Le Vendredi 14 Août 2015 par pyrOMan
Agé de 49 ans, Franck Passi est salarié de l'OM depuis le 1er juillet 2006. Après avoir passé ses diplômes d'entraîneur en Espagne au début des années 2000, ce dernier se lance rapidement dans le grand bain en devenant entraîneur adjoint à Compostelle, puis à l'AS Cannes. Il rejoint l'OM tout d'abord pour étoffer la cellule de recrutement. Puis, en 2010 ce dernier devient entraîneur de l'équipe réserve avant de se rapprocher un peu plus du poste d'entraîneur en devenant systématiquement l'adjoint des coachs Olympiens depuis 2012. Désormais entraîneur par intérim, il s'est exprimé en conférence de presse cet après-midi pour évoquer notamment le déplacement à Reims dimanche prochain. Morceaux choisis...
Né à Bergerac, celui qui a passé la majorité de sa carrière de joueur dans le sud de la France (Béziers, Montpellier, Marseille, Toulouse, Toulon, Monaco) et notamment deux saisons à Marseille au début de l'ère Tapie (1986-1988) s'est évidemment exprimé sur la démission surprise de Marcelo Bielsa. "Ma première réaction était de la déception car je ne m'y attendais pas du tout. J'en ai toujours, mais on a essayé d'évacuer dès le lendemain". Il assume son nouveau rôle : "Après le match, Vincent m'a demandé d'assurer l'intérim. La relation avec les joueurs va changer car désormais je fais les compos. Les joueurs savent que je suis droit et direct. Pour moi, la vie n'a pas changé."
Passi reconnaît volontiers que c'était une expérience plus qu'enrichissante que de travailler aux côtés d'El Loco : "on a tous appris : les gens du club et moi-même." Lucide, l'ancien milieu défensif de l'OM n'en n'est pas moins serein, fort de l'adhésion des joueurs : "passer derrière un grand entraîneur comme Marcelo Bielsa, ce n'est pas simple, mais je le prends avec sérénité. J'ai la chance d'avoir un groupe de joueurs motivé, concerné. Les joueurs n'ont pas trouvé d'inconvénients à ce que je prenne cette mission."
L'ancien adjoint de Bielsa admet l'existence d'une certaine proximité avec les joueurs dûe non seulement à sa longévité sur le banc de touche (depuis 2012 !) mais aussi et surtout au rôle qu'il tenait depuis un an : véritable courroie de transmission entre Bielsa et les joueurs. "J'ai la chance d'avoir un groupe de joueurs motivé, concerné. Les joueurs n'ont pas trouvé d'inconvénients à ce que je prenne cette mission" dit-il confiant. Passi sait également que ce poste aussi temporaire soit-il, l'oblige à mettre plus de distance avec ses joueurs : "je donne tout mais j'exige aussi beaucoup. Aujourd'hui, je dois faire des choix et être moins proche. Les joueurs sur le terrain l'accepteront, ceux qui ne le seront pas ne l'accepteront pas. Je n'ai aucun problème."
Ce dernier est revenu sur la défaite face à Caen : "Nous avons eu 8 occasions donc on aurait dû gagner. Il est évident que cette semaine, nous avons travaillé l'efficacité offensive à l'entraînement." L'homme de l'ombre qu'il est se tourne désormais vers l'avenir proche et le déplacement en Champagne-Ardenne : "je n'ai qu'un seul objectif, remporter le match face à Reims, dimanche." Pour ce faire, Passi a précisé quelque peu le contenu des séances d'entraînement dirigées cette semaine : "On n'a pas fait les séances qu'on faisait avec Marcelo, on en a fait moins, plus dans le global, plus dans l'intensité, mais j'ai eu la chance d'avoir des tas de gens autour de moi pour m'aider. Tout le monde a participé. Après le choc qu'on avait reçu, on a voulu rester entre nous pour bien préparer ce match."
Le frère de l'international tricolore Gérald a livré quelques éléments sur le fond de jeu qu'il affectionne. Ayant eu un rôle défensif dans sa carrière, ce dernier semble résolument tourné vers l'attaque. Toutefois, on peut observer quelques changements avec Bielsa puisque Passi laisse notamment entendre que l'équipe se découvrira moins derrière. "Marcelo Bielsa a laissé un héritage avec notamment un jeu tourné vers le spectacle. C'est une chose que l'on souhaite conserver. Mais, la Ligue 1 est un championnat assez fermé, donc il faudra aller de l'avant mais de manière plus équilibrée. On ne va pas s'adapter aux adversaires. La défense à 3 reste une possibilité. Je ne suis pas un adepte du 4-4-2." Il poursuit : "On va essayer de faire perdurer le marquage. Cette volonté de presser, d'être dans le camp adverse, d'aller de l'avant. Certains joueurs ne se sentaient pas à l'aise pour ce système. Pour profiter de leurs qualités, on va essayer de s'améliorer."
Qu'une hâte désormais, être à dimanche pour voir la première composition d'équipe qu'il aura concoctée. Nul doute en tout cas qu'une victoire lui permettrait de poursuivre le travail en étant plus serein ce qui lui permettra d'apaiser quelques peu les supporters mais aussi les Rekik, Manquillo ou Ocampos qui étaient venus clairement pour Bielsa...
