Le Lundi 02 Janvier 2017 par Samuel Massilia
En 16 ans, d'Hajduk Split à Middlesbrough en passant par l'Olympique de Marseille, la Juventus Turin et la Lazio Rome, Alen Boksic aura tout gagné ou presque. Une Coupe des champions avec l'OM (1993), une Coupe des coupes avec la Lazio (1999), deux Championnats d'Italie avec la Juve (1997) et la Lazio (2000) et une Coupe de Yougoslavie avec Hajduk (1991).
Clin d'oeil du destin, la carrière de Boksic commence le jour d'une finale de Mondial, en 1982, entre l'Italie et l'Allemagne. Ce jour-là, à 12 ans, il fait un essai à Hajduk, qu'il quittera en 1991 pour Marseille, où Bernard Tapie le fait venir et où son talent va éclater.
Pourtant, à son arrivée à l'OM, peu croyaient à la réussite de cet attaquant croate. En août 1992, Tapie avait envisagé de le transféré à Lyon pour se réserver le droit d'engager un autre étranger, et Goethals le qualifiait "d'emprunté dans la zone de vérité".
D'abord prêté à l'AS Cannes (en 1991/1992), il ne peut jouer en raison du nombre trop grand d'étrangers, et revient à Marseille après une saison blanche (1 match joué). Mais 1992/1993 est son année. Comme son prédécesseur Papin, qui avait réalisé d'énormes progrès aux côtés de Klaus Allofs entre 1987 et 1989, Boksic a franchi un palier avec l'Allemand Voller.
Individualiste forcené à ses débuts, il a simplifié son jeu tout en conservant un pouvoir d'accélération et une pureté de geste qui lui permirent souvent de faire la différence et d'inscrire des buts victorieux. Juste après la C1, Marseille remporte le titre, finalement non attribué pour cause d'affaire VA-OM, et Boksic termine meilleur buteur du championnat (23 buts). Il est l'un des rares joueurs en Europe capables sur un geste de faire lever un stade.
Attaquant de pointe de grand gabarit, mais doté d'une prodigieuse vitesse de course et de percussion, le Croate n'avait pas son pareil pour déstabiliser les systèmes défensifs par ses appels en profondeur...
Clin d'oeil du destin, la carrière de Boksic commence le jour d'une finale de Mondial, en 1982, entre l'Italie et l'Allemagne. Ce jour-là, à 12 ans, il fait un essai à Hajduk, qu'il quittera en 1991 pour Marseille, où Bernard Tapie le fait venir et où son talent va éclater.
Pourtant, à son arrivée à l'OM, peu croyaient à la réussite de cet attaquant croate. En août 1992, Tapie avait envisagé de le transféré à Lyon pour se réserver le droit d'engager un autre étranger, et Goethals le qualifiait "d'emprunté dans la zone de vérité".
D'abord prêté à l'AS Cannes (en 1991/1992), il ne peut jouer en raison du nombre trop grand d'étrangers, et revient à Marseille après une saison blanche (1 match joué). Mais 1992/1993 est son année. Comme son prédécesseur Papin, qui avait réalisé d'énormes progrès aux côtés de Klaus Allofs entre 1987 et 1989, Boksic a franchi un palier avec l'Allemand Voller.
Individualiste forcené à ses débuts, il a simplifié son jeu tout en conservant un pouvoir d'accélération et une pureté de geste qui lui permirent souvent de faire la différence et d'inscrire des buts victorieux. Juste après la C1, Marseille remporte le titre, finalement non attribué pour cause d'affaire VA-OM, et Boksic termine meilleur buteur du championnat (23 buts). Il est l'un des rares joueurs en Europe capables sur un geste de faire lever un stade.
Attaquant de pointe de grand gabarit, mais doté d'une prodigieuse vitesse de course et de percussion, le Croate n'avait pas son pareil pour déstabiliser les systèmes défensifs par ses appels en profondeur...