Le Dimanche 19 Octobre 2014 par Bab Joo
Un collectif. Du beau jeu. Des individualités qui s'épanouissent. De l'envie. De la maturité. Des qualités techniques, des qualités physiques, un mental en acier trempé.
Et un Steve Mandanda des grands jours.
Ajoutons un expresso brûlant, une glacière et un peno non sifflé pour faire bonne mesure, mais ça reste anecdotique.
Voilà donc la recette de l'OM 2014-2015, la recette du champion ?
Au quart du championnat, l'OM assied bien davantage que sa supériorité, une suprématie sans concession sur la L1. Telle un rouleau compresseur, pas du tout perturbée par la trêve internationale, la machine olympienne avance, sans le moindre à-coup, se traçant une route bien droite dont même les plus pessimistes, même les plus relativistes, ne peuvent ignorer la ligne d'arrivée : la 38ème journée et le sacre. Quasiment obligatoire.
Face à des Toulousains en pleine forme et pas le moins du monde impressionnés par leur adversaire, c'était pourtant pas gagné d'avance ! Mais l'OM s'est habitué et nous a habitués à vaincre, quel que soit l'adversaire. Dont acte.
L'OM prend progressivement l'ascendant sur les Haut-Garonnais dès le premier quart d'heure, malgré une première occasion franche en faveur des Midi-Pyrénéens (5ème), elle-même en réaction à la première occasion Olympienne à l'instant précédent.
Mais quand Steve Mandanda retrouve son costume d'El Fenomeno, l'adversaire ne passe pas ! Et quand il ne passe pas, il trépasse !
Malgré la belle tenue des Toulousains, les Phocéens étouffent rapidement toute velléité de révolte et leur domination est récompensée peu après le quart d'heure de jeu, sur une ouverture de Payet. Nkoulou surgit et marque... de la nuque (ou du cou, ou de la mâchoire, ou de la pointe de l'épaule : en fait, on sait pas trop).
OM 1-0 TFC (23ème)
L'engagement est total dans cette première période, mais les Marseillais ont autre chose à faire que tergiverser et se préoccuper des petites bricoles, des petits chocs, des petits bobos : ils continuent d'avancer, d'acculer leur adversaire.
Un tir de Thauvin qui aurait pu signer le 2-0 fait de l'oeil au poteau de Boucher dans la foulée du premier but.
Gignac, lui, ne laisse pas passer sa chance. Sur un modèle de construction, il conclut magistralement l'action et inscrit son dixième but en dix matches, bien déterminé à conserver lui aussi son fauteuil de meilleur buteur.
OM 2-0 TFC (34ème)
Onze tirs marseillais pour un seul toulousain, c'est la statistique que l'on retiendra de cette première mi-temps.
La seconde mi-temps démarre sur le même rythme, mais diminue d'intensité à mesure que les minutes passent. il fait chaud, les 22 sur la pelouse ont tout donné durant les 45 premières minutes. ceci explique peut-être cela.
Ce qui n'empêche pas les Olympiens de continuer à aller de l'avant, même si depuis le retour du vestiaire, les joueurs du Sud-Ouest se montrent plus agressifs. Pas assez cependant pour espérer changer le cours du jeu.
Payet tient même le ballon du 3-0 au bout du pied peu avant l'heure de jeu. mais la parade de Boucher est un modèle du genre.
Un tirage de maillot de Nkoulou sur Ben Yedder à l'entrée de la surface aurait sans doute pu permettre aux Toulousains de ne pas être obligés de baiser le cul de Fanny* avant leur retour à la maison (80ème), mais au final,le geste est minime et même si le péno avait été sifflé, cela n'aurait rien changé à l'issue du match.
Les Marseillais version Bielsa ne sont pas seulement les plus à l'aise ballon au pied et lancés vers l'avant : ils savent aussi parfaitement gérer les temps faibles.
Dans un stade qui vient de battre un record d'affluence (61 846 entrées payantes), l'OM égale donc un autre record : celui de huit victoires consécutives, (les précédents dataient de 1998 et 1937) et semble tout-à-fait en mesure de franchir ce cap.
Au terme de cette dixième journée qui voit du même coup franchir le symbole du quart du championnat, l'OM pointe largement en tête, à 7 points de son poursuivant le plus direct, un PSG qui a pourtant retrouvé la forme après un début de saison tâtonnant.
Sept points qui seront difficiles à rattraper.
Au delà des chiffres, c'est la manière qui séduit : cet OM n'a pas seulement les résultats d'un champion en puissance, il en a le panache !
* : Il s'agit là de l'expression originelle et complète, empruntée à la pétanque, qui désigne un joueur ou une équipe qui perd une partie sans avoir inscrit un seul point. Pour plus ample informé, je vous renvoie à l'iintégrale de Marcel Pagnol.
