Le Mardi 30 Juin 2015 par pyrOMan
L'OM a annoncé en ce mardi 30 juin à l'heure du dîner ou des petits salés, c'est comme si... la signature définitive de Lucas Ocampos. Peu avant, la confirmation de l'arrivée de Karim Rekik était actée.
Le mercato d'été 2014 avait de quoi faire dégonder un Marcelo Bielsa fraîchement arrivé en terre provençale et dont la short list s'était précipitamment envolée par un grand coup de mistral dans un beau ciel azur. Des quelques noms cochés sur ce papier, aucun n'arriva au port de Marseille. Pire, l'arrivée d'un joueur dont El loco n'avait pas donné l'accord achevait de mettre en carafe un coach qui ne trouva rien de mieux qu'une glacière pour tempérer ses ardeurs... Marcelo dût faire avec, et il le fit plutôt bien puisqu'avant que le mercato hivernal pointe le bout de son nez, son équipe de choc caracolait en tête de la L1 au nez et à la barbe d'un PSG dégoulinant de pétrodollars.
Janvier 2015. Grand moment. Bielsa est heureux. Il tourne en farandole autour de son sapin de noël dégarni. Marcelo a reçu son premier joujou, sous forme de prêt certes, mais voilà enfin un petit Playmobil que ne lui a pas refilé Labrune et jeune tante Ursule qui, il faut bien se l'avouer s'y connait mieux en tchatche qu'en petits bonhommes. Ocampos débarque ainsi, et enfin Bielsa se sent écouté. Voilà une décision sans doute pas si anodine quant à sa décision qui semble être claire désormais de ne pas quitter le foyer parental avant au moins un an supplémentaire...
Et puis, l'OM tergiverse. Les petits hommes de Marcelo semblent tout à coup fragiles. Ils trébuchent y compris dans leur antre du Vélodrome. Un château jusque là réputé pour ses douves et son donjon quasiment infranchissables.
Ajoutez à cela le fait qu'une légion de soldats de plomb Monégasques se réveille enfin. Que ceux-ci semblent enfin rodés sur ces drôles de champs de bataille, des rectangles verts où les graines du Jardim commencent à pousser. Sans oublier cette liasse de billets, Qatarie ambulante, qui déambule fièrement et engrange des succès parfois dans la douleur. Enfin, et c'est peut être là la plus belle perf', un des frères Dupont-Fournier réussit miraculeusement à se séparer de son très envahissant frère pour, faute de grands moyens, coacher ses chapeaux melons et bottes de cuir vers les sommets. Quitte à donner du fil à retordre aux billets qataris.
Bref, les petits Playmobils de Marcelo terminent quatrièmes. Labrune tante Ursule prend alors les choses en mains. Trouvant son neveu pourri gâté, celle-ci ne trouve rien de mieux que de laisser certains de ses jouets gratuitement à des enfants bien plus à même de les dorloter entre deux planches à billet (Gignac, Ayew, Morel, Fanni) ou d'en vendre certains autres à prix plus ou moins coûtant (Payet, Imbula).
Mais Marcelo avait discrètement révélé à Sabrune de tante que si ce dernier ne serait pas un tant soi peu satisfait en ayant les cadeaux d'anniversaire, ses cadeaux d'anniversaire, ceux qu'il souhaite ; il quitterait cette maison d'accueil qu'est la Commanderie. Entendu comme souvent, Marcelo constate aujourd'hui avec joie que tante Ursule essaie tant bien que mal de compléter une collection assez faible aussi bien quantitativement que qualitativement. Les choix d'Ursule d'acheter définitivement le brave légionnaire Ocampos ancien soldat de plomb et de recruter aux British le non moins battant Rekik ne peuvent que satisfaire un Marcelo qui les avait placé avantageusement sur sa liste.
Cependant, l'argent de poche obtenu grâce aux ventes est en partie gâché par les achats de couches culottes de tante Ursule victime de fuites urinaires et dont le docteur DNCG s'est montré intransigeant (demandez plutôt à cette petite bombe, la poupée Bastiaise...). Mais concernant l'argent restant, c'est d'un commun accord que Marcelo et sa tante devront l'utiliser à bon escient pour renforcer la collection d'un Loco qui veut se montrer compétitif avec ses amis de la cour de récré : Blanc, Fournier ou Jardim.
En effet, ne nous y trompons pas, la somme de joujoux de Marcelo qui forme sa collection nommée OM est encore bien trop fragile pour lutter et encore plus sur les divers tableaux de l'année scolaire : la marathon L1, les boulettes de papier Coupe de la Ligue, la marelle Ligue Europa et le ballon-prisonnier Coupe de France. Le remplaçant de Morel trouvé, le retour d'Ocampos annoncé, c'est désormais principalement vers ses playmobils de l'entre-jeu qu'il doit se tourner. Marcelo doit recruter dans ce secteur orphelin qu'il est d'Imbula et Ayew. Il manque aussi un cerveau, un joujou qui prenne la baguette pour donner le ton dans cette équipe et la faire scintiller de Payettes.
