Le Samedi 19 Juillet 2014 par pyrOMan
Rarement un match amical avait été aussi attendu du côté des supporters phocéens. Il faut dire que celui-ci est le premier de la saison mais marque surtout les premières minutes de l'OM de Bielsa face à une opposition. Fusse-t-elle amicale... le score est à la hauteur des espérances placées en "El Loco" !
En l'absence de Mandanda (encore trop juste), Valbuena (en vacances & en instance de départ), Nkoulou (endeuillé) et des frères Ayew, Bielsa convoque un groupe réduit à 16 joueurs pour affronter le Bayer Lerverkusen quatrième en Bundesliga la saison passée. La présence de seulement quatre défenseurs de métiers laisse présager de modifications tactiques pour certains joueurs. Bielsa ne nous prendra pas à contre pied. Ainsi l'OM s'organise en 3-4-3 avec trois défenseurs axiaux : Lucas Mendes et le duo Lemina-Romao plus habitués à l'entrejeu. Les côtés sont couverts par les ailiers Mendy et Dja Djé Djé dont l'exigeance de ce poste "essuie-glace" est décuplée. Au milieu de terrain Imbula est installé en sentinelle derrière un Payet chef d'orchestre. Alessandrini et Thauvin sont placés sur les côtés alors que Gignac retrouve son poste de prédilection, celui de numéro 9. Notons que le Martégal est capitaine, un symbole fort de la part du coach alors que fin mai la tendance était plutôt vers un départ du deuxième meilleur buteur de L1.
La première mi-temps est très plaisante. Les équipes mettent du coeur à l'ouvrage mais très vite l'OM fort de son pressing haut contrarie dans leurs plans les joueurs de Roger Schmidt. Le quatuor offensif se montre à son avantage. Payet repositionné en 10 distille de véritables caviars à ses coéquipiers. Alessandrini et Thauvin, chacun dans leurs registres posent de sérieux problèmes à une défense allemande parfois dépassée. Enfin Gignac se sert de son physique pour aspirer les défenseurs. Preuve en est à la 33ème minute ou sur une ouverture magistrale de Payet dans le dos de la défense Gignac et Thauvin se retrouvent tous les deux à même de récupérer le ballon. Le Martégal préfère laisser le cuir à Thauvin et se recentrer permettant dans le même temps à Thauvin de se retrouver esseulé pour ajuster le gardien (0-1). Mais s'arrêter à la prestation des joueurs à vocation offensive serait trop réducteur. Il faut souligner la patte de Bielsa dans cette faculté qu'à l'OM d'essayer en permanence de combiner à une touche de balle en allant de l'avant. Le pressing très haut des olympiens a permis par moments d'étouffer tout semblant de relance du côté de Leverkusen. Dans la relance aussi l'OM s'est montré intéressant. Il y a eu certes un certain déchet (surtout en seconde période) plus souvent côté gauche (Mendy), toutefois cette volonté d'aller "droit au but" doit être soulignée. La performance de Gianelli Imbula auteur de quelques rushs en solitaire pour tout à la fois soulager sa défense, transpercer les lignes et apporter le surnombre est encourageante. Surtout au vu de sa deuxième partie de saison dernière, en tant que coiffeur (bien que sans cheveux). Dja Djé Djé que Bielsa n'a pas lâché lors des entraînements s'est montré plus disponible sur son couloir, à coup de longs sprints contre la ligne de touche. Ainsi l'OM mène 1-0 à la mi-temps, un score logique !
