Le Vendredi 16 Décembre 2016 par Samuel Massilia
À 17 ans, son destin n'est pas encore déterminé, mais ses qualités le prédisposent à une grande carrière. C'est en tout cas ce que pensent la plupart des scouts européens qui lorgnent sur lui. Boubacar Kamara, le minot qui monte, restera-t-il longtemps à l'OM ?
Voilà un dossier sur lequel les nouveaux patrons de l'OM peuvent marquer leur territoire, et les esprits, sans dépenser des millions d'euros pour autant. Après avoir crié haut et fort leur volonté de mettre, enfin, la formation au coeur de leur projet, ils ont là l'occasion toute trouvée de concrétiser ces bonnes intentions. Et de se démarquer définitivement de leurs prédécesseurs, finalement peu motivés par la perspective de faire fructifier les produits du centre de formation.
Un an après avoir laissé partir un autre minot, très prometteur, Bilal Boutobba, au FC Séville, s'il veut être cohérent avec ses nouvelles orientations, le club phocéen doit tout faire pour conserver l'un ses plus beau joyau du moment.
Pour cela, il va vite falloir encadrer la situation de Boubacar Kamara, 17 ans, défenseur central formé au club, sous contrat aspirant jusqu'en juin 2017 et que Rudi Garcia a appelé dans le groupe pour la première fois en novembre dernier, pour le déplacement à Bordeaux. Parce qu'il est défenseur central, un poste particulièrement recherché dans un marché riche en milieux ou attaquants de toutes sortes, et parce qu'il a beaucoup de talent, Boubacar est forcément convoité par tous les grands clubs européens, le PSG en tête qui faisait le forcing avant que les nouveaux dirigeants marseillais ne s'installent, tentant de profiter d'une phase de transition toujours peu propice aux grandes décisions.
C'est une grande décision que devra prendre Jacques-Henri Eyraud, en marge d'un mercato hivernal qui ne lui a pas laissé trop de temps pour s'acclimater au contexte marseillais : offrir un premier contrat à un jeune du club est une chose, le faire quand il s'agit d'éviter qu'il ne parte gratuitement à la fin de la saison, en est une autre, rendue encore plus compliquée par les offres qui ne manquent pas d'arriver dans l'entourage d'un des joueurs français de sa génération les plus convoités du moment.
Capitaine de la CFA, Boubacar étonne par son exceptionnelle maturité, sa capacité à franchir les étapes de la formation avec une lucidité et une tranquillité rares. Si Passi freinait son ascension pour éviter trop d'exposition au joueur, le protéger autant que préserver les intérêts du club, Garcia souhaite plus de marge de manœuvre et pousse ses dirigeants à rapidement sceller son avenir. Un contrat de trois ans lui a été proposé dans ce sens qui ne garantit en rien son avenir à l'OM. Car à plus de six mois de la fin de son bail marseillais, les négociations s'annoncent dures face à l'intérêt de Chelsea, Dortmund et le PSV Eindhoven, déjà venus frapper à la porte du minot.
Dans un passé plus ou moins récent, l'OM de Louis-Dreyfus n'avait pas réussi à conserver Flamini (Arsenal) ou Boutobba (Séville), pépites parties trop tôt... gratuitement ou presque. On scrutera donc avec intérêt l'issue de ce premier dossier sensible offert à Zubizarreta. Le deal sera forcément financier pour un pari sur l'avenir qui en dira aussi énormément sur le présent, notamment de la réelle volonté de l'équipe McCourt de positionner l'OM parmi les acteurs qui comptent dans le domaine de la formation aussi.
Alors qu'il a refusé une première offre, Boubacar en attend une deuxième qu'il espère à la hauteur de son potentiel.
Voilà un dossier sur lequel les nouveaux patrons de l'OM peuvent marquer leur territoire, et les esprits, sans dépenser des millions d'euros pour autant. Après avoir crié haut et fort leur volonté de mettre, enfin, la formation au coeur de leur projet, ils ont là l'occasion toute trouvée de concrétiser ces bonnes intentions. Et de se démarquer définitivement de leurs prédécesseurs, finalement peu motivés par la perspective de faire fructifier les produits du centre de formation.
Un an après avoir laissé partir un autre minot, très prometteur, Bilal Boutobba, au FC Séville, s'il veut être cohérent avec ses nouvelles orientations, le club phocéen doit tout faire pour conserver l'un ses plus beau joyau du moment.
Pour cela, il va vite falloir encadrer la situation de Boubacar Kamara, 17 ans, défenseur central formé au club, sous contrat aspirant jusqu'en juin 2017 et que Rudi Garcia a appelé dans le groupe pour la première fois en novembre dernier, pour le déplacement à Bordeaux. Parce qu'il est défenseur central, un poste particulièrement recherché dans un marché riche en milieux ou attaquants de toutes sortes, et parce qu'il a beaucoup de talent, Boubacar est forcément convoité par tous les grands clubs européens, le PSG en tête qui faisait le forcing avant que les nouveaux dirigeants marseillais ne s'installent, tentant de profiter d'une phase de transition toujours peu propice aux grandes décisions.
C'est une grande décision que devra prendre Jacques-Henri Eyraud, en marge d'un mercato hivernal qui ne lui a pas laissé trop de temps pour s'acclimater au contexte marseillais : offrir un premier contrat à un jeune du club est une chose, le faire quand il s'agit d'éviter qu'il ne parte gratuitement à la fin de la saison, en est une autre, rendue encore plus compliquée par les offres qui ne manquent pas d'arriver dans l'entourage d'un des joueurs français de sa génération les plus convoités du moment.
Capitaine de la CFA, Boubacar étonne par son exceptionnelle maturité, sa capacité à franchir les étapes de la formation avec une lucidité et une tranquillité rares. Si Passi freinait son ascension pour éviter trop d'exposition au joueur, le protéger autant que préserver les intérêts du club, Garcia souhaite plus de marge de manœuvre et pousse ses dirigeants à rapidement sceller son avenir. Un contrat de trois ans lui a été proposé dans ce sens qui ne garantit en rien son avenir à l'OM. Car à plus de six mois de la fin de son bail marseillais, les négociations s'annoncent dures face à l'intérêt de Chelsea, Dortmund et le PSV Eindhoven, déjà venus frapper à la porte du minot.
Dans un passé plus ou moins récent, l'OM de Louis-Dreyfus n'avait pas réussi à conserver Flamini (Arsenal) ou Boutobba (Séville), pépites parties trop tôt... gratuitement ou presque. On scrutera donc avec intérêt l'issue de ce premier dossier sensible offert à Zubizarreta. Le deal sera forcément financier pour un pari sur l'avenir qui en dira aussi énormément sur le présent, notamment de la réelle volonté de l'équipe McCourt de positionner l'OM parmi les acteurs qui comptent dans le domaine de la formation aussi.
Alors qu'il a refusé une première offre, Boubacar en attend une deuxième qu'il espère à la hauteur de son potentiel.