Le Mardi 23 Septembre 2014 par Bab Joo
D'accord, commençons par le moins réjouissant : les esprits chagrins, qui vous expliqueront la main sur le coeur que oui, mais bon, en face, ce n'était QUE Reims. Des esprits chagrins qui oublient un peu vite que c'est justement quand on méprise son adversaire qu'on se prend des pions. Des esprits chagrins qui semblent ignorer que quel que soit l'adversaire, même le plus faible, on ne lui plante pas cinq buts sans en prendre aucun si l'on ne consent pas l'effort, constant, de le dominer et de lui imposer sa domination dans tous les compartiments du jeu. Des esprits chagrins qui la saison dernière, alors qu'on serait passés à côté de ce match-là, vous auraient expliqué la main sur le coeur que oui, mais bon, l'OM a des excuses, et que l'adversaire a très bien joué le coup !
Ces esprits chagrins flattés dans le sens du poil, parlons un peu football. Un OM qui régale à ce point, ça ne s'était plus vu de longue. Cette envie d'aller de l'avant, cette circulation de balle fluide, ce jeu simple, cet esprit collectif qui transcende les qualités individuelles pour tout écraser sur son passage... mais bien-sûr, on s'en souvient ! Qui peut avoir oublié Johan Cruyff, Johnny Rep, Arie Haan et les autres ?
Comment ça, on parle pas du grand Ajax ? Ben on aurait très bien pu !
Et ça commence dès l'entame du match ! Dans un stade Auguste Delaune presque plein où l'on n'entend que les supporters marseillais, les Olympiens pressent d'entrée les Champenois. C'est pourtant ces derniers qui obtiennent la première occasion, sur un coup-franc à 25 mètres bien tiré par Oniangué. Mais la reprise de la tête de Charbonnier file à droite du but olympien. (4ème)
Alors que l'OM a récupéré le ballon, Payet se faufile... et se fait faucher par Mavinga dans la surface : penalty en faveur de l'OM !
Gignac n'a rien à se reprocher, mais Placide est vigilant et parvient à repousser la frappe de l'attaquant phocéen. (7ème)
Pas du tout perturbé par ce raté, Dédé, bien servi par Mendy, trompe Placide d'une jolie tête piquée.
SdR 0-1 OM (8ème)
Mis en confiance par cette précoce ouverture du score, les Olympiens poussent leur avantage et les Rémois peuvent ériger une statue à leur gardien : le score pourrait (déjà) être plus sévère.
Mais Placide ne peut pas tout : s'il parvient à détourner la frappe de Thauvin, il ne peut rien contre la reprise de Gignac, qui inscrit un doublé de la tête !
SdR 0-2 OM (20ème)
Ces Olympiens semblent décidément marcher sur l'eau, alors que Reims sombre dans les abysses. Le score, pourtant, en restera là à la pause, grâce notamment à Placide qui n'hésite pas à donner de sa personne, et devra céder sa place à Agassa à la reprise.
Après avoir conforté son statut de meilleur buteur et soigné ses statistiques, Gignac, mort de faim mais généreux, en laisse un peu aux copains.
Alors que l'OM campe depuis le retour des vestiaires dans la moitié de terrain champenoise, Payet lance Thauvin dans le dos de la défense adverse. Cette fois, c'est Agassa qui sort bien mais, même cause, même punition que pour son prédécesseur : son ballon revient dans les pieds de Dja Djédjé qui centre sur la tête de Ayew !
SdR 0-3 OM (52ème)
Les Olympiens n'en ont pas encore assez ! L'hallali est sonné et les hôtes du soir se préparent à la curée. la leur, de curée ! Ce n'est pas que les Champenois soient absents : ils se battent même comme de beaux diables. Mais ils sont totalement dépassés par un OM dont le jeu tourne à la démonstration de football !
A l'heure de jeu, c'est au tour de l'autre Dédé, Ayew, de s'offrir un doublé, une nouvelle fois sur un tir repoussé par le gardien Rémois.
SdR 0-4 OM (59ème)
Les Olympiens, assurés de conserver leur première place à l'issue de cette journée, à la faveur notamment d'un confortable goal-average, s'accordent alors deux ou trois minutes pour souffler. Les Rémois en profitent pour tenter de construire davantage, ils y parviennent presque. Mais Mandanda, qui n'a quasiment rien eu à faire ce soir, a retrouvé l'autorité qui lui faisait défaut l'an dernier. (70ème) et (73ème)
Les Phocéens ont d'autant moins de souci à se faire que sur le plan offensif, ça continue de pousser dru. Imbula, positionné en unique sentinelle depuis la sortie de Romao, y va même de son petit but. Tranquille, absolument pas gêné par la défense adverse, il tente sa chance. Le rebond trompe Agassa.
SdR 0-5 OM (75ème)
A ce stade, les hOMmes de Marcelo Bielsa pourraient se contenter de gérer tranquillement, en blindant derrière. mais c'est oublier un peu vite la devise enfin retrouvée du club phocéen : Droit au But !
Devant, ça continue de dérouler et chacun tente sa chance. Le score en restera là toutefois, mais quelle superbe sortie des Marseillais !