Les 15 minutes de repos passées non pas aux vestiaires mais sur la pelouse d'achevées, la rencontre reprend avec de très nombreux changements du côté allemand et quatre (Morel, Cheyrou, Amalfitano, Batshuayi) à l'OM. L'équipe allemande très jeune semble se réveiller. Elle domine une seconde période moins intense (et moins intéressante !) que la première. Sans doute que la chaleur autrichienne (proche des 40°C) pèse sur les organismes notamment du côté de l'OM où la préparation a été particulièrement intense et où l'ossature de l'équipe reste inchangée. Pourtant dominé, l'OM se montre pragmatique. A la 57ème minute, Batshuayi la toute fraîche recrue achetée chez le cousin, le Standard et auteur de 21 buts la saison passée en championnat permet à l'OM de doubler la mise. S'imposant dans les airs, Michy déboule sur le couloir gauche avant de centrer en première intension. Reinartz sur la trajectoire dévie le ballon dans ses propres filets (0-2). La faute de Dja Djé Djé dans la surface ne profite pas aux allemands, Hilbert préférant la mettre à côté. C'est ensuite 2 minutes de pure folie qui vont finalement une nouvelle fois sourire aux olympiens. Sur une nouvelle ouverture de Payet, la remise faiblarde d'un défenseur allemand de la tête profite finalement à Amalfitano. Faisant parler son toucher de balle, ce dernier adresse un lob minutieux à Leno sous la barre (78ème, 0-3). Puis dans la minute qui suit sur une absence de la défense marseillaise, Yurchenko en profite pour adresser une frappe lourde à Samba qui ne peut que constater les dégâts (1-3). Le portier n°2 s'est montré très propre tout le long du match. Mais, le match s'emballe et ne laisse pas de temps aux longs discours. Voilà que Payet suite à un travail d'Amalfitano côté droit (pour fixer un défenseur et le gardien) se retrouve à la réception d'une passe et marque récompensé de sa très belle prestation (1-4). Le score n'évoluera plus bien que le match sera animé jusqu'au bout... Ainsi Imbula ou Payet se font remarquer en écopant de biscottes stupides pour nervosité. Mais cela n'est rien avant l'échaufffourée qui durera plusieurs minutes faisant suite à un mauvais geste d'un joueur du Bayer sur Cheyrou... Une fin de match en eau de boudin alors que la rencontre qui se déroulait jusque là sereinement se faisait en plus dans une ambiance bon enfant dans ce stade de campagne.
Bien que le score reste anecdotique pour cette rencontre amicale, la patte de Bielsa semble déjà se faire ressentir sur la prestation collective des olympiens ainsi que dans le dispositif tactique. Les recrues Alessandrini - très remuant sur son couloir, auteur de nombreux centres - et de Michy qui a montré par ses quelques prises de balles qu'il avait l'instinct du buteur sont très encourageantes. Mention bien également pour les prestations d'Imbula, Payet ou Thauvin. Le retour d'Amalfitano souhaité par Bielsa est en train de prendre tout son sens. La prestation des olympiens, parfois avec du déchet et des espaces laissés à l'équipe adverse notamment dans l'axe reste globalement encourageante. Le score est un peu flatteur pour une équipe en avance dans sa préparation face à son adversaire toutefois c'est de bon augure avant d'affronter le Benfica mercredi prochain à Clermont-Ferrand...
En l'absence de Mandanda (encore trop juste), Valbuena (en vacances & en instance de départ), Nkoulou (endeuillé) et des frères Ayew, Bielsa convoque un groupe réduit à 16 joueurs pour affronter le Bayer Lerverkusen quatrième en Bundesliga la saison passée. La présence de seulement quatre défenseurs de métiers laisse présager de modifications tactiques pour certains joueurs. Bielsa ne nous prendra pas à contre pied. Ainsi l'OM s'organise en 3-4-3 avec trois défenseurs axiaux : Lucas Mendes et le duo Lemina-Romao plus habitués à l'entrejeu. Les côtés sont couverts par les ailiers Mendy et Dja Djé Djé dont l'exigeance de ce poste "essuie-glace" est décuplée. Au milieu de terrain Imbula est installé en sentinelle derrière un Payet chef d'orchestre. Alessandrini et Thauvin sont placés sur les côtés alors que Gignac retrouve son poste de prédilection, celui de numéro 9. Notons que le Martégal est capitaine, un symbole fort de la part du coach alors que fin mai la tendance était plutôt vers un départ du deuxième meilleur buteur de L1.
