Le Dimanche 28 Août 2016 par Samuel Massilia
L'expérience de l'ancien latéral droit d'Hanovre (26 ans) semble le mettre à l'abri d'un destin à la Nakata, le premier Japonais à avoir porté les couleurs de l'OM, resté dans les mémoires pour ne pas être parvenu à s'imposer à Marseille. Notamment parce qu'Hiroki a plus d'expérience.
"Je suis content de signer à Marseille parce que c'est un grand club qui évolue dans un grand stade et où on s'entraîne dans un grand centre d'entraînement..."
C'est évidemment en Anglais qu'Hiroki Sakai a fait sa première déclaration lors de sa présentation à la presse, sans rien dévoiler d'autre que sa fierté de rejoindre un club, qui a, pour lui, tout d'un géant où il voit tout en grand.
Trop grand ? C'est forcément la question qui entoure ce recrutement exotique de cet international Japonais de 26 ans dont les performances à Hanovre la saison dernière n'ont pas suffi à empêcher le club allemand de perdre sa place en Bundesliga, mais ont paru suffisantes pour remplacer le départ DjaDjéDjé sur le côté droit de la défense.
D'après Michael Richter, journaliste allemand à Kicker, qui a suivi le parcours de Sakai à Hanovre pendant trois ans, le néo-Olympien ne peut pas jouer ailleurs qu'à droite de la défense :
"C'est un joueur moderne qui va de l'avant. S'il est très au point physiquement et affiche un gros volume de jeu, il est limité techniquement et manque de précision et de justesse. Il a certes beaucoup joué à Hanovre mais il a été aussi beaucoup critiqué. Car les supporters considéraient qu'il n'était pas assez fort et qu'il commettait beaucoup d'erreurs."
Un portrait pas vraiment très rassurant... Il est néanmoins vitre contrebalancé par l'avis de l'ancien Olympien Jacky Bonnevay (1985-1987) qui a Sakai sous ses ordres en sélection japonaise dont il est encore, et depuis un an et demi, l'adjoint du sélectionneur, Vahid Halilhodzic :
"C'est un bon joueur qui a le niveau pour jouer à l'OM car il est très rigoureux, rapide, tout en étant endurant, pour des qualités physiques largement au-dessus de la moyenne. Il est capable de se projeter rapidement vers l'avant et de porter le danger dans le camp adverse car il déborde souvent. Il a une mentalité assez offensive qu'il utilise avec une grande précision dans la qualité de ses centres."
À regarder les prestations du Japonais lors de ces quatre années à Hanovre, on découvre effectivement un joueur plein d'enthousiasme qui, lorsqu'il est en forme, constitue un bon mélange entre la rigueur allemande et la générosité japonaise.
"Comme tous les joueurs japonais, son état d'esprit est irréprochable, il est toujours à fond et ne posera aucun problème dans le vestiaire." C'est notamment parce qu'il présente pas mal d'assurance dans son comportement, son expérience et son niveau technique et physique d'ensemble, mais aussi parce qu'il était libre de tout engagement que plusieurs clubs de Ligue 1 étaient également sur le coup.
Sans avoir forcément plus de moyens financiers à proposer. L'OM a bénéficié dans ce dossier de son prestige pour emporter la mise et faire signer le joueur qui souhaitait également découvrir la France, et rester au contact du staff très francophile de la sélection. Considéré comme une star au Japon, comme la plupart des internationaux qui ont réussi à s'imposer à l'étranger, Sakai ne devrait pas être dépaysé ou perturbé par la passion qui règne à Marseille, la pression qui s'y exerce, lui dont les apparitions publiques dans son pays suscitent toujours beaucoup d'enthousiasme chez les fans.
"Le stade Vélodrome ne l'impressionnera pas, car il jouait déjà dans des stades pleins en Allemagne et a démontré qu'il avait les épaules pour supporter cette pression", affirme Bonnevay. Titulaire en équipe nationale, Sakai a donc tout pour s'imposer à Marseille et devenir une vraie star dans un pays qui scrute les performances de ses expatriés.
Onze ans après Nakata, un nouveau joueur du soleil levant se lève à l'est du Vélodrome qui s'annonce plus que rougeoyant. Avec une centaine de matchs de championnat et de coupe, 27 sélections en équipe nationale, et un statut de titulaire que ne semble pas remettre en cause Jacky Bonnevay, Sakai arrive en L1 pour faire taire tous les doutes qui entourent le profil un peu particulier des joueurs japonais, réputés très professionnels et très disciplinés mais manquant de créativité ou de caractères parfois, inhibés dans des contextes qui privilégient l'individualité au collectif. Ce pourrait être le cas à Marseille... si Franck Passi ne comptait s'appuyer cette saison sur la force d'un groupe d'où ne devrait dépasser aucune tête, aucune star.
