Le Jeudi 20 Octobre 2016 par Samuel Massilia
Joseph-Antoine Bell est une légende. Meilleur gardien africain de tous les temps, le Camerounais a surtout brillé sur le continent. Par ses coups d'éclat mais aussi ses coups de gueule. De Marseille à Saint-Étienne, en passant par Bordeaux et Toulon, Bell a étalé tout son talent au cours d'une longue carrière, achevée à l'âge canonique de 40 ans.
Le bonhomme n'a jamais rien fait comme les autres. Aujourd'hui consultant à l'oeil avisé, le portier camerounais est arrivé sur le tard en Europe à l'âge de 31 ans, privilégiant les titres sur le continent africain. Et il n'a pas chômé : deux Coupes d'Afrique des Nations (1984 et 1988) avec le Cameroun qui vient compléter une Coupe d'Afrique des clubs champions (1979) avec l'Union Douala, deux Coupes d'Afrique des vainqueurs de coupes (1981) et deux titres nationaux avec Douala (1976 et 1978).
Arrivé en Europe, Bell n'a ajouté que des places honorifiques : finalistes de la coupe de France avec l'OM (1986 et 1987) et double vice-champion de France avec Marseille (1987), puis Bordeaux (1990). Malgré tout, ce gardien félin, réputé pour son caractère bien trempé, a été élu meilleur gardien africain de tous les temps en 2000. C'est pourtant du banc qu'il a observé la légendaire épopée des Lions Indomptables lors de la coupe du Monde 1990.
*
Alors que Roger Milla et ses coéquipiers faisaient danser l'Italie, celui qui est alors sous contrat avec les Girondins de Bordeaux ronge son frein sur le banc. La faute à des problèmes disciplinaires qui l'obligent à laisser son éternel rival Thomas N'Kono briller en équipe nationale : capitaine de la séléction, Bell s'était opposé au retour de Roger Milla et avait menacé de quitter les Lions si le vieil attaquant revenait. Mais Bell est aussi le symbole de la montée du racisme en Europe.
Nous sommes au début des années 90 et, lors de Marseille-Bordeaux de triste mémoire, le gardien camerounais fait son retour au stade Vélodrome. Pendant toute la rencontre, des bananes ont été lancées en sa direction depuis les tribunes par certains supporters.
Le bonhomme n'a jamais rien fait comme les autres. Aujourd'hui consultant à l'oeil avisé, le portier camerounais est arrivé sur le tard en Europe à l'âge de 31 ans, privilégiant les titres sur le continent africain. Et il n'a pas chômé : deux Coupes d'Afrique des Nations (1984 et 1988) avec le Cameroun qui vient compléter une Coupe d'Afrique des clubs champions (1979) avec l'Union Douala, deux Coupes d'Afrique des vainqueurs de coupes (1981) et deux titres nationaux avec Douala (1976 et 1978).
Arrivé en Europe, Bell n'a ajouté que des places honorifiques : finalistes de la coupe de France avec l'OM (1986 et 1987) et double vice-champion de France avec Marseille (1987), puis Bordeaux (1990). Malgré tout, ce gardien félin, réputé pour son caractère bien trempé, a été élu meilleur gardien africain de tous les temps en 2000. C'est pourtant du banc qu'il a observé la légendaire épopée des Lions Indomptables lors de la coupe du Monde 1990.
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Alors que Roger Milla et ses coéquipiers faisaient danser l'Italie, celui qui est alors sous contrat avec les Girondins de Bordeaux ronge son frein sur le banc. La faute à des problèmes disciplinaires qui l'obligent à laisser son éternel rival Thomas N'Kono briller en équipe nationale : capitaine de la séléction, Bell s'était opposé au retour de Roger Milla et avait menacé de quitter les Lions si le vieil attaquant revenait. Mais Bell est aussi le symbole de la montée du racisme en Europe.
Nous sommes au début des années 90 et, lors de Marseille-Bordeaux de triste mémoire, le gardien camerounais fait son retour au stade Vélodrome. Pendant toute la rencontre, des bananes ont été lancées en sa direction depuis les tribunes par certains supporters.