Le Lundi 30 Juin 2014 par Bab Joo
C'est désormais entériné, la Conseil Municipal a validé le montant que l'Olympique de Marseille devra verser à la ville : rien moins que 380 000 € par match, soit au moins 8 millions d'euros par an.
Un montant pour le moins prohibitif, et même totalement délirant, qui met le staff de l'OM dans une situation délicate.
"Nous avons effectivement gardé le silence jusqu'ici pour privilégier l'hypothèse d'un accord négocié et raisonnable avec la mairie. Face à cette décision unilatérale et totalement irréaliste du conseil municipal, la seule réaction que je puisse avoir est de vous dire qu'à ce montant-là, l'OM n'a pas les moyens de jouer au stade Vélodrome. Il s'agit tout simplement du loyer le plus élevé jamais réclamé en Europe et de loin. Notre club ne versera jamais une telle somme. Payer 8 millions d'euros chaque année, pendant 31 ans, signerait l'arrêt de mort de l'Olympique de Marseille.",déclare ainsi Philippe Pérez dans les colonnes d'OM.net.
Il est à noter qu' à aucune étape du projet des pharaoniques travaux entrepris dans la mythique enceinte, le club résident n'a été consulté. ou plus exactement, que les rares fois qu'il l'a été, ses remarques ont été balayées d'un revers de manche. Au passage, le Directeur Général de l'OM rappelle : "Avoir évolué dans un stade en travaux pendant 3 ans nous a fait perdre plus de 25 millions d'euros en billetterie. Ça a l'air d'être un détail pour nos interlocuteurs. D'ailleurs, lors de ma dernière réunion à la mairie, l'un d'eux a eu le culot de me dire que si l'OM avait les moyens d'acheter un joueur comme Thauvin, il les avait aussi pour payer un loyer de 8 millions d'euros par an. Un tel raisonnement est surréaliste. Si on le pousse jusqu'au bout de son absurdité, force est de reconnaître que si nous vendons tous nos joueurs, nous pouvons, en effet, nous acquitter d'un tel loyer. Mais aux dernières nouvelles, nous sommes un club de football dont la mission est de construire la meilleure équipe possible et de pouvoir l'aligner au coup d'envoi. Nous ne sommes, en aucun cas, les banquiers de la municipalité en charge du financement de ses projets immobiliers.
Tous comptes faits, force est de constater qu'on marche en effet sur la tête, le montant exigé par la Mairie de Marseille étant huit fois plus élevé que celui réclamé au PSG, à l'Olympique Lyonnais, aux Aiglons niçois ou encore, à l'AS St-Etienne par leurs municipalités respectives, en dépit des travaux de rénovation entrepris à Sainté et la livraison d'un tout nouveau stade sur la Côte d'Azur. D'autant que, comme le souligne M. Pérez, il n'y a qu'à voir comment Lille rame pour boucler son budget, avec un loyer moindre de moitié !
A quoi pensent donc les édiles marseillais ? "Nous n'avons pas d'autre recours aujourd'hui que de lancer la recherche d'un stade de repli dont nous pourrons payer le loyer sans mettre notre club en danger", lance carrément Philippe Pérez.
Galéjade marseillaise ou menace réelle ? On attend l'issue de cette histoire de sardine, qui devrait prochaînement revenir boucher l'entrée du Vieux-Port...
Un montant pour le moins prohibitif, et même totalement délirant, qui met le staff de l'OM dans une situation délicate.
"Nous avons effectivement gardé le silence jusqu'ici pour privilégier l'hypothèse d'un accord négocié et raisonnable avec la mairie. Face à cette décision unilatérale et totalement irréaliste du conseil municipal, la seule réaction que je puisse avoir est de vous dire qu'à ce montant-là, l'OM n'a pas les moyens de jouer au stade Vélodrome. Il s'agit tout simplement du loyer le plus élevé jamais réclamé en Europe et de loin. Notre club ne versera jamais une telle somme. Payer 8 millions d'euros chaque année, pendant 31 ans, signerait l'arrêt de mort de l'Olympique de Marseille.",déclare ainsi Philippe Pérez dans les colonnes d'OM.net.
Il est à noter qu' à aucune étape du projet des pharaoniques travaux entrepris dans la mythique enceinte, le club résident n'a été consulté. ou plus exactement, que les rares fois qu'il l'a été, ses remarques ont été balayées d'un revers de manche. Au passage, le Directeur Général de l'OM rappelle : "Avoir évolué dans un stade en travaux pendant 3 ans nous a fait perdre plus de 25 millions d'euros en billetterie. Ça a l'air d'être un détail pour nos interlocuteurs. D'ailleurs, lors de ma dernière réunion à la mairie, l'un d'eux a eu le culot de me dire que si l'OM avait les moyens d'acheter un joueur comme Thauvin, il les avait aussi pour payer un loyer de 8 millions d'euros par an. Un tel raisonnement est surréaliste. Si on le pousse jusqu'au bout de son absurdité, force est de reconnaître que si nous vendons tous nos joueurs, nous pouvons, en effet, nous acquitter d'un tel loyer. Mais aux dernières nouvelles, nous sommes un club de football dont la mission est de construire la meilleure équipe possible et de pouvoir l'aligner au coup d'envoi. Nous ne sommes, en aucun cas, les banquiers de la municipalité en charge du financement de ses projets immobiliers.
Tous comptes faits, force est de constater qu'on marche en effet sur la tête, le montant exigé par la Mairie de Marseille étant huit fois plus élevé que celui réclamé au PSG, à l'Olympique Lyonnais, aux Aiglons niçois ou encore, à l'AS St-Etienne par leurs municipalités respectives, en dépit des travaux de rénovation entrepris à Sainté et la livraison d'un tout nouveau stade sur la Côte d'Azur. D'autant que, comme le souligne M. Pérez, il n'y a qu'à voir comment Lille rame pour boucler son budget, avec un loyer moindre de moitié !
A quoi pensent donc les édiles marseillais ? "Nous n'avons pas d'autre recours aujourd'hui que de lancer la recherche d'un stade de repli dont nous pourrons payer le loyer sans mettre notre club en danger", lance carrément Philippe Pérez.
Galéjade marseillaise ou menace réelle ? On attend l'issue de cette histoire de sardine, qui devrait prochaînement revenir boucher l'entrée du Vieux-Port...