Marcelo sourit mais il en faudra bien plus pour que tata Labrune lui fasse esquisser une joie rayonnante qui contrasterait avec le visage fermé habituel de ce Loco décidément passionné par ses joujoux.
Le mercato d'été 2014 avait de quoi faire dégonder un Marcelo Bielsa fraîchement arrivé en terre provençale et dont la short list s'était précipitamment envolée par un grand coup de mistral dans un beau ciel azur. Des quelques noms cochés sur ce papier, aucun n'arriva au port de Marseille. Pire, l'arrivée d'un joueur dont El loco n'avait pas donné l'accord achevait de mettre en carafe un coach qui ne trouva rien de mieux qu'une glacière pour tempérer ses ardeurs... Marcelo dût faire avec, et il le fit plutôt bien puisqu'avant que le mercato hivernal pointe le bout de son nez, son équipe de choc caracolait en tête de la L1 au nez et à la barbe d'un PSG dégoulinant de pétrodollars.
Janvier 2015. Grand moment. Bielsa est heureux. Il tourne en farandole autour de son sapin de noël dégarni. Marcelo a reçu son premier joujou, sous forme de prêt certes, mais voilà enfin un petit Playmobil que ne lui a pas refilé Labrune et jeune tante Ursule qui, il faut bien se l'avouer s'y connait mieux en tchatche qu'en petits bonhommes. Ocampos débarque ainsi, et enfin Bielsa se sent écouté. Voilà une décision sans doute pas si anodine quant à sa décision qui semble être claire désormais de ne pas quitter le foyer parental avant au moins un an supplémentaire...
Et puis, l'OM tergiverse. Les petits hommes de Marcelo semblent tout à coup fragiles. Ils trébuchent y compris dans leur antre du Vélodrome. Un château jusque là réputé pour ses douves et son donjon quasiment infranchissables.
Ajoutez à cela le fait qu'une légion de soldats de plomb Monégasques se réveille enfin. Que ceux-ci semblent enfin rodés sur ces drôles de champs de bataille, des rectangles verts où les graines du Jardim commencent à pousser. Sans oublier cette liasse de billets, Qatarie ambulante, qui déambule fièrement et engrange des succès parfois dans la douleur. Enfin, et c'est peut être là la plus belle perf', un des frères Dupont-Fournier réussit miraculeusement à se séparer de son très envahissant frère pour, faute de grands moyens, coacher ses chapeaux melons et bottes de cuir vers les sommets. Quitte à donner du fil à retordre aux billets qataris.
Bref, les petits Playmobils de Marcelo terminent quatrièmes. Labrune tante Ursule prend alors les choses en mains. Trouvant son neveu pourri gâté, celle-ci ne trouve rien de mieux que de laisser certains de ses jouets gratuitement à des enfants bien plus à même de les dorloter entre deux planches à billet (Gignac, Ayew, Morel, Fanni) ou d'en vendre certains autres à prix plus ou moins coûtant (Payet, Imbula).
Mais Marcelo avait discrètement révélé à Sabrune de tante que si ce dernier ne serait pas un tant soi peu satisfait en ayant les cadeaux d'anniversaire, ses cadeaux d'anniversaire, ceux qu'il souhaite ; il quitterait cette maison d'accueil qu'est la Commanderie. Entendu comme souvent, Marcelo constate aujourd'hui avec joie que tante Ursule essaie tant bien que mal de compléter une collection assez faible aussi bien quantitativement que qualitativement. Les choix d'Ursule d'acheter définitivement le brave légionnaire Ocampos ancien soldat de plomb et de recruter aux British le non moins battant Rekik ne peuvent que satisfaire un Marcelo qui les avait placé avantageusement sur sa liste.
Cependant, l'argent de poche obtenu grâce aux ventes est en partie gâché par les achats de couches culottes de tante Ursule victime de fuites urinaires et dont le docteur DNCG s'est montré intransigeant (demandez plutôt à cette petite bombe, la poupée Bastiaise...). Mais concernant l'argent restant, c'est d'un commun accord que Marcelo et sa tante devront l'utiliser à bon escient pour renforcer la collection d'un Loco qui veut se montrer compétitif avec ses amis de la cour de récré : Blanc, Fournier ou Jardim.
En effet, ne nous y trompons pas, la somme de joujoux de Marcelo qui forme sa collection nommée OM est encore bien trop fragile pour lutter et encore plus sur les divers tableaux de l'année scolaire : la marathon L1, les boulettes de papier Coupe de la Ligue, la marelle Ligue Europa et le ballon-prisonnier Coupe de France. Le remplaçant de Morel trouvé, le retour d'Ocampos annoncé, c'est désormais principalement vers ses playmobils de l'entre-jeu qu'il doit se tourner. Marcelo doit recruter dans ce secteur orphelin qu'il est d'Imbula et Ayew. Il manque aussi un cerveau, un joujou qui prenne la baguette pour donner le ton dans cette équipe et la faire scintiller de Payettes.
Marcelo sourit mais il en faudra bien plus pour que tata Labrune lui fasse esquisser une joie rayonnante qui contrasterait avec le visage fermé habituel de ce Loco décidément passionné par ses joujoux.