OM 1-0 Lorient : Une pêche miraculeuse ?

Le Dimanche 23 Février 2014 par

Après une première mi-temps satisfaisante du point de vue technique, quoique décevante en termes de réalisation concrète, cette vingtième soupe de poissons aura perdu pas mal d'arômes et de saveurs en seconde période. C'est pourtant à l'issue de cet ennui stressant, ou de cet ennuyeux stress, rayez la mention inutile sauf les deux dernières, que surviendra la délivrance.
Avec trois points de rab' au compteur, l'OM se rapproche provisoirement du podium, c'est toujours ça de pris !


Un round d'observation à peine entamé, et voilà des Lorientais déjà dangereux. Du côté gauche, Barthelmé délivre une belle passe à Aliadière dans la surface. Heureusement, ce dernier se rate. De très, vraiment très peu ! (3ème)

Ça repart tout de suite en sens inverse et l'OM obtient un coup franc, repoussé par la défense lorientaise. Les deux adversaires se rendant coup pour coup, c'est au tour de Lorient de répliquer sur un coup de pied arrêté qui ne donne rien de mieux.
La première occasion marseillaise survient dans la foulée. La spéciale Payet a bien failli réussir. Failli seulement... (7ème)

S'ensuit un long échange de tennis-ballon entre les deux équipes. La balle ne cesse de repasser d'une moitié de terrain à l'autre. On assiste à quelques jolis gestes techniques de part et d'autre. Léger avantage à l'OM sur ce plan-là, mais les Phocéens se font régulièrement prendre de vitesse en contrepartie, par des Lorientais qui semblent plus affûtés.
Ça va vite, c'est plaisant à regarder, le Vel' vibre bien en cette fin d'après-midi printanière : on s'attend à voir des buts. Des beaux buts. Beaucoup de buts. Mais Soeur Anne ne voit toujours rien venir. Aucun des deux adversaires ne semble capable de se démarquer. Toutes les tentatives, collectives comme individuelles, demeurent stériles.

Notons toutefois le bon travail de Jouffre côté breton, celui de Jérémy Morel côté provençal. Et deux gardiens des grands soirs. Et aussi beaucoup, beaucoup de déchets... notamment des positions de hors-jeu à répétition, qui si elles manifestent une véritable envie d'aller de l'avant, sont au final une sanction permanente pour l'équipe à l'attaque.

C'est sur ce constat d'équilibre que le FCL et l'OM se séparent à la pause.

Au retour des vestiaires, c'est l'OM qui semble prendre la direction des opérations. Mais la frappe de Valbuena, bien servi par Payet, est trop écrasée et ne peut tromper Fabien Audard. (47ème)

Très vite cependant, en dépit d'une réelle volonté offensive de la part des hommes de Tonton José, le scénario de la première mi-temps semble vouloir se répéter. Comme une impression de déjà-vu...
A la longue, l'intérêt s'étiole d'autant plus que, logiquement moins frais qu'en première période, les poissons des deux camps commencent à sentir la marée.
Les occasions sont pourtant marseillaises, mais rien à faire, les sardines ne parviennent pas à s'extraire des filets des merlus...
Que de situations gâchées ! C'en devient désolant !

Jérémy Morel, remplacé par Mendy à la 72ème minute, en fera d'ailleurs les frais... Il est frais, mon poisson ! braillent les harengères, incommodées par la nauséabonde odeur du bouc émissaire... Pauvre Jérémy ! Il ne méritait certes pas cette bronca !

On s'achemine donc vers un nouveau match nul... qui à défaut de faire les affaires de l'OM, justifierait les statistiques évoquées dans le précédent article, quand soudain !
Bien servi par Ptivélo, Dimitri se paye une presque spéciale Payet : une belle accélération, suivie d'un centre-tir contre lequel la défense bretonne ne peut rien. Gignac n'a plus qu'à pousser le ballon à ras de terre.

OM 1-0 FCL (82ème)

Il reste alors moins de dix minutes dans le temps réglementaire, les dix minutes les plus longues. L'OM va souffrir, on s'attend quasiment à ce foutu traditionnel but-casquette dans le temps additionnel...
Mais non ! Monsieur Delerue siffle enfin l'heure de la récré !

Encore une rencontre compliquée, et sur son propre terrain, pour des Olympiens certes relativement en jambes et visiblement déterminés à aller de l'avant. Mais qui pèchent toujours autant en milieu de terrain et qui peinent à tenir le rythme d'enfer imposé par leurs adversaires.

Il faudra franchir un palier supplémentaire pour espérer faire bonne figure ou au moins, ne pas se ridiculiser totalement, lors du déplacement au Parc des Princes. Au-delà du podium, c'est une question d'honneur qui se joue !

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