Et un Steve Mandanda des grands jours.
Ajoutons un expresso brûlant, une glacière et un peno non sifflé pour faire bonne mesure, mais ça reste anecdotique.
Voilà donc la recette de l'OM 2014-2015, la recette du champion ?
Au quart du championnat, l'OM assied bien davantage que sa supériorité, une suprématie sans concession sur la L1. Telle un rouleau compresseur, pas du tout perturbée par la trêve internationale, la machine olympienne avance, sans le moindre à-coup, se traçant une route bien droite dont même les plus pessimistes, même les plus relativistes, ne peuvent ignorer la ligne d'arrivée : la 38ème journée et le sacre. Quasiment obligatoire.
Face à des Toulousains en pleine forme et pas le moins du monde impressionnés par leur adversaire, c'était pourtant pas gagné d'avance ! Mais l'OM s'est habitué et nous a habitués à vaincre, quel que soit l'adversaire. Dont acte.
L'OM prend progressivement l'ascendant sur les Haut-Garonnais dès le premier quart d'heure, malgré une première occasion franche en faveur des Midi-Pyrénéens (5ème), elle-même en réaction à la première occasion Olympienne à l'instant précédent.
Mais quand Steve Mandanda retrouve son costume d'El Fenomeno, l'adversaire ne passe pas ! Et quand il ne passe pas, il trépasse !
Malgré la belle tenue des Toulousains, les Phocéens étouffent rapidement toute velléité de révolte et leur domination est récompensée peu après le quart d'heure de jeu, sur une ouverture de Payet. Nkoulou surgit et marque... de la nuque (ou du cou, ou de la mâchoire, ou de la pointe de l'épaule : en fait, on sait pas trop).
OM 1-0 TFC (23ème)
L'engagement est total dans cette première période, mais les Marseillais ont autre chose à faire que tergiverser et se préoccuper des petites bricoles, des petits chocs, des petits bobos : ils continuent d'avancer, d'acculer leur adversaire.
Un tir de Thauvin qui aurait pu signer le 2-0 fait de l'oeil au poteau de Boucher dans la foulée du premier but.
Gignac, lui, ne laisse pas passer sa chance. Sur un modèle de construction, il conclut magistralement l'action et inscrit son dixième but en dix matches, bien déterminé à conserver lui aussi son fauteuil de meilleur buteur.
OM 2-0 TFC (34ème)
Onze tirs marseillais pour un seul toulousain, c'est la statistique que l'on retiendra de cette première mi-temps.
La seconde mi-temps démarre sur le même rythme, mais diminue d'intensité à mesure que les minutes passent. il fait chaud, les 22 sur la pelouse ont tout donné durant les 45 premières minutes. ceci explique peut-être cela.
Ce qui n'empêche pas les Olympiens de continuer à aller de l'avant, même si depuis le retour du vestiaire, les joueurs du Sud-Ouest se montrent plus agressifs. Pas assez cependant pour espérer changer le cours du jeu.
Payet tient même le ballon du 3-0 au bout du pied peu avant l'heure de jeu. mais la parade de Boucher est un modèle du genre.
Un tirage de maillot de Nkoulou sur Ben Yedder à l'entrée de la surface aurait sans doute pu permettre aux Toulousains de ne pas être obligés de baiser le cul de Fanny* avant leur retour à la maison (80ème), mais au final,le geste est minime et même si le péno avait été sifflé, cela n'aurait rien changé à l'issue du match.
Les Marseillais version Bielsa ne sont pas seulement les plus à l'aise ballon au pied et lancés vers l'avant : ils savent aussi parfaitement gérer les temps faibles.
Dans un stade qui vient de battre un record d'affluence (61 846 entrées payantes), l'OM égale donc un autre record : celui de huit victoires consécutives, (les précédents dataient de 1998 et 1937) et semble tout-à-fait en mesure de franchir ce cap.
Au terme de cette dixième journée qui voit du même coup franchir le symbole du quart du championnat, l'OM pointe largement en tête, à 7 points de son poursuivant le plus direct, un PSG qui a pourtant retrouvé la forme après un début de saison tâtonnant.
Sept points qui seront difficiles à rattraper.
Au delà des chiffres, c'est la manière qui séduit : cet OM n'a pas seulement les résultats d'un champion en puissance, il en a le panache !
* : Il s'agit là de l'expression originelle et complète, empruntée à la pétanque, qui désigne un joueur ou une équipe qui perd une partie sans avoir inscrit un seul point. Pour plus ample informé, je vous renvoie à l'iintégrale de Marcel Pagnol.