Le Lundi 16 Mars 2015 par Bab Joo
L'Olympico, comme on a fumeusement tendance à le surnommer, qui se jouait au Vel' ce soir, devait être une grande fête du football. On a l'habitude de voir de l'engagement et des buts entre les deux meilleures attaques du championnat, même si on se doutait que l'enjeu allait également donner aux défenseurs des deux camps des occasions de s'illustrer.
En elle-même, la rencontre, particulièrement en seconde période, aura effectivement remporté toutes ses promesses avec respectivement 17 (6 cadrés, + 1 poteau + 1 transversale + 1 but) et 11 (5 cadrés) tirs de part et d'autres, mais sans les buts à l'arrivée.
Sans les buts ? Vraiment ?
Après que le stade Vélodrome, brûlant, ait offert une minute d'applaudissements à la mémoire des dix victimes du crash survenu en Argentine, Benoît Bastien siffle le coup d'envoi.
L'OM attaque très fort et monte immédiatement au pressing. Mendy centre pour Gignac, mais ce dernier est un poil court.(1ère) Un instant plus tard, Gignac nous fait sa spéciale, toute en puissance, cette fois, Lopes parvient à repousser du bout du pied. (3ème)
Les Viers sont étranglés en ce début de match, ne parvenant pas à se dégager du pressing marseillais. Cependant en jouant aussi haut, les Olympiens s'exposent à des contres.
Ferri parvient à transpercer le milieu de terrain phocéen et trouve Lacazette à gauche, qui accélère et va au duel avec Mandanda. Le portier Olympien se couche bien. (8ème)
Après le quart d'heure de jeu, les débats tendent à s'équilibrer entre les deux équipes le ballon va très vite d'une moitié de terrain à l'autre. L'OM domine son sujet de la tête et des épaules, mais lorsqu'ils parviennent à gratter un ballon, les Rhôdaniens se portent très rapidement vers l'avant et parviennent à obtenir des CPA intéressants. Heureusement, la défense Marseillaise tient parfaitement son rang ce soir et ne se laisse pas surprendre.
A la demi-heure de jeu, les Olympiens reprennent à nouveau le contrôle absolu de la rencontre et multiplient les occasions. Le milieu de terrain lyonnais est à la dérive et Hubert Fournier effectue un choix assez surprenant en faisant sortir Ghezzal au profit de Njie moins de deux minutes avant la pause.(44ème)
Malgré les coups de boutoir olympiens, les tentatives lyonnaises et l'engagement de part et d'autre, c'est sur un score nul et vierge que les deux équipes se séparent.
A la reprise, l'OM continue de presser mais les viers d'Aulas parviennent mieux à sortir le ballon. La défense marseillaise reste toutefois vigilante, et les Lyonnais ne parviennent pas à se créer de véritables occasions.
A l'heure de jeu, Marcelo Bielsa offre un second souffle à ses hOMmes en faisant sortir Thauvin au profit d'Ocampos. (61ème)
La seule véritable occasion lyonnaise en ce début de seconde période provient d'un coup-franc bien tiré par Fékir. Lacazette tente une reprise mais le rebond ne surprend pas Mandanda qui était sur la trajectoire. (65ème)
Bielsa propose alors un peu de sang neuf à sa défense en faisant entrer Aloé, qui remplace Dja Djédjé. (68ème)
Il reste vingt minutes à jouer et malgré son évidente supériorité, l'OM n'a toujours pas trouvé le chemin des filets adverses. C'est alors que le match s'emballe. Payet tente sa chance de loin et file vers la lucarne, mais Lopes a bien accompagné. (70ème) Moins d'une minute plus tard, c'est Gignac qui n'est pas récompensé de son effort. Sa frappe en bout de course trouve le poteau du gardien lyonnais.(71ème)
Les hOMmes d'El Loco obtiennent ensuite un bon corner. La défense lyonnaise cafouille, mais le ballon est finalement ressorti. (73ème)
On passera sur quelques tentatives moins précises, quoi qu'il en soit, les Rhôdaniens sont acculés en cette fin de match, et c'est le moment que Bielsa choisit pour faire entrer son joker de luxe. Gignac cède sa place à Batshuayi. (81ème)
C'est le tournant du match : sur un corner impeccablement tiré, la tête de Fanni file au but. Pressé par Ocampos, qu'il accroche et déséquilibre au passage, ce qui, d'ailleurs, aurait pu offrir un penalty aux Marseillais dans la foulée, Lopes ne peut repousser.
