Le Dimanche 09 Mars 2014 par pyrOMan
Autrefois Hésiode affirmait : "qui néglige sa besogne n'emplit pas sa grange". Vous cherchez une illustration ? Le club phocéen vous la fournit depuis trop longtemps...
Cet OM version 2013/2014 n'a pas fini de nous décevoir. Alors qu'elle était sur une pente ascendante grignotant 5 points au LOSC en quelques journées, l'équipe provençale vient de se ré-enfoncer une épine dans le pied après la défaite hélas prévisible au Parc. 48h après un match international ou pas, l'OM n'a aucune excuse.
Je vais vous concéder que ça fait quelques mois déjà que mon intérêt pour ce club s'amenuise. L'OM restera quoi qu'il se passe au fond de mon coeur mais la flamme brille avec moins d'ardeur. Souvent je m'en suis voulu, ne comprenant pas ce relatif éloignement. Pour tout vous dire, je ne savais pas que l'OM affrontait Nice vendredi soir et je suis un peu tombé dessus par hasard à la mi-temps. J'ai donc bouleversé mes programmes pour voir le second acte. Le mauvais semble-t-il. Une période insipide où le seul Thauvin essayait d'ouvrir des brèches dans la défense adverse. Une équipe sans mordant, sans âme, sans caractère.
Certes l'OM était privé d'André-Pierre Gignac dont l'absence s'est terriblement fait ressentir que ce soit à la finition ou pour insuffler à son équipe de la combativité... Mais là non plus cette excuse n'est pas recevable. L'OM devait s'imposer face à une équipe niçoise qui ne l'avait pas emporté à l'extérieur depuis décembre. Les minutes passaient, les espoirs aussi. Une faute évitable allait même donner la victoire aux Aiglons. Tragique... Toutefois, je ne sais pas qu'est-ce qui est le plus inquiétant. N'être même plus étonné d'une telle contre-performance ? Perdre pour la troisième fois en autant d'oppositions face à l'ennemi Sudiste ? Ne montrer aucun caractère alors que le jeu manque déjà à l'appel ?
En effet, les qualités vouées à cette équipe après la prise en main de José Anigo tournaient autour d'une combativité inculquée par l'ex directeur sportif. Sans fond de jeu, et si la combativité et le mental font défaut comme ce fut le cas vendredi soir, il ne reste plus grand chose. La réaction (ou plutôt l'absence de réaction) après le but Niçois est sans doute la plus flippante. On veut bien que l'équipe n'ait pas un jeu léché, mais on attend au moins en contrepartie des joueurs qui se battent sur le terrain. Qui donnent leurs tripes. Bref, des types qui ne se résignent pas après une ouverture du score. Et avant aussi.
Diantre qu'ils sont loin les Lorik Cana et autres Gaby Heinze...
J'ai également mal au coeur quand je lis la pique de Claude Puel : "c'est dommage de ne plus les affronter", qui en dit long sur le sentiment de crainte que cet OM laisse à ses adversaires. Si cette énième défaite n'est pas anecdotique c'est aussi parce qu'elle vient sans doute d'entériner les derniers espoirs de Champion's League... Désormais à 9 points de Lille à dix journées de la fin, il faudrait un véritable exploit pour voir l'OM terminer sur le podium. Encore une fois, bien naïf que je fus pour y croire, malgré le peu de garanties qu'offraient les coéquipiers de Mandanda. L'OM a tout de même une chance de viser une place honorable : l'ASSE s'est inclinée à Lorient, la quatrième place reste à 5 longueurs !
Enfin, le prêt de Jordan Ayew s'est déjà avéré préjudiciable comme c'était prévisible (voir par ailleurs) puisque seul Khalifa peut suppléer Gignac poste pour poste. Anigo ayant fait le choix d'entamer la rencontre face à Nice sans le moindre avant-centre...
Gignac de retour de suspension aura donc la double tâche de forcer le verrou adverse et d'arranguer ses troupes pour retrouver un semblant de combativité et de soif de victoire. A la différence de l'OL ou du LOSC, l'OM est éliminé de toute autre compétition, de quoi se re-concentrer pour être Européen pour la dixième saison consécutive. Dans un Vélodrome achevé !