Assuré de conserver sa place de leader à l'issue de cette journée, l'OM n'a plus qu'à attendre tranquillement le résultat du match de jeudi soir qui opposera les Girondins aux Verts. Quel que soit le résultat, ils devront en tous cas mettre à profit les 48 heures de repos supplémentaire, par rapport aux Stéphanois, que leur accorde le calendrier, afin de s'assurer une maîtrise aussi parfaite que ce soir ! On espère (encore) un très grand match !
Ces esprits chagrins flattés dans le sens du poil, parlons un peu football. Un OM qui régale à ce point, ça ne s'était plus vu de longue. Cette envie d'aller de l'avant, cette circulation de balle fluide, ce jeu simple, cet esprit collectif qui transcende les qualités individuelles pour tout écraser sur son passage... mais bien-sûr, on s'en souvient ! Qui peut avoir oublié Johan Cruyff, Johnny Rep, Arie Haan et les autres ?
Comment ça, on parle pas du grand Ajax ? Ben on aurait très bien pu !
Et ça commence dès l'entame du match ! Dans un stade Auguste Delaune presque plein où l'on n'entend que les supporters marseillais, les Olympiens pressent d'entrée les Champenois. C'est pourtant ces derniers qui obtiennent la première occasion, sur un coup-franc à 25 mètres bien tiré par Oniangué. Mais la reprise de la tête de Charbonnier file à droite du but olympien. (4ème)
Alors que l'OM a récupéré le ballon, Payet se faufile... et se fait faucher par Mavinga dans la surface : penalty en faveur de l'OM !
Gignac n'a rien à se reprocher, mais Placide est vigilant et parvient à repousser la frappe de l'attaquant phocéen. (7ème)
Pas du tout perturbé par ce raté, Dédé, bien servi par Mendy, trompe Placide d'une jolie tête piquée.
SdR 0-1 OM (8ème)
Mis en confiance par cette précoce ouverture du score, les Olympiens poussent leur avantage et les Rémois peuvent ériger une statue à leur gardien : le score pourrait (déjà) être plus sévère.
Mais Placide ne peut pas tout : s'il parvient à détourner la frappe de Thauvin, il ne peut rien contre la reprise de Gignac, qui inscrit un doublé de la tête !
SdR 0-2 OM (20ème)
Ces Olympiens semblent décidément marcher sur l'eau, alors que Reims sombre dans les abysses. Le score, pourtant, en restera là à la pause, grâce notamment à Placide qui n'hésite pas à donner de sa personne, et devra céder sa place à Agassa à la reprise.
Après avoir conforté son statut de meilleur buteur et soigné ses statistiques, Gignac, mort de faim mais généreux, en laisse un peu aux copains.
Alors que l'OM campe depuis le retour des vestiaires dans la moitié de terrain champenoise, Payet lance Thauvin dans le dos de la défense adverse. Cette fois, c'est Agassa qui sort bien mais, même cause, même punition que pour son prédécesseur : son ballon revient dans les pieds de Dja Djédjé qui centre sur la tête de Ayew !
SdR 0-3 OM (52ème)
Les Olympiens n'en ont pas encore assez ! L'hallali est sonné et les hôtes du soir se préparent à la curée. la leur, de curée ! Ce n'est pas que les Champenois soient absents : ils se battent même comme de beaux diables. Mais ils sont totalement dépassés par un OM dont le jeu tourne à la démonstration de football !
A l'heure de jeu, c'est au tour de l'autre Dédé, Ayew, de s'offrir un doublé, une nouvelle fois sur un tir repoussé par le gardien Rémois.
SdR 0-4 OM (59ème)
Les Olympiens, assurés de conserver leur première place à l'issue de cette journée, à la faveur notamment d'un confortable goal-average, s'accordent alors deux ou trois minutes pour souffler. Les Rémois en profitent pour tenter de construire davantage, ils y parviennent presque. Mais Mandanda, qui n'a quasiment rien eu à faire ce soir, a retrouvé l'autorité qui lui faisait défaut l'an dernier. (70ème) et (73ème)
Les Phocéens ont d'autant moins de souci à se faire que sur le plan offensif, ça continue de pousser dru. Imbula, positionné en unique sentinelle depuis la sortie de Romao, y va même de son petit but. Tranquille, absolument pas gêné par la défense adverse, il tente sa chance. Le rebond trompe Agassa.
SdR 0-5 OM (75ème)
A ce stade, les hOMmes de Marcelo Bielsa pourraient se contenter de gérer tranquillement, en blindant derrière. mais c'est oublier un peu vite la devise enfin retrouvée du club phocéen : Droit au But !
Devant, ça continue de dérouler et chacun tente sa chance. Le score en restera là toutefois, mais quelle superbe sortie des Marseillais !
Assuré de conserver sa place de leader à l'issue de cette journée, l'OM n'a plus qu'à attendre tranquillement le résultat du match de jeudi soir qui opposera les Girondins aux Verts. Quel que soit le résultat, ils devront en tous cas mettre à profit les 48 heures de repos supplémentaire, par rapport aux Stéphanois, que leur accorde le calendrier, afin de s'assurer une maîtrise aussi parfaite que ce soir ! On espère (encore) un très grand match !