C'est la délivrance pour l'OM ! - N'en déplaise à Fournier, si faute il y a, c'est son gardien qui la commet - (83ème)
Mais, à la surprise générale, le but est refusé. Les Olympiens sont furieux ! Si l'on peut admettre que l'arbitre assistant, mal placé, n'a pas pu juger si le ballon avait ou non franchi la ligne, Benoît Bastien, lui, un peu plus éloigné de l'action mais à l'angle parfaitement dégagé, a forcément vu le ballon entrer dans les filets !
Où il est temps, vraiment temps de reparler de la Goal-line technology !
Mieux ou pire, l'arbitre laisse jouer le contre lyonnais et sanctionne même Payet pour contestation !(84ème)
Frustré, Morel se montre maladroit et tacle Gonalons avec les deux pieds décollés. Rouge direct, justifié au vu de la faute, mais cette faute n'aurait jamais été commise par un Jérémy Morel serein.(85ème)
Dans la foulée, Imbula et Rose, dont la virile explication tourne au musclé, se voient également biscotter.(86ème) Le rouge de Morel et le jaune d'Imbula priveront l'OM de deux de ses joueurs majeurs pour la réception du PSG le 5 avril prochain.
Ecoeurés, réduits à 10, et alors que l'arbitra assistant concède pas moins de 5 minutes de temps additionnel, les Marseillais se déconcentrent dans ces ultimes instants, mais Mandanda se montre intraitable et permet aux Marseillais de ne pas ajouter au cauchemar de cette fin de rencontre qui aurait du infiniment mieux tourner.
Récapitulons : nous avons un but valable refusé, accompagné d'une possible faute de Lopes sur Ocampos qui aurait pu être sifflée et offrir un péno aux Marseillais, ainsi que deux tauliers privés de la réception du PSG - et du déplacement contre Lens pour l'un d'eux - pour avoir manifesté un peu maladroitement leur frustration. Nous avons, par ailleurs, un Jean-Michel Aulas à l'air plus que réjoui surpris par les caméras de C+ sortant subrepticement du vestiaire des arbitres.
On reparle aussi du match aller ?
De grâce, qu'on nous fasse grâce des "erreurs d'arbitrages qui s'équilibrent en fin de saison" : elles s'équilibrent pour les autres, peut-être (je demande à voir), mais certainement pas pour le club phocéen. L'OM a été une nouvelle fois volé de deux points face à un concurrent direct, "grâce" à une nouvelle grossière faute d'arbitrage, lourde de conséquences tant sur le plan du classement immédiat qu'en prévision de la réception de l'autre gros concurrent. Cette fois, ça commence vraiment à se voir : "on" voudrait abattre l'OM qu'on ne s'y prendrait pas autrement !
En elle-même, la rencontre, particulièrement en seconde période, aura effectivement remporté toutes ses promesses avec respectivement 17 (6 cadrés, + 1 poteau + 1 transversale + 1 but) et 11 (5 cadrés) tirs de part et d'autres, mais sans les buts à l'arrivée.
Sans les buts ? Vraiment ?
Après que le stade Vélodrome, brûlant, ait offert une minute d'applaudissements à la mémoire des dix victimes du crash survenu en Argentine, Benoît Bastien siffle le coup d'envoi.
L'OM attaque très fort et monte immédiatement au pressing. Mendy centre pour Gignac, mais ce dernier est un poil court.(1ère) Un instant plus tard, Gignac nous fait sa spéciale, toute en puissance, cette fois, Lopes parvient à repousser du bout du pied. (3ème)
Les Viers sont étranglés en ce début de match, ne parvenant pas à se dégager du pressing marseillais. Cependant en jouant aussi haut, les Olympiens s'exposent à des contres.
Ferri parvient à transpercer le milieu de terrain phocéen et trouve Lacazette à gauche, qui accélère et va au duel avec Mandanda. Le portier Olympien se couche bien. (8ème)
Après le quart d'heure de jeu, les débats tendent à s'équilibrer entre les deux équipes le ballon va très vite d'une moitié de terrain à l'autre. L'OM domine son sujet de la tête et des épaules, mais lorsqu'ils parviennent à gratter un ballon, les Rhôdaniens se portent très rapidement vers l'avant et parviennent à obtenir des CPA intéressants. Heureusement, la défense Marseillaise tient parfaitement son rang ce soir et ne se laisse pas surprendre.
A la demi-heure de jeu, les Olympiens reprennent à nouveau le contrôle absolu de la rencontre et multiplient les occasions. Le milieu de terrain lyonnais est à la dérive et Hubert Fournier effectue un choix assez surprenant en faisant sortir Ghezzal au profit de Njie moins de deux minutes avant la pause.(44ème)
Malgré les coups de boutoir olympiens, les tentatives lyonnaises et l'engagement de part et d'autre, c'est sur un score nul et vierge que les deux équipes se séparent.