La pertinence de ce recrutement est évidemment encore à prouver, mais dans la situation actuelle, l'OM n'a pas grand-chose à perdre à se payer gratuitement un international japonais de 26 ans qui pourrait lui ouvrir les portes d'un pays qui n'attend qu'une chose pour déferler sur la Canebière : qu'un de ses joueurs y explose. Sakai sera-t-il l'élu ?
"Je suis content de signer à Marseille parce que c'est un grand club qui évolue dans un grand stade et où on s'entraîne dans un grand centre d'entraînement..."
C'est évidemment en Anglais qu'Hiroki Sakai a fait sa première déclaration lors de sa présentation à la presse, sans rien dévoiler d'autre que sa fierté de rejoindre un club, qui a, pour lui, tout d'un géant où il voit tout en grand.
Trop grand ? C'est forcément la question qui entoure ce recrutement exotique de cet international Japonais de 26 ans dont les performances à Hanovre la saison dernière n'ont pas suffi à empêcher le club allemand de perdre sa place en Bundesliga, mais ont paru suffisantes pour remplacer le départ DjaDjéDjé sur le côté droit de la défense.
D'après Michael Richter, journaliste allemand à Kicker, qui a suivi le parcours de Sakai à Hanovre pendant trois ans, le néo-Olympien ne peut pas jouer ailleurs qu'à droite de la défense :
"C'est un joueur moderne qui va de l'avant. S'il est très au point physiquement et affiche un gros volume de jeu, il est limité techniquement et manque de précision et de justesse. Il a certes beaucoup joué à Hanovre mais il a été aussi beaucoup critiqué. Car les supporters considéraient qu'il n'était pas assez fort et qu'il commettait beaucoup d'erreurs."
Un portrait pas vraiment très rassurant... Il est néanmoins vitre contrebalancé par l'avis de l'ancien Olympien Jacky Bonnevay (1985-1987) qui a Sakai sous ses ordres en sélection japonaise dont il est encore, et depuis un an et demi, l'adjoint du sélectionneur, Vahid Halilhodzic :
"C'est un bon joueur qui a le niveau pour jouer à l'OM car il est très rigoureux, rapide, tout en étant endurant, pour des qualités physiques largement au-dessus de la moyenne. Il est capable de se projeter rapidement vers l'avant et de porter le danger dans le camp adverse car il déborde souvent. Il a une mentalité assez offensive qu'il utilise avec une grande précision dans la qualité de ses centres."
À regarder les prestations du Japonais lors de ces quatre années à Hanovre, on découvre effectivement un joueur plein d'enthousiasme qui, lorsqu'il est en forme, constitue un bon mélange entre la rigueur allemande et la générosité japonaise.
"Comme tous les joueurs japonais, son état d'esprit est irréprochable, il est toujours à fond et ne posera aucun problème dans le vestiaire." C'est notamment parce qu'il présente pas mal d'assurance dans son comportement, son expérience et son niveau technique et physique d'ensemble, mais aussi parce qu'il était libre de tout engagement que plusieurs clubs de Ligue 1 étaient également sur le coup.
Sans avoir forcément plus de moyens financiers à proposer. L'OM a bénéficié dans ce dossier de son prestige pour emporter la mise et faire signer le joueur qui souhaitait également découvrir la France, et rester au contact du staff très francophile de la sélection. Considéré comme une star au Japon, comme la plupart des internationaux qui ont réussi à s'imposer à l'étranger, Sakai ne devrait pas être dépaysé ou perturbé par la passion qui règne à Marseille, la pression qui s'y exerce, lui dont les apparitions publiques dans son pays suscitent toujours beaucoup d'enthousiasme chez les fans.
"Le stade Vélodrome ne l'impressionnera pas, car il jouait déjà dans des stades pleins en Allemagne et a démontré qu'il avait les épaules pour supporter cette pression", affirme Bonnevay. Titulaire en équipe nationale, Sakai a donc tout pour s'imposer à Marseille et devenir une vraie star dans un pays qui scrute les performances de ses expatriés.
Onze ans après Nakata, un nouveau joueur du soleil levant se lève à l'est du Vélodrome qui s'annonce plus que rougeoyant. Avec une centaine de matchs de championnat et de coupe, 27 sélections en équipe nationale, et un statut de titulaire que ne semble pas remettre en cause Jacky Bonnevay, Sakai arrive en L1 pour faire taire tous les doutes qui entourent le profil un peu particulier des joueurs japonais, réputés très professionnels et très disciplinés mais manquant de créativité ou de caractères parfois, inhibés dans des contextes qui privilégient l'individualité au collectif. Ce pourrait être le cas à Marseille... si Franck Passi ne comptait s'appuyer cette saison sur la force d'un groupe d'où ne devrait dépasser aucune tête, aucune star.
La pertinence de ce recrutement est évidemment encore à prouver, mais dans la situation actuelle, l'OM n'a pas grand-chose à perdre à se payer gratuitement un international japonais de 26 ans qui pourrait lui ouvrir les portes d'un pays qui n'attend qu'une chose pour déferler sur la Canebière : qu'un de ses joueurs y explose. Sakai sera-t-il l'élu ?