Le Samedi 10 Mai 2014 par Bab Joo
L'incapacité de l'OM à conserver un score s'illustre une nouvelle fois ce soir.
Alors que les Olympiens tenaient l'Europe au bout du crampon, d'autant que Lyon se caguait à domicile face à Lorient de son côté, la bande au Nigo se caguait, elle aussi, clairement : "Fatche, on mène à la pause ? Trinkiiiiiiiiil fada, on joue la deuxième période avé les tongs et le pastaga, cong !"
Doucement le matin, pas plus vite au stade... Et ce qui devait arriver arriva. Bim.
De l'OM ordinaire, note bien. L'avantage c'est qu'on ne risque pas la moche de surprise. La bonne vieille poussée d'adrénaline qui te retourne le ciboulot et t'emballe le palpitant. Les larmes de croco ou les explosions de fumis. Les vieux couples qui s'emmerdent, c'est chiant, nonobstant. Très chiant. D'ailleurs, vieillir, c'est pas un boulot pour les feignasses !
Ce soir, Sam était nos yeux et nos oreilles, c'est lui qui s'est fadé la purge pour nous.
Flex : - "Moi, dans les temps forts, j'en retiens quatre : les deux buts, et rien d'autre."
Sam : - "Ouais, j'peux pas le contredire"
Ça commence avec une vague occase bordelaise, sur une tête décroisée d'Henrique et ça coninue avec une frappe ambitieuse d'un Gignac soucieux de laisser son empreinte dans la légende olympienne... sur la transversale.
L'ouverture du score de l'OM, à la faveur d'une grossière trouée de Carasso intervient pile-poil à la demi-heure de jeu par Cheyrou. Entre temps, il ne s'était rien passé.
Du moins, à Chaban. Parce qu'à Gerland, Lyon perdait Dabo sur rouge direct. Tout plaidait donc en faveur de la cause olympienne.
Il faut noter que les Olympiens se sont vus refuser le doublé de Cheyrou à la 39ème sur un hors-jeu.
Autant dire qu'en première période, les Marseillais ont été beaucoup plus convaincants que des Bordelais complètement à la rue en cette fin de période, malgré un soutien sans faille de leurs Ultramarines se rappelant au bon souvenir de la vieille rivalité entre les deux tôliers du foot français.
On pouvait croire que l'OM allait revenir avec des ambitions décuplées, mais non : c'est Bordeaux qui prend le jeu à son compte, tandis que les Phocéens, ne sachant comme d'habitude pas tuer un match, reculent frileusement.
C'est Diabaté qui donne la première alerte dès la 48ème sur une frappe trop croisée devant les cages de Mandanda.
Bordeaux continue de pousser, Diabaté nous fait une bis repetita, Nkoulou dévie en corner. Le club provençal, en pleine crise de catenaccio, oublie que le fondement de ce système, c'est le contre. Et comme en foot, la règle est simplissime : la meilleure défense, c'est l'attaque, si tu marques pas, y a des chances que tu prennes un pion.
C'est donc notre cher ami Diabaté qui, à la faveur du fameux dicton "jamais deux sans trois", marque à la 66ème de la tête, sur un placement plus que douteux de la défense olympienne.
On assistera par la suite à une mini-tentative de révolte de la part des Provençaux, concrétisée par une frappe lointaine de Thauvin.
Ensuite, plus rien à ajouter, sinon une belle frappe de Mariano à la 87ème qui force Mandanda à un dernier exploit.
L'OM se révèle d'autant plus navrant que Lorient a enfoncé le clou à Gerland à la 53ème, et nous a permis de croire pendant un petit quart d'heure au scénario auquel on n'avait pas osé croire.
Il reste la 38ème journée pour non seulement prendre ces foutus trois points, mais espérer dans le même temps que Nice, au fond du trou, réserve aux Lyonnais le genre d'accueil à la con qu'ils accordent habituellement au seul véritable Olympique.
Alors que les Olympiens tenaient l'Europe au bout du crampon, d'autant que Lyon se caguait à domicile face à Lorient de son côté, la bande au Nigo se caguait, elle aussi, clairement : "Fatche, on mène à la pause ? Trinkiiiiiiiiil fada, on joue la deuxième période avé les tongs et le pastaga, cong !"
Doucement le matin, pas plus vite au stade... Et ce qui devait arriver arriva. Bim.
De l'OM ordinaire, note bien. L'avantage c'est qu'on ne risque pas la moche de surprise. La bonne vieille poussée d'adrénaline qui te retourne le ciboulot et t'emballe le palpitant. Les larmes de croco ou les explosions de fumis. Les vieux couples qui s'emmerdent, c'est chiant, nonobstant. Très chiant. D'ailleurs, vieillir, c'est pas un boulot pour les feignasses !
Ce soir, Sam était nos yeux et nos oreilles, c'est lui qui s'est fadé la purge pour nous.
Flex : - "Moi, dans les temps forts, j'en retiens quatre : les deux buts, et rien d'autre."
Sam : - "Ouais, j'peux pas le contredire"
Ça commence avec une vague occase bordelaise, sur une tête décroisée d'Henrique et ça coninue avec une frappe ambitieuse d'un Gignac soucieux de laisser son empreinte dans la légende olympienne... sur la transversale.
L'ouverture du score de l'OM, à la faveur d'une grossière trouée de Carasso intervient pile-poil à la demi-heure de jeu par Cheyrou. Entre temps, il ne s'était rien passé.
Du moins, à Chaban. Parce qu'à Gerland, Lyon perdait Dabo sur rouge direct. Tout plaidait donc en faveur de la cause olympienne.
Il faut noter que les Olympiens se sont vus refuser le doublé de Cheyrou à la 39ème sur un hors-jeu.
Autant dire qu'en première période, les Marseillais ont été beaucoup plus convaincants que des Bordelais complètement à la rue en cette fin de période, malgré un soutien sans faille de leurs Ultramarines se rappelant au bon souvenir de la vieille rivalité entre les deux tôliers du foot français.
On pouvait croire que l'OM allait revenir avec des ambitions décuplées, mais non : c'est Bordeaux qui prend le jeu à son compte, tandis que les Phocéens, ne sachant comme d'habitude pas tuer un match, reculent frileusement.
C'est Diabaté qui donne la première alerte dès la 48ème sur une frappe trop croisée devant les cages de Mandanda.
Bordeaux continue de pousser, Diabaté nous fait une bis repetita, Nkoulou dévie en corner. Le club provençal, en pleine crise de catenaccio, oublie que le fondement de ce système, c'est le contre. Et comme en foot, la règle est simplissime : la meilleure défense, c'est l'attaque, si tu marques pas, y a des chances que tu prennes un pion.
C'est donc notre cher ami Diabaté qui, à la faveur du fameux dicton "jamais deux sans trois", marque à la 66ème de la tête, sur un placement plus que douteux de la défense olympienne.
On assistera par la suite à une mini-tentative de révolte de la part des Provençaux, concrétisée par une frappe lointaine de Thauvin.
Ensuite, plus rien à ajouter, sinon une belle frappe de Mariano à la 87ème qui force Mandanda à un dernier exploit.
L'OM se révèle d'autant plus navrant que Lorient a enfoncé le clou à Gerland à la 53ème, et nous a permis de croire pendant un petit quart d'heure au scénario auquel on n'avait pas osé croire.
Il reste la 38ème journée pour non seulement prendre ces foutus trois points, mais espérer dans le même temps que Nice, au fond du trou, réserve aux Lyonnais le genre d'accueil à la con qu'ils accordent habituellement au seul véritable Olympique.