Cet OM version 2013/2014 n'a pas fini de nous décevoir. Alors qu'elle était sur une pente ascendante grignotant 5 points au LOSC en quelques journées, l'équipe provençale vient de se ré-enfoncer une épine dans le pied après la défaite hélas prévisible au Parc. 48h après un match international ou pas, l'OM n'a aucune excuse.
Je vais vous concéder que ça fait quelques mois déjà que mon intérêt pour ce club s'amenuise. L'OM restera quoi qu'il se passe au fond de mon coeur mais la flamme brille avec moins d'ardeur. Souvent je m'en suis voulu, ne comprenant pas ce relatif éloignement. Pour tout vous dire, je ne savais pas que l'OM affrontait Nice vendredi soir et je suis un peu tombé dessus par hasard à la mi-temps. J'ai donc bouleversé mes programmes pour voir le second acte. Le mauvais semble-t-il. Une période insipide où le seul Thauvin essayait d'ouvrir des brèches dans la défense adverse. Une équipe sans mordant, sans âme, sans caractère.
Certes l'OM était privé d'André-Pierre Gignac dont l'absence s'est terriblement fait ressentir que ce soit à la finition ou pour insuffler à son équipe de la combativité... Mais là non plus cette excuse n'est pas recevable. L'OM devait s'imposer face à une équipe niçoise qui ne l'avait pas emporté à l'extérieur depuis décembre. Les minutes passaient, les espoirs aussi. Une faute évitable allait même donner la victoire aux Aiglons. Tragique... Toutefois, je ne sais pas qu'est-ce qui est le plus inquiétant. N'être même plus étonné d'une telle contre-performance ? Perdre pour la troisième fois en autant d'oppositions face à l'ennemi Sudiste ? Ne montrer aucun caractère alors que le jeu manque déjà à l'appel ?
En effet, les qualités vouées à cette équipe après la prise en main de José Anigo tournaient autour d'une combativité inculquée par l'ex directeur sportif. Sans fond de jeu, et si la combativité et le mental font défaut comme ce fut le cas vendredi soir, il ne reste plus grand chose. La réaction (ou plutôt l'absence de réaction) après le but Niçois est sans doute la plus flippante. On veut bien que l'équipe n'ait pas un jeu léché, mais on attend au moins en contrepartie des joueurs qui se battent sur le terrain. Qui donnent leurs tripes. Bref, des types qui ne se résignent pas après une ouverture du score. Et avant aussi.
Diantre qu'ils sont loin les Lorik Cana et autres Gaby Heinze...
J'ai également mal au coeur quand je lis la pique de Claude Puel : "c'est dommage de ne plus les affronter", qui en dit long sur le sentiment de crainte que cet OM laisse à ses adversaires. Si cette énième défaite n'est pas anecdotique c'est aussi parce qu'elle vient sans doute d'entériner les derniers espoirs de Champion's League... Désormais à 9 points de Lille à dix journées de la fin, il faudrait un véritable exploit pour voir l'OM terminer sur le podium. Encore une fois, bien naïf que je fus pour y croire, malgré le peu de garanties qu'offraient les coéquipiers de Mandanda. L'OM a tout de même une chance de viser une place honorable : l'ASSE s'est inclinée à Lorient, la quatrième place reste à 5 longueurs !
Enfin, le prêt de Jordan Ayew s'est déjà avéré préjudiciable comme c'était prévisible (voir par ailleurs) puisque seul Khalifa peut suppléer Gignac poste pour poste. Anigo ayant fait le choix d'entamer la rencontre face à Nice sans le moindre avant-centre...
Gignac de retour de suspension aura donc la double tâche de forcer le verrou adverse et d'arranguer ses troupes pour retrouver un semblant de combativité et de soif de victoire. A la différence de l'OL ou du LOSC, l'OM est éliminé de toute autre compétition, de quoi se re-concentrer pour être Européen pour la dixième saison consécutive. Dans un Vélodrome achevé !