A la reprise, l'OM continue de presser mais les viers d'Aulas parviennent mieux à sortir le ballon. La défense marseillaise reste toutefois vigilante, et les Lyonnais ne parviennent pas à se créer de véritables occasions.
A l'heure de jeu, Marcelo Bielsa offre un second souffle à ses hOMmes en faisant sortir Thauvin au profit d'Ocampos. (61ème)
La seule véritable occasion lyonnaise en ce début de seconde période provient d'un coup-franc bien tiré par Fékir. Lacazette tente une reprise mais le rebond ne surprend pas Mandanda qui était sur la trajectoire. (65ème)
Bielsa propose alors un peu de sang neuf à sa défense en faisant entrer Aloé, qui remplace Dja Djédjé. (68ème)
Il reste vingt minutes à jouer et malgré son évidente supériorité, l'OM n'a toujours pas trouvé le chemin des filets adverses. C'est alors que le match s'emballe. Payet tente sa chance de loin et file vers la lucarne, mais Lopes a bien accompagné. (70ème) Moins d'une minute plus tard, c'est Gignac qui n'est pas récompensé de son effort. Sa frappe en bout de course trouve le poteau du gardien lyonnais.(71ème)
Les hOMmes d'El Loco obtiennent ensuite un bon corner. La défense lyonnaise cafouille, mais le ballon est finalement ressorti. (73ème)
On passera sur quelques tentatives moins précises, quoi qu'il en soit, les Rhôdaniens sont acculés en cette fin de match, et c'est le moment que Bielsa choisit pour faire entrer son joker de luxe. Gignac cède sa place à Batshuayi. (81ème)
C'est le tournant du match : sur un corner impeccablement tiré, la tête de Fanni file au but. Pressé par Ocampos, qu'il accroche et déséquilibre au passage, ce qui, d'ailleurs, aurait pu offrir un penalty aux Marseillais dans la foulée, Lopes ne peut repousser.
C'est la délivrance pour l'OM ! - N'en déplaise à Fournier, si faute il y a, c'est son gardien qui la commet - (83ème)
Mais, à la surprise générale, le but est refusé. Les Olympiens sont furieux ! Si l'on peut admettre que l'arbitre assistant, mal placé, n'a pas pu juger si le ballon avait ou non franchi la ligne, Benoît Bastien, lui, un peu plus éloigné de l'action mais à l'angle parfaitement dégagé, a forcément vu le ballon entrer dans les filets !
Où il est temps, vraiment temps de reparler de la Goal-line technology !
Mieux ou pire, l'arbitre laisse jouer le contre lyonnais et sanctionne même Payet pour contestation !(84ème)
Frustré, Morel se montre maladroit et tacle Gonalons avec les deux pieds décollés. Rouge direct, justifié au vu de la faute, mais cette faute n'aurait jamais été commise par un Jérémy Morel serein.(85ème)
Dans la foulée, Imbula et Rose, dont la virile explication tourne au musclé, se voient également biscotter.(86ème) Le rouge de Morel et le jaune d'Imbula priveront l'OM de deux de ses joueurs majeurs pour la réception du PSG le 5 avril prochain.
Ecoeurés, réduits à 10, et alors que l'arbitra assistant concède pas moins de 5 minutes de temps additionnel, les Marseillais se déconcentrent dans ces ultimes instants, mais Mandanda se montre intraitable et permet aux Marseillais de ne pas ajouter au cauchemar de cette fin de rencontre qui aurait du infiniment mieux tourner.
Récapitulons : nous avons un but valable refusé, accompagné d'une possible faute de Lopes sur Ocampos qui aurait pu être sifflée et offrir un péno aux Marseillais, ainsi que deux tauliers privés de la réception du PSG - et du déplacement contre Lens pour l'un d'eux - pour avoir manifesté un peu maladroitement leur frustration. Nous avons, par ailleurs, un Jean-Michel Aulas à l'air plus que réjoui surpris par les caméras de C+ sortant subrepticement du vestiaire des arbitres.
On reparle aussi du match aller ?
De grâce, qu'on nous fasse grâce des "erreurs d'arbitrages qui s'équilibrent en fin de saison" : elles s'équilibrent pour les autres, peut-être (je demande à voir), mais certainement pas pour le club phocéen. L'OM a été une nouvelle fois volé de deux points face à un concurrent direct, "grâce" à une nouvelle grossière faute d'arbitrage, lourde de conséquences tant sur le plan du classement immédiat qu'en prévision de la réception de l'autre gros concurrent. Cette fois, ça commence vraiment à se voir : "on" voudrait abattre l'OM qu'on ne s'y prendrait pas autrement !