Le Dimanche 07 Décembre 2014 par pyrOMan
Les saisons se suivent et (heureusement!) ne se ressemblent pas ! Encore considéré comme leur talon d'Achille il y a peu, le Stade Vélodrome est désormais le jardin des olympiens. La première moitié de saison marseillaise, exceptionnelle, s'explique en grande partie par ce parcours presque parfait du côté du Boulevard Michelet...
Faites un rapide tour sur la toile ! Sans aller bien loin vous retrouverez des articles datant de décembre 2013, il y a un an tout juste, évoquant l'exact inverse de ce qu'il se produit cette saison. La saison passée, après 8 rencontres à domicile, l'OM comptait déjà 4 défaites. La moitié de ses défaites en L1. En cette fin d'année civile 2014, il semblerait que les choses aient changé. Pourtant tout avait si mal débuté...
Le 17 août, au terme d'une rencontre insipide les Olympiens proches du néant en terme de jeu s'inclinaient logiquement face à des Pailladins qui n'en demandaient pas temps (0-2). Contexte marseillais oblige, en deux rencontres disputées l'avenir de Bielsa à l'OM s'inscrivait déjà en pointillés... Méthode trop dure à laquelle les joueurs n'adhèrent pas ? Un travail foncier trop conséquent pendant l'été ? Un effectif trop faible pour jouer le podium ? Les interrogations allaient bon train... Quinze journées plus tard, l'OM est leader de L1 avec 34 points engrangés et des certitudes plein les poches. Comme quoi la patience et le travail ont des vertus.
Avant d'affronter le promu Messin, 13ème de L1, l'OM est aujourd'hui second, en conséquence de la victoire du PSG contre Nantes (2-1). Pas de quoi faire peur à la machine de guerre qu'est devenu l'OM à domicile. Les coéquipiers du prolifique Dédé Gignac restent en effet sur une série de 7 victoires consécutives au Vélodrome. Nice, Rennes, Saint-Etienne, Toulouse, Lens, Bordeaux, Nantes, tel est le tableau de chasse d'un OM qui ne demande qu'à le remplir davantage.
Par ailleurs, ce serait évidemment une erreur d'occulter l'importance capitale du 12ème hOMme. Ces succès à domicile sont le fruit d'une osmose retrouvée entre une équipe et ses supporters, qui s'explique peut être plus par le jeu déployé que par les résultats. Face au TFC, le record d'affluence a ainsi été battu (61 846 spectateurs), mais il reste encore quelques milliers de places disponibles à chaque rencontre. Seules les victoires permettront à terme de remplir les quelques sièges qui n'ont pas trouvé preneur. Aussi l'OM, touché par une vague de garde à vue au sujet du transfert de Gignac n'a pas marqué le pas pour autant au niveau des résultats. L'avenir de Gignac, décidément sous le feu des projecteurs, n'atteint pour l'instant pas un groupe restreint où les egos ont intelligemment été mis de côté malgré des temps de jeu faméliques pour certains.
Ainsi, l'OM a sans nul doute préparé cette rencontre sereinement. Il conviendra toutefois de ne pas prendre les Messins de haut. Fanni évoquait jeudi dernier le fait qu'à "Marseille, on s'enflamme assez vite et c'est ce syndrome-là qui nous fait souvent le plus de mal". S'ils jouent le jeu, les hommes du coach à la glacière ne devraient pas avoir trop de problème pour venir à bout du vingtième et bon dernier à l'extérieur (1 victoire en 8 matchs). Le promu du Nord-Est reste sur 4 défaites d'affilée loin de Saint-Symphorien. Pire, les joueurs d'Albert Cartier n'ont pas trouvé le chemin des filets à l'extérieur depuis le 24 septembre.
L'OM a donc toutes les cartes en main pour l'emporter ce soir (21h). Dans cette optique, Bielsa pourra compter sur les retours de Nkoulou et Ayew. Laissons Rod Fanni, sélectionné dans le groupe de dix-huit, à la différence de Doria, conclure : "On va dire qu'actuellement,[...] on a vraiment tous les ingrédients qui nous poussent à faire quelque chose. Il y aura peut-être une surprise, mais il reste encore beaucoup de chemin." Outre la victoire, il s'agira pour l'OM d'essayer de soigner un goal-average qui pourrait avoir son importance un soir de mai...