La première mi-temps est très plaisante. Les équipes mettent du coeur à l'ouvrage mais très vite l'OM fort de son pressing haut contrarie dans leurs plans les joueurs de Roger Schmidt. Le quatuor offensif se montre à son avantage. Payet repositionné en 10 distille de véritables caviars à ses coéquipiers. Alessandrini et Thauvin, chacun dans leurs registres posent de sérieux problèmes à une défense allemande parfois dépassée. Enfin Gignac se sert de son physique pour aspirer les défenseurs. Preuve en est à la 33ème minute ou sur une ouverture magistrale de Payet dans le dos de la défense Gignac et Thauvin se retrouvent tous les deux à même de récupérer le ballon. Le Martégal préfère laisser le cuir à Thauvin et se recentrer permettant dans le même temps à Thauvin de se retrouver esseulé pour ajuster le gardien (0-1). Mais s'arrêter à la prestation des joueurs à vocation offensive serait trop réducteur. Il faut souligner la patte de Bielsa dans cette faculté qu'à l'OM d'essayer en permanence de combiner à une touche de balle en allant de l'avant. Le pressing très haut des olympiens a permis par moments d'étouffer tout semblant de relance du côté de Leverkusen. Dans la relance aussi l'OM s'est montré intéressant. Il y a eu certes un certain déchet (surtout en seconde période) plus souvent côté gauche (Mendy), toutefois cette volonté d'aller "droit au but" doit être soulignée. La performance de Gianelli Imbula auteur de quelques rushs en solitaire pour tout à la fois soulager sa défense, transpercer les lignes et apporter le surnombre est encourageante. Surtout au vu de sa deuxième partie de saison dernière, en tant que coiffeur (bien que sans cheveux). Dja Djé Djé que Bielsa n'a pas lâché lors des entraînements s'est montré plus disponible sur son couloir, à coup de longs sprints contre la ligne de touche. Ainsi l'OM mène 1-0 à la mi-temps, un score logique !
Les 15 minutes de repos passées non pas aux vestiaires mais sur la pelouse d'achevées, la rencontre reprend avec de très nombreux changements du côté allemand et quatre (Morel, Cheyrou, Amalfitano, Batshuayi) à l'OM. L'équipe allemande très jeune semble se réveiller. Elle domine une seconde période moins intense (et moins intéressante !) que la première. Sans doute que la chaleur autrichienne (proche des 40°C) pèse sur les organismes notamment du côté de l'OM où la préparation a été particulièrement intense et où l'ossature de l'équipe reste inchangée. Pourtant dominé, l'OM se montre pragmatique. A la 57ème minute, Batshuayi la toute fraîche recrue achetée chez le cousin, le Standard et auteur de 21 buts la saison passée en championnat permet à l'OM de doubler la mise. S'imposant dans les airs, Michy déboule sur le couloir gauche avant de centrer en première intension. Reinartz sur la trajectoire dévie le ballon dans ses propres filets (0-2). La faute de Dja Djé Djé dans la surface ne profite pas aux allemands, Hilbert préférant la mettre à côté. C'est ensuite 2 minutes de pure folie qui vont finalement une nouvelle fois sourire aux olympiens. Sur une nouvelle ouverture de Payet, la remise faiblarde d'un défenseur allemand de la tête profite finalement à Amalfitano. Faisant parler son toucher de balle, ce dernier adresse un lob minutieux à Leno sous la barre (78ème, 0-3). Puis dans la minute qui suit sur une absence de la défense marseillaise, Yurchenko en profite pour adresser une frappe lourde à Samba qui ne peut que constater les dégâts (1-3). Le portier n°2 s'est montré très propre tout le long du match. Mais, le match s'emballe et ne laisse pas de temps aux longs discours. Voilà que Payet suite à un travail d'Amalfitano côté droit (pour fixer un défenseur et le gardien) se retrouve à la réception d'une passe et marque récompensé de sa très belle prestation (1-4). Le score n'évoluera plus bien que le match sera animé jusqu'au bout... Ainsi Imbula ou Payet se font remarquer en écopant de biscottes stupides pour nervosité. Mais cela n'est rien avant l'échaufffourée qui durera plusieurs minutes faisant suite à un mauvais geste d'un joueur du Bayer sur Cheyrou... Une fin de match en eau de boudin alors que la rencontre qui se déroulait jusque là sereinement se faisait en plus dans une ambiance bon enfant dans ce stade de campagne.
Bien que le score reste anecdotique pour cette rencontre amicale, la patte de Bielsa semble déjà se faire ressentir sur la prestation collective des olympiens ainsi que dans le dispositif tactique. Les recrues Alessandrini - très remuant sur son couloir, auteur de nombreux centres - et de Michy qui a montré par ses quelques prises de balles qu'il avait l'instinct du buteur sont très encourageantes. Mention bien également pour les prestations d'Imbula, Payet ou Thauvin. Le retour d'Amalfitano souhaité par Bielsa est en train de prendre tout son sens. La prestation des olympiens, parfois avec du déchet et des espaces laissés à l'équipe adverse notamment dans l'axe reste globalement encourageante. Le score est un peu flatteur pour une équipe en avance dans sa préparation face à son adversaire toutefois c'est de bon augure avant d'affronter le Benfica mercredi prochain à Clermont-Ferrand...