Le Mardi 02 Décembre 2014 par Bab Joo
La rouille a failli prendre ! Failli, tout est là ! Ce n'était pourtant pas si mal engagé : quoique les Lorientais aient fait bonne et même excellente figure en première période, les Olympiens ont su élever leur niveau de jeu et imposer leur domination en deuxième mi-temps.
Cela n'aura malheureusement pas suffi pour faire dessaler les Merlus, une amertume qui passe mal au palais délicat des phocéens, plus habitués à la douce saveur de la victoire.
Ils ne sont pas passés loin, mais un penalty pas vraiment, voire pas du tout, justifié en première période, et quelques sauvetages miraculeux des Bretons en seconde, le tout sur fond de pelouse synthétique "scandaleuse", selon le terme on ne peut plus approprié de Dimitri Payet qui a failli y laisser la cheville à deux reprises, aura transformé la bouillabaisse escomptée en vulgaire soupe de poisson. Quel dommage !
Alors que les Marseillais s'efforcent d'imposer leur rythme, de conserver le ballon et de se projeter vers l'avant, à l'image du jeu offensif et plaisant auquel il nous ont habitués, les Lorientais, à la faveur d'un Imbula trop isolé dans cette configuration de jeu, parviennent à contrer les efforts Olympiens en milieu de terrain et tentent de s'approcher de la surface de Steve Mandanda.
Du coup, ça va vite d'un but à l'autre mais aucune des deux équipes ne parvient à affermir sa supériorité sur l'autre. Mieux ou pire, le terrain synthétique, peu adapté au jeu long, peu adapté au foot, peu adapté tout court, d'ailleurs, ne permet ni aux uns, ni aux autres, de faire montre de la précision nécessaire : ballons oubliés, glissades involontaires, frappes dévissées, c'est un festival de maladresses de part et d'autre.
L'ouverture du score par Payet, sur une bonne passe de Thauvin et un excellent travail du buteur, n'est cependant ni imméritée, n une surprise : on l'attendait, on l'espérait, elle arrive comme une délivrance peu après la demi-heure de jeu !
FCL 0-1 OM (32ème)
Au passage, le buteur phocéen se fait une belle frayeur, et à nous avec ; à cause - une fois de plus - de cette pelouse synthétique, il s'est sérieusement tordu la cheville sur son dernier geste et doit sortir sur la touche pour recevoir des soins. Batshu accélère son échauffement, au cas où l'homme en forme du moment soit contraint de déclarer forfait. C'est finalement sans conséquence et le réunionnais revient sur le terrain.
Malheureusement, l'avance olympienne sera de courte durée. Sur la relance bretonne, Jeannot parvient à transpercer la défense marseillaise. Mandanda est attentif et se jette proprement dans les pieds de l'attaquant, mais - et on peut une nouvelle fois blâmer le synthétique - sa sortie se transforme bien involontairement en tacle glissé qui fauche le Merlu en plein élan.Faute, estime l'arbitre qui désigne d'une main le point de penalty et dégaine de l'autre une biscotte à l'encontre d'El Fenomeno. Double sanction pour le moins sévère, et pas vraiment compréhensible.
C'est l'ex-Phocéen Jordan Ayew, l'un des Lorientais les plus en vue dans cette première période, qui se charge de tirer le coup de pied de réparation et prend le portier olympien à contre pied.
FCL 1-1 OM (36ème)
Pour ne rien arranger, Brice Dja Djédjé se blesse à son tour en glissant sur cette foutue pelouse de m*** et inquiète quant à sa participation à la seconde période.
C'est sur ce score équilibré, relativement à l'image de ces 45 minutes, que se séparent les deux équipes pour panser les plaies et se recentrer en vue de la seconde période.
Une deuxième mi-temps qui, statistiquement autant que pour les observateurs, se dessine nettement plus à l'avantage des Olympiens ; ceux-ci ont su élever leur niveau de jeu alors qu'en face, les Bretons ont plus de mal après avoir fourni d'énormes efforts pour se maintenir à flots et contenir leurs adversaires lors de la première période.
Malheureusement, on ne le dira jamais assez : dominer n'est pas gagner, et quand la nature du terrain, qui gêne considérablement la précision marseillaise, s'ajoute à quelques sauvetages miraculeux des Lorientais, et peut-être aussi une baisse de lucidité sur la fin d'un match rythmé, le pressing de tous les instants ne suffit plus.Les Marseillais auront beau faire, quand ça veut pas, ça veut pas.