Si les résultats sont au rendez-vous et que dans le même temps, la direction de l'OM n'arrive pas à mettre la main sur ce fameux entraîneur étranger de renommée internationale, il n'est pas à exclure que Passi l'intérimaire devienne titulaire du poste. Une trajectoire qui ne lui déplairait pas, lui qui a "cette ambition de devenir n°1"...
Né à Bergerac, celui qui a passé la majorité de sa carrière de joueur dans le sud de la France (Béziers, Montpellier, Marseille, Toulouse, Toulon, Monaco) et notamment deux saisons à Marseille au début de l'ère Tapie (1986-1988) s'est évidemment exprimé sur la démission surprise de Marcelo Bielsa. "Ma première réaction était de la déception car je ne m'y attendais pas du tout. J'en ai toujours, mais on a essayé d'évacuer dès le lendemain". Il assume son nouveau rôle : "Après le match, Vincent m'a demandé d'assurer l'intérim. La relation avec les joueurs va changer car désormais je fais les compos. Les joueurs savent que je suis droit et direct. Pour moi, la vie n'a pas changé."
Passi reconnaît volontiers que c'était une expérience plus qu'enrichissante que de travailler aux côtés d'El Loco : "on a tous appris : les gens du club et moi-même." Lucide, l'ancien milieu défensif de l'OM n'en n'est pas moins serein, fort de l'adhésion des joueurs : "passer derrière un grand entraîneur comme Marcelo Bielsa, ce n'est pas simple, mais je le prends avec sérénité. J'ai la chance d'avoir un groupe de joueurs motivé, concerné. Les joueurs n'ont pas trouvé d'inconvénients à ce que je prenne cette mission."
L'ancien adjoint de Bielsa admet l'existence d'une certaine proximité avec les joueurs dûe non seulement à sa longévité sur le banc de touche (depuis 2012 !) mais aussi et surtout au rôle qu'il tenait depuis un an : véritable courroie de transmission entre Bielsa et les joueurs. "J'ai la chance d'avoir un groupe de joueurs motivé, concerné. Les joueurs n'ont pas trouvé d'inconvénients à ce que je prenne cette mission" dit-il confiant. Passi sait également que ce poste aussi temporaire soit-il, l'oblige à mettre plus de distance avec ses joueurs : "je donne tout mais j'exige aussi beaucoup. Aujourd'hui, je dois faire des choix et être moins proche. Les joueurs sur le terrain l'accepteront, ceux qui ne le seront pas ne l'accepteront pas. Je n'ai aucun problème."
Ce dernier est revenu sur la défaite face à Caen : "Nous avons eu 8 occasions donc on aurait dû gagner. Il est évident que cette semaine, nous avons travaillé l'efficacité offensive à l'entraînement." L'homme de l'ombre qu'il est se tourne désormais vers l'avenir proche et le déplacement en Champagne-Ardenne : "je n'ai qu'un seul objectif, remporter le match face à Reims, dimanche." Pour ce faire, Passi a précisé quelque peu le contenu des séances d'entraînement dirigées cette semaine : "On n'a pas fait les séances qu'on faisait avec Marcelo, on en a fait moins, plus dans le global, plus dans l'intensité, mais j'ai eu la chance d'avoir des tas de gens autour de moi pour m'aider. Tout le monde a participé. Après le choc qu'on avait reçu, on a voulu rester entre nous pour bien préparer ce match."
Le frère de l'international tricolore Gérald a livré quelques éléments sur le fond de jeu qu'il affectionne. Ayant eu un rôle défensif dans sa carrière, ce dernier semble résolument tourné vers l'attaque. Toutefois, on peut observer quelques changements avec Bielsa puisque Passi laisse notamment entendre que l'équipe se découvrira moins derrière. "Marcelo Bielsa a laissé un héritage avec notamment un jeu tourné vers le spectacle. C'est une chose que l'on souhaite conserver. Mais, la Ligue 1 est un championnat assez fermé, donc il faudra aller de l'avant mais de manière plus équilibrée. On ne va pas s'adapter aux adversaires. La défense à 3 reste une possibilité. Je ne suis pas un adepte du 4-4-2." Il poursuit : "On va essayer de faire perdurer le marquage. Cette volonté de presser, d'être dans le camp adverse, d'aller de l'avant. Certains joueurs ne se sentaient pas à l'aise pour ce système. Pour profiter de leurs qualités, on va essayer de s'améliorer."
Qu'une hâte désormais, être à dimanche pour voir la première composition d'équipe qu'il aura concoctée. Nul doute en tout cas qu'une victoire lui permettrait de poursuivre le travail en étant plus serein ce qui lui permettra d'apaiser quelques peu les supporters mais aussi les Rekik, Manquillo ou Ocampos qui étaient venus clairement pour Bielsa...
Si les résultats sont au rendez-vous et que dans le même temps, la direction de l'OM n'arrive pas à mettre la main sur ce fameux entraîneur étranger de renommée internationale, il n'est pas à exclure que Passi l'intérimaire devienne titulaire du poste. Une trajectoire qui ne lui déplairait pas, lui qui a "cette ambition de devenir n°1"...