Le Jeudi 18 Août 2016 par Samuel Massilia
Lorsqu'il s'est engagé à Marseille l'été dernier, Yohann Pelé ne s'imaginait pas endosser le rôle de numéro 1 un an plus tard. Avec le départ de Mandanda et les restrictions budgétaires, c'est pourtant avec cette casquette qu'il entame, à 33 ans, son grand retour en Ligue 1.
Parce qu'il revient du diable Vauvert, du désert footballistique dans lequel sa grave maladie (embolie pulmonaire) l'avait plongée alors qu'il venait de rejoindre Toulouse pour confirmer qu'il faisait bien partie des meilleurs gardiens français, Yohann Pelé n'a absolument rien à perdre à se draper, à 33 ans, des habits de lumières du gardien titulaire de l'OM.
L'albatros a suffisamment souffert, douté, été au bord de l'abandon, qu'il vit cette seconde chance comme un signe du destin, une récompense à tous les efforts consentis, depuis son retour à Sochaux en 2014. 17 match de L1 plus tard (15 avec les Lionceaux, 2 la saison passée avec l'OM), une saison entière en Ligue 2 (34 matches en 2014-2015) ont suffi à le relancer, sans toutefois le ramener au niveau qui était le sien en 2009 lorsqu'il était aux portes de l'équipe de France. Cette trajectoire en faisait une doublure idéale.
Lui-même avait préféré l'ombre relative de Mandanda que l'exposition d'un possible poste de numéro 1 qui lui tendait les bras à Bastia. Le contrat de quatre ans, signé en 2015, avait forcément fait la différence qui le propulse aujourd'hui en première ligne dans un contexte où la pression risque d'être forte sur ses épaules. "On ne remplace pas comme ça un monument comme Mandanda. En même temps, Yohann semble avoir suffisamment d'expérience et de vécu pour relativiser et apprécier cette opportunité à sa juste valeur. Ce serait plus difficile pour un jeune" déclare l'ancien Olympien Gaetan Huard.
Ce ne sera pas forcément beaucoup plus facile pour lui, surtout si les premières prises de balle sont hésitantes, si les résultats ne sont pas au rendez-vous et, au final, si les doutes qui entourent sa promotion se confirment... Sans véritable concurrence, les jeunes Samba et Escales, semblant encore beaucoup trop tendres, Pelé aura jusqu'au mercato hivernal pour convaincre et s'imposer, prouver qu'il a encore, à 33 ans, suffisamment de ressources pour finir sa carrière sur les chapeaux de roues.
Apparue futé et tonique lors de la reprise, Pelé a donc une seconde chance à saisir, offerte par la confiance de Passi. "Il lui faudra certainement un peu de temps pour retrouver le rythme, mais ses automatismes de gardien vont vite revenir, s'ils ne sont pas déjà revenus. Le temps va jouer pour lui. Mentalement, je le sais assez costaud pour résister toute la saison." affirme son ancien entraîneur Casanova.
C'est donc en miraculé, et après avoir été à deux doigts d'arrêter sa carrière que l'ancien Manceau se prépare à (re)déployer ses ailes. L'Albatros de voler au-dessus du Vélodrome comme pour mieux contempler depuis là-haut tout le chemin parcouru depuis ce funeste jouer du printemps 2010 lorsque les médecins le disaient condamné pour le haut niveau. Ils se trompaient.
Parce qu'il revient du diable Vauvert, du désert footballistique dans lequel sa grave maladie (embolie pulmonaire) l'avait plongée alors qu'il venait de rejoindre Toulouse pour confirmer qu'il faisait bien partie des meilleurs gardiens français, Yohann Pelé n'a absolument rien à perdre à se draper, à 33 ans, des habits de lumières du gardien titulaire de l'OM.
L'albatros a suffisamment souffert, douté, été au bord de l'abandon, qu'il vit cette seconde chance comme un signe du destin, une récompense à tous les efforts consentis, depuis son retour à Sochaux en 2014. 17 match de L1 plus tard (15 avec les Lionceaux, 2 la saison passée avec l'OM), une saison entière en Ligue 2 (34 matches en 2014-2015) ont suffi à le relancer, sans toutefois le ramener au niveau qui était le sien en 2009 lorsqu'il était aux portes de l'équipe de France. Cette trajectoire en faisait une doublure idéale.
Lui-même avait préféré l'ombre relative de Mandanda que l'exposition d'un possible poste de numéro 1 qui lui tendait les bras à Bastia. Le contrat de quatre ans, signé en 2015, avait forcément fait la différence qui le propulse aujourd'hui en première ligne dans un contexte où la pression risque d'être forte sur ses épaules. "On ne remplace pas comme ça un monument comme Mandanda. En même temps, Yohann semble avoir suffisamment d'expérience et de vécu pour relativiser et apprécier cette opportunité à sa juste valeur. Ce serait plus difficile pour un jeune" déclare l'ancien Olympien Gaetan Huard.
Ce ne sera pas forcément beaucoup plus facile pour lui, surtout si les premières prises de balle sont hésitantes, si les résultats ne sont pas au rendez-vous et, au final, si les doutes qui entourent sa promotion se confirment... Sans véritable concurrence, les jeunes Samba et Escales, semblant encore beaucoup trop tendres, Pelé aura jusqu'au mercato hivernal pour convaincre et s'imposer, prouver qu'il a encore, à 33 ans, suffisamment de ressources pour finir sa carrière sur les chapeaux de roues.
Apparue futé et tonique lors de la reprise, Pelé a donc une seconde chance à saisir, offerte par la confiance de Passi. "Il lui faudra certainement un peu de temps pour retrouver le rythme, mais ses automatismes de gardien vont vite revenir, s'ils ne sont pas déjà revenus. Le temps va jouer pour lui. Mentalement, je le sais assez costaud pour résister toute la saison." affirme son ancien entraîneur Casanova.
C'est donc en miraculé, et après avoir été à deux doigts d'arrêter sa carrière que l'ancien Manceau se prépare à (re)déployer ses ailes. L'Albatros de voler au-dessus du Vélodrome comme pour mieux contempler depuis là-haut tout le chemin parcouru depuis ce funeste jouer du printemps 2010 lorsque les médecins le disaient condamné pour le haut niveau. Ils se trompaient.