C'est donc d'un unique point que les Olympiens doivent se contenter ce soir, un point du nul au goût de défaite. Espérons ne pas avoir à regretter ces deux points perdus à l'issue de cette 16ème journée...
Cela n'aura malheureusement pas suffi pour faire dessaler les Merlus, une amertume qui passe mal au palais délicat des phocéens, plus habitués à la douce saveur de la victoire.
Ils ne sont pas passés loin, mais un penalty pas vraiment, voire pas du tout, justifié en première période, et quelques sauvetages miraculeux des Bretons en seconde, le tout sur fond de pelouse synthétique "scandaleuse", selon le terme on ne peut plus approprié de Dimitri Payet qui a failli y laisser la cheville à deux reprises, aura transformé la bouillabaisse escomptée en vulgaire soupe de poisson. Quel dommage !
Alors que les Marseillais s'efforcent d'imposer leur rythme, de conserver le ballon et de se projeter vers l'avant, à l'image du jeu offensif et plaisant auquel il nous ont habitués, les Lorientais, à la faveur d'un Imbula trop isolé dans cette configuration de jeu, parviennent à contrer les efforts Olympiens en milieu de terrain et tentent de s'approcher de la surface de Steve Mandanda.
Du coup, ça va vite d'un but à l'autre mais aucune des deux équipes ne parvient à affermir sa supériorité sur l'autre. Mieux ou pire, le terrain synthétique, peu adapté au jeu long, peu adapté au foot, peu adapté tout court, d'ailleurs, ne permet ni aux uns, ni aux autres, de faire montre de la précision nécessaire : ballons oubliés, glissades involontaires, frappes dévissées, c'est un festival de maladresses de part et d'autre.
L'ouverture du score par Payet, sur une bonne passe de Thauvin et un excellent travail du buteur, n'est cependant ni imméritée, n une surprise : on l'attendait, on l'espérait, elle arrive comme une délivrance peu après la demi-heure de jeu !
FCL 0-1 OM (32ème)
Au passage, le buteur phocéen se fait une belle frayeur, et à nous avec ; à cause - une fois de plus - de cette pelouse synthétique, il s'est sérieusement tordu la cheville sur son dernier geste et doit sortir sur la touche pour recevoir des soins. Batshu accélère son échauffement, au cas où l'homme en forme du moment soit contraint de déclarer forfait. C'est finalement sans conséquence et le réunionnais revient sur le terrain.
Malheureusement, l'avance olympienne sera de courte durée. Sur la relance bretonne, Jeannot parvient à transpercer la défense marseillaise. Mandanda est attentif et se jette proprement dans les pieds de l'attaquant, mais - et on peut une nouvelle fois blâmer le synthétique - sa sortie se transforme bien involontairement en tacle glissé qui fauche le Merlu en plein élan.Faute, estime l'arbitre qui désigne d'une main le point de penalty et dégaine de l'autre une biscotte à l'encontre d'El Fenomeno. Double sanction pour le moins sévère, et pas vraiment compréhensible.
C'est l'ex-Phocéen Jordan Ayew, l'un des Lorientais les plus en vue dans cette première période, qui se charge de tirer le coup de pied de réparation et prend le portier olympien à contre pied.
FCL 1-1 OM (36ème)
Pour ne rien arranger, Brice Dja Djédjé se blesse à son tour en glissant sur cette foutue pelouse de m*** et inquiète quant à sa participation à la seconde période.
C'est sur ce score équilibré, relativement à l'image de ces 45 minutes, que se séparent les deux équipes pour panser les plaies et se recentrer en vue de la seconde période.
Une deuxième mi-temps qui, statistiquement autant que pour les observateurs, se dessine nettement plus à l'avantage des Olympiens ; ceux-ci ont su élever leur niveau de jeu alors qu'en face, les Bretons ont plus de mal après avoir fourni d'énormes efforts pour se maintenir à flots et contenir leurs adversaires lors de la première période.
Malheureusement, on ne le dira jamais assez : dominer n'est pas gagner, et quand la nature du terrain, qui gêne considérablement la précision marseillaise, s'ajoute à quelques sauvetages miraculeux des Lorientais, et peut-être aussi une baisse de lucidité sur la fin d'un match rythmé, le pressing de tous les instants ne suffit plus.Les Marseillais auront beau faire, quand ça veut pas, ça veut pas.
C'est donc d'un unique point que les Olympiens doivent se contenter ce soir, un point du nul au goût de défaite. Espérons ne pas avoir à regretter ces deux points perdus à l'issue de cette 16ème journée...