Le Lundi 01 Février 2016 par Bab Joo
Premier test réussi pour Mondingus, pardon Steven Fletcher qui, sitôt débarqué à Marignane, s'est rendu à la Commanderie où il a passé avec succès les épreuves imposées par le staff médical en vue de son intégration au groupe.
Une bonne chose de faite, dans la mesure où l'arrivée d'un numéro 9 de métier était LA priorité des priorités afin d'épauler un Michy certes talentueux, mais qui tant sur le plan de l'investissement que d'un strict point de vue numérique, a besoin d'un peu de concurrence pour se remotiver et de l'assurance de pouvoir être suppléé en cas de défaillance physique (blessure) ou technique (suspension, comme ce mardi à Montpellier).
Espérons donc que cette première étape soit de bon augure et que contrairement à son homonyme de la saga de Rowling*, Fletcher ne soit pas une escroquerie !
Car au final, que sait-on de ce Steven Fletcher ?
Qu'il a la réputation d'être un genre de Brandao, un gars solide, pas du genre serial buteur, mais gros bougeur des défenses adverses, capable d'ouvrir le passage à ses coéquipiers plus techniques et précis et accessoirement de réussir le dernier geste au moment où l'on s'y attend le moins (son ratio moyen tant en club qu'en sélection, tourne autour d'un but tous les quatre matches).
Que tout comme Brandao, et pour les mêmes motifs, il a ses aficionados, mais aussi ses détracteurs acharnés.
Qu'âgé de 28 ans et International A depuis 2008 - même si l'Ecosse n'est pas à proprement parler une grande nation du foot - il est un joueur expérimenté comme les affectionne Michel.
Que son âge et son expérience peuvent d'ailleurs, au-delà du coach, aider à rééquilibrer un peu le vestiaire olympien, particulièrement jeune cette saison : à l'instar d'un Joey Barton (ils ont d'ailleurs le même agent) il y a quelques années, le gonze pourrait même avec des stats moyennes sur le terrain se révéler un précieux animateur du groupe et que c'est d'ailleurs l'une des qualités que lui reconnaissent même ses détracteurs.
Qu'abonné aux clubs de deuxième zone Wolverhampton, Burnley, Sunderland d'où il arrive, tout en étant blanchi sous le harnois de la Premier League, il ne devrait en principe pas afficher un melon à ne pas passer sous la porte d'Aix et au contraire se faire plutôt remarquer par son abnégation.
Voilà pour les points positifs
Pour les points négatifs, on notera principalement la rumeur persistante selon laquelle il serait supervisé par le sinistre fond de pension Doyen Sport, qui aurait largement facilité les négociations entre Sunderland et l'OM cet hiver.
Tout en se posant la question de l'intérêt qu'un fond vautour aurait à précipiter une telle transaction : en effet, Fletcher, libre en juin 2016, ne coûterait pas un centime à l'OM - et n'en rapporterait donc pas davantage à Doyen Sport - au cas où le club phocéen et le joueur décidaient de prolonger l'expérience au-delà de la durée du prêt accordé par Sunderland. A moins, bien-sûr, que le club anglais et le joueur se soient accordés en amont pour une prolongation in extremis, et que le prêt consenti à l'OM soit assorti d'une option "obligatoire" d'achat.
C'est là où le bât blesse : si le joueur, dont la rémunération à Sunderland est estimée à 55 000 £ par semaine (soit environ 291 000 € mensuels) à l'heure actuelle, semble d'accord pour diminuer drastiquement le montant de ses émoluments, on ignore les tenants et aboutissants exacts du contrat qui vient à l'instant, lors de la rédaction de ces lignes, d'être signé entre les trois parties.
En revanche, si les choses en restaient là, et à supposer bien-sûr que Fletcher donne satisfaction sur le plan sportif, la possibilité de le conserver sans bourse délier à l'issue de la saison serait une excellente opération pour l'Olympique de Marseille !
Mais qu'il est dommage que les considérations financières aient pris le pas sur les options sportives ! Je sais pas vous, mais moi, j'ai encore une fois envie de m'insurger : "against modern football !"
* Note pour ceux qui seraient passés à côté : Dans l'heptalogie des Harry Potter, Mondingus Fletcher (surnommé "Ding", en voilà une idée de flocage originale pour vos maillots) est l'archétype du personnage attachiant ; sympathique et plein de bonne volonté, mais que son "métier" d'escroc à la petite semaine rend presque toujours inopérant et systématiquement exaspérant
Une bonne chose de faite, dans la mesure où l'arrivée d'un numéro 9 de métier était LA priorité des priorités afin d'épauler un Michy certes talentueux, mais qui tant sur le plan de l'investissement que d'un strict point de vue numérique, a besoin d'un peu de concurrence pour se remotiver et de l'assurance de pouvoir être suppléé en cas de défaillance physique (blessure) ou technique (suspension, comme ce mardi à Montpellier).
Espérons donc que cette première étape soit de bon augure et que contrairement à son homonyme de la saga de Rowling*, Fletcher ne soit pas une escroquerie !
Car au final, que sait-on de ce Steven Fletcher ?
Qu'il a la réputation d'être un genre de Brandao, un gars solide, pas du genre serial buteur, mais gros bougeur des défenses adverses, capable d'ouvrir le passage à ses coéquipiers plus techniques et précis et accessoirement de réussir le dernier geste au moment où l'on s'y attend le moins (son ratio moyen tant en club qu'en sélection, tourne autour d'un but tous les quatre matches).
Que tout comme Brandao, et pour les mêmes motifs, il a ses aficionados, mais aussi ses détracteurs acharnés.
Qu'âgé de 28 ans et International A depuis 2008 - même si l'Ecosse n'est pas à proprement parler une grande nation du foot - il est un joueur expérimenté comme les affectionne Michel.
Que son âge et son expérience peuvent d'ailleurs, au-delà du coach, aider à rééquilibrer un peu le vestiaire olympien, particulièrement jeune cette saison : à l'instar d'un Joey Barton (ils ont d'ailleurs le même agent) il y a quelques années, le gonze pourrait même avec des stats moyennes sur le terrain se révéler un précieux animateur du groupe et que c'est d'ailleurs l'une des qualités que lui reconnaissent même ses détracteurs.
Qu'abonné aux clubs de deuxième zone Wolverhampton, Burnley, Sunderland d'où il arrive, tout en étant blanchi sous le harnois de la Premier League, il ne devrait en principe pas afficher un melon à ne pas passer sous la porte d'Aix et au contraire se faire plutôt remarquer par son abnégation.
Voilà pour les points positifs
Pour les points négatifs, on notera principalement la rumeur persistante selon laquelle il serait supervisé par le sinistre fond de pension Doyen Sport, qui aurait largement facilité les négociations entre Sunderland et l'OM cet hiver.
Tout en se posant la question de l'intérêt qu'un fond vautour aurait à précipiter une telle transaction : en effet, Fletcher, libre en juin 2016, ne coûterait pas un centime à l'OM - et n'en rapporterait donc pas davantage à Doyen Sport - au cas où le club phocéen et le joueur décidaient de prolonger l'expérience au-delà de la durée du prêt accordé par Sunderland. A moins, bien-sûr, que le club anglais et le joueur se soient accordés en amont pour une prolongation in extremis, et que le prêt consenti à l'OM soit assorti d'une option "obligatoire" d'achat.
C'est là où le bât blesse : si le joueur, dont la rémunération à Sunderland est estimée à 55 000 £ par semaine (soit environ 291 000 € mensuels) à l'heure actuelle, semble d'accord pour diminuer drastiquement le montant de ses émoluments, on ignore les tenants et aboutissants exacts du contrat qui vient à l'instant, lors de la rédaction de ces lignes, d'être signé entre les trois parties.
En revanche, si les choses en restaient là, et à supposer bien-sûr que Fletcher donne satisfaction sur le plan sportif, la possibilité de le conserver sans bourse délier à l'issue de la saison serait une excellente opération pour l'Olympique de Marseille !
Mais qu'il est dommage que les considérations financières aient pris le pas sur les options sportives ! Je sais pas vous, mais moi, j'ai encore une fois envie de m'insurger : "against modern football !"
* Note pour ceux qui seraient passés à côté : Dans l'heptalogie des Harry Potter, Mondingus Fletcher (surnommé "Ding", en voilà une idée de flocage originale pour vos maillots) est l'archétype du personnage attachiant ; sympathique et plein de bonne volonté, mais que son "métier" d'escroc à la petite semaine rend presque toujours inopérant et systématiquement exaspérant