Faites un rapide tour sur la toile ! Sans aller bien loin vous retrouverez des articles datant de décembre 2013, il y a un an tout juste, évoquant l'exact inverse de ce qu'il se produit cette saison. La saison passée, après 8 rencontres à domicile, l'OM comptait déjà 4 défaites. La moitié de ses défaites en L1. En cette fin d'année civile 2014, il semblerait que les choses aient changé. Pourtant tout avait si mal débuté...
Le 17 août, au terme d'une rencontre insipide les Olympiens proches du néant en terme de jeu s'inclinaient logiquement face à des Pailladins qui n'en demandaient pas temps (0-2). Contexte marseillais oblige, en deux rencontres disputées l'avenir de Bielsa à l'OM s'inscrivait déjà en pointillés... Méthode trop dure à laquelle les joueurs n'adhèrent pas ? Un travail foncier trop conséquent pendant l'été ? Un effectif trop faible pour jouer le podium ? Les interrogations allaient bon train... Quinze journées plus tard, l'OM est leader de L1 avec 34 points engrangés et des certitudes plein les poches. Comme quoi la patience et le travail ont des vertus.
Avant d'affronter le promu Messin, 13ème de L1, l'OM est aujourd'hui second, en conséquence de la victoire du PSG contre Nantes (2-1). Pas de quoi faire peur à la machine de guerre qu'est devenu l'OM à domicile. Les coéquipiers du prolifique Dédé Gignac restent en effet sur une série de 7 victoires consécutives au Vélodrome. Nice, Rennes, Saint-Etienne, Toulouse, Lens, Bordeaux, Nantes, tel est le tableau de chasse d'un OM qui ne demande qu'à le remplir davantage.
Par ailleurs, ce serait évidemment une erreur d'occulter l'importance capitale du 12ème hOMme. Ces succès à domicile sont le fruit d'une osmose retrouvée entre une équipe et ses supporters, qui s'explique peut être plus par le jeu déployé que par les résultats. Face au TFC, le record d'affluence a ainsi été battu (61 846 spectateurs), mais il reste encore quelques milliers de places disponibles à chaque rencontre. Seules les victoires permettront à terme de remplir les quelques sièges qui n'ont pas trouvé preneur. Aussi l'OM, touché par une vague de garde à vue au sujet du transfert de Gignac n'a pas marqué le pas pour autant au niveau des résultats. L'avenir de Gignac, décidément sous le feu des projecteurs, n'atteint pour l'instant pas un groupe restreint où les egos ont intelligemment été mis de côté malgré des temps de jeu faméliques pour certains.
Ainsi, l'OM a sans nul doute préparé cette rencontre sereinement. Il conviendra toutefois de ne pas prendre les Messins de haut. Fanni évoquait jeudi dernier le fait qu'à "Marseille, on s'enflamme assez vite et c'est ce syndrome-là qui nous fait souvent le plus de mal". S'ils jouent le jeu, les hommes du coach à la glacière ne devraient pas avoir trop de problème pour venir à bout du vingtième et bon dernier à l'extérieur (1 victoire en 8 matchs). Le promu du Nord-Est reste sur 4 défaites d'affilée loin de Saint-Symphorien. Pire, les joueurs d'Albert Cartier n'ont pas trouvé le chemin des filets à l'extérieur depuis le 24 septembre.
L'OM a donc toutes les cartes en main pour l'emporter ce soir (21h). Dans cette optique, Bielsa pourra compter sur les retours de Nkoulou et Ayew. Laissons Rod Fanni, sélectionné dans le groupe de dix-huit, à la différence de Doria, conclure : "On va dire qu'actuellement,[...] on a vraiment tous les ingrédients qui nous poussent à faire quelque chose. Il y aura peut-être une surprise, mais il reste encore beaucoup de chemin." Outre la victoire, il s'agira pour l'OM d'essayer de soigner un goal-average qui pourrait avoir son importance un soir de mai...