les hommes d'Anigo. Le danger vient principalement des coups de pied arrêtés. La première grosse frayeur survient à la 10ème minute, sur un corner : après une remise de Cohade, Bayal Sall saute à une hauteur impressionnante (6,16 mètres environ, et sans perche...) et reprend le ballon à 6 mètres des buts. On croit à l'ouverture du score, mais le futur joueur de Chelsea a la bonne idée de ne pas cadrer sa tête. Dans la foulée Diawara commet une grosse faute sur Clément et s'en tire avec un jaune.
Le rythme du match n'est pas très soutenu (doux euphémisme...) et on attend la 27ème minute pour voir, enfin, une action digne de ce nom côté olympien. Morel déborde côté gauche et centre proprement pour Gignac qui reprend la balle de volée avec une force certaine, mais une absence aussi certaine de précision. Le ballon s'envole et va rejoindre les autres planètes du système solaire.
Pour éviter de sombrer dans les bras de morphée, un coup de billard implique Payet, Valbuena et Gignac dans la surface adverse mais Ruffier est vigilant.
Mi-temps ! 45 premières minutes très ennuyeuses et franchement pénibles à suivre. Personne ne veut prendre le moindre risque et le « spectacle » offert est plus que décevant. On attend beaucoup mieux après la pause...
Le début de deuxième mi-temps se joue dans le même tempo. C'est désolant. Et très chiant aussi. On assiste à un bis repetitia d'une action déjà vue avec débordement de Morel, centre sur Gignac qui reprend de façon acrobatique mais c'est contré.
La lumière vient alors qu'on n'y croyait déjà plus ! Un coup de pied arrêté vient nous sauver du coma : le but olympien vient sur un coup franc bien frappé par Payet et repris du plat du pied par Nkoulou, oublié par la défense stéphanoise. ASSE 0-1 OM !
Valbuena cède sa place à Thauvin. Il faut attendre le dernier quart d'heure de jeu pour voir un peu d'animation sur le terrain ! Saint-Etienne pousse : Mollo frappe de peu à côté, Bayal Sall est plaqué dans la surface (pas de peno, l'OM s'en sort bien !)... mais les phocéens sont dangereux en contre : Gignac se débarrasse de deux défenseurs puis se présente seul face à Ruffier mais le gardien Stéphanois remporte le duel.
Payet cède sa place à Cheyrou dans les dernières minutes. Galtier, à l'inverse, lance 3 joueurs offensifs coup sur coup : Corgnet, Mollo et Erding.
Alors qu'on s'achemine vers une victoire poussive, l'OM cède encore une fois à sa fébrilité légendaire cette saison : à la 93ème minute c'est Brandao, cruelle ironie, qui vient crucifier les olympiens : le Brésilien bat de la tête Mendes et Diawara, c'est l'égalisation ! 1-1
Fin du match : Rencontre très décevante entre deux équipes frileuses et maladroites. L'OM tenait une victoire heureuse avant de céder dans les derniers instants, victime d'une fragilité maladive. Avant de recevoir Lorient dans une semaine, l'OM reste à 2 points des Verts et surtout à 5 points de la 3ème place occupée par Lille. Mais quand on voit la purge offerte ce soir, on peut se demander si les hommes d'Anigo méritent mieux...
Saint-Etienne fait la meilleure entame de match et met la pression d'entrée sur les hommes d'Anigo. Le danger vient principalement des coups de pied arrêtés. La première grosse frayeur survient à la 10ème minute, sur un corner : après une remise de Cohade, Bayal Sall saute à une hauteur impressionnante (6,16 mètres environ, et sans perche...) et reprend le ballon à 6 mètres des buts. On croit à l'ouverture du score, mais le futur joueur de Chelsea a la bonne idée de ne pas cadrer sa tête. Dans la foulée Diawara commet une grosse faute sur Clément et s'en tire avec un jaune.
Le rythme du match n'est pas très soutenu (doux euphémisme...) et on attend la 27ème minute pour voir, enfin, une action digne de ce nom côté olympien. Morel déborde côté gauche et centre proprement pour Gignac qui reprend la balle de volée avec une force certaine, mais une absence aussi certaine de précision. Le ballon s'envole et va rejoindre les autres planètes du système solaire.
Pour éviter de sombrer dans les bras de morphée, un coup de billard implique Payet, Valbuena et Gignac dans la surface adverse mais Ruffier est vigilant.
Mi-temps ! 45 premières minutes très ennuyeuses et franchement pénibles à suivre. Personne ne veut prendre le moindre risque et le « spectacle » offert est plus que décevant. On attend beaucoup mieux après la pause...
Le début de deuxième mi-temps se joue dans le même tempo. C'est désolant. Et très chiant aussi. On assiste à un bis repetitia d'une action déjà vue avec débordement de Morel, centre sur Gignac qui reprend de façon acrobatique mais c'est contré.
La lumière vient alors qu'on n'y croyait déjà plus ! Un coup de pied arrêté vient nous sauver du coma : le but olympien vient sur un coup franc bien frappé par Payet et repris du plat du pied par Nkoulou, oublié par la défense stéphanoise. ASSE 0-1 OM !
Valbuena cède sa place à Thauvin. Il faut attendre le dernier quart d'heure de jeu pour voir un peu d'animation sur le terrain ! Saint-Etienne pousse : Mollo frappe de peu à côté, Bayal Sall est plaqué dans la surface (pas de peno, l'OM s'en sort bien !)... mais les phocéens sont dangereux en contre : Gignac se débarrasse de deux défenseurs puis se présente seul face à Ruffier mais le gardien Stéphanois remporte le duel.
Payet cède sa place à Cheyrou dans les dernières minutes. Galtier, à l'inverse, lance 3 joueurs offensifs coup sur coup : Corgnet, Mollo et Erding.
Alors qu'on s'achemine vers une victoire poussive, l'OM cède encore une fois à sa fébrilité légendaire cette saison : à la 93ème minute c'est Brandao, cruelle ironie, qui vient crucifier les olympiens : le Brésilien bat de la tête Mendes et Diawara, c'est l'égalisation ! 1-1
Fin du match : Rencontre très décevante entre deux équipes frileuses et maladroites. L'OM tenait une victoire heureuse avant de céder dans les derniers instants, victime d'une fragilité maladive. Avant de recevoir Lorient dans une semaine, l'OM reste à 2 points des Verts et surtout à 5 points de la 3ème place occupée par Lille. Mais quand on voit la purge offerte ce soir, on peut se demander si les hommes d'Anigo